• Nature

     
     
     
     
     
     
     
     
    guadeloupeUne très jolie et ancienne carte postale de la Guadeloupe
    (Image internet)
     
     
     
    JARDIN VILLAGEOIS A PRISE D’EAU
    (Les orchidées pour passion)
     
    C’est dans ce très joli jardin villageois, 3500 m2 hérité de son grand-père, que Claude Ffrench, orchidophile passionné, (une orchidée endémique de la Guadeloupe, l’Octomeria ffrenchia, a même été baptisée en son honneur) a constitué en une trentaine d’années l’une des plus riches collections botanique de l’archipel.
     
     
     
     
    numérisation0008Premier enchantement : la galerie (véranda), espace transitoire entre la maison et le jardin, masquée par d’innombrables potées d’orchidées. Elle accueille les variétés les plus rares, aux floraisons originales : Aerides ou orchidée « queue de renard », Dendrochyllum aux petites fleurs blanches rappelant le muguet.
     
    Grammatophyllum aux fleurs mouchetées, Oncydium hybride rose très volubile, Ziigopetalum hybride aux tons raffinés…
     
    Et à l’heure du thé, même la vaisselle de porcelaine s’orne d’orchidées, marque d’une passion familiale !
     
    Au-delà de la galerie, s’étend le jardin, où les orchidées sont regroupées par famille.
     

     

     

     

     

     

    numérisation0002Original et théâtral rideau de Tillandsia usneoides masquant une collection de cattleyas.

     

     

    D’inattendus kiosques à toiture translucide abritent les orchidées épiphytes (Vanda, Cattleya), des massifs soigneusement dessinés regroupent les orchidées terrestres (Epidendrum radicans, Arundina graminifolia, Spatholottis…), constituant un décor sophistiqué.

    Même en dehors de la période de pleine floraison des orchidées (avril à juin), l’effet est spectaculaire.

     

     

     

     

     

    numérisation0006Cette partie très ensoleillée du jardin, s’enrichit aussi d’une intéressante collection de plantes succulentes et d’une petite série de bonsaïs.

     

     

     

     

     

    numérisation0005Une scène d’inspiration forestière mettant en valeur des Dendrobium hybrides.

    D’aspect plus sauvage sont les alentours, animés par des nuées de papillons virevoltants. De petites scènes paysagères inspirées de la forêt s’y succèdent, les orchidées s’accrochent aux branches comme en pleine nature.

    Une belle composition de feuillage met en valeur les longues hampes florales

     

     

     

     

     

    numérisation0009Aerides ou orchidées « queue de renard » aux grappes de petites fleurs roses.

     

     

     

     

     

    numérisation0007L’Aranthera : un hybride de l’Arachnis, dont elle a hérité les fleurs en forme d’araignée…

     

     

     

     

     

    numérisation0003Sous l’impressionnante ramure d’un flamboyant, une luxuriante palmeraie évocatrice de lointaines contrées…

     

    Si les orchidées sont à l’honneur dans ce jardin, elles laissent tout de même une large place à d’autres précieuses trouvailles botaniques… La riche palmeraie ci-dessus en est le meilleur témoignage. De toute nature, les plantes sont soigneusement intégrées dans le décor, préludant à l’exceptionnelle mise en scène des expositions annuelles de l’Association Guadeloupéenne d’Orchidophilie. Cofondée au début des années 1980 et longtemps présidé par Claude Ffrench, cette association présente chaque année les plus belles, otiginales et rares orchidées cultivées par ses membres.

    Un évènement très attendu dans l’archipel, qui attire des milliers de visiteurs, et qui trouve son essence dans des jardins tels que celui-ci.

    Isabelle SPECHT

    Extrait de : Jardins de Guadeloupe

     

    Note de liviaaugustae : Quand je regarde ces jardins de rêve, en fermant les yeux, je crois sentir sur ma peau le soleil, et l’alizé me baigner le visage, alors, monte en moi tant de souvenirs que parfois j’ai du mal à respirer, car je garde précieusement dans ma mémoire et dans mon cœur un grand amour pour mon île natale.

    Hugo l’exilé, parti avec un peu de terre de France. Chopin l’exilé parti avec un peu de la terre de sa Pologne. On laisse toujours derrière soi un petit morceau  de son cœur…

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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