• Praxitèle sculpteur de dieux...

     

     

     

    « Et pourtant, nous avons laissé des monuments impérissables… »

    Anonyme grec

    La sculpture était l’art favori des grecs. Ils élevaient des monuments en l’honneur des dieux, pour commémorer une victoire (la célèbre Victoire de Samothrace), pour commémorer des rites sacrés (frises du Parthénon) : mais c’est toujours l’homme qu’ils représentaient. De la combinaison de certains traits naissait l’homme idéal façonné par les sculpteurs. Ces œuvres témoignent encore de la foi des grecs dans les donc miraculeux de l’homme.

    Les romains admirateurs des grecs, qu’ils avaient pourtant vaincus et conquis, copièrent avec bonheur l’art statuaire grec. C’est grâce à eux que les œuvres des grands sculpteurs grecs sont arrivées jusqu’à nous.

    C’est le cas de Praxitèle que nous connaissons seulement par des copies romaines.

    Chez Praxitèle, la vision du réel se projette sur la forme idéale.

    L’athénien Céphisodote, père de Praxitèle, compose sont groupe d’Eiréné et Ploutos (La Paix portant la Richesse), la marque personnel du sculpteur est ici dans l’interprétation humanisée d’une allégorie politique.

     

     

    Praxitèle sculpteur de dieux...

    Eiréné et Ploutos

    (Antikensammlungen Munich)

     

    Praxitèle a certainement profité de cette ouverture vers le nouvel atticisme classique dont il va être le chantre. Il ne s’éloigne pas de sa ville natale Athènes, à laquelle il était très attaché.

    Il préférait le marbre et plusieurs de ses statues furent rehaussées de couleurs par un peintre illustre : Nicias. Indication précieuse car elle nous introduit dans la sensibilité de Praxitèle. Nous comprenons sa préférence pour l’adolescence et l’épanouissement féminin. Ainsi met-il au monde une génération de dieux jeunes et beaux.

     

     

     

    Praxitèle sculpteur de dieux...

    Satyre Verseur

    (Ludovisi Palais Altemps)

     

     

    Citons sa première œuvre : le Satyre verseur dont le succès nous est révélé par le nombre impressionnant de copies, grecques et romaines. Puis vient l’Apollon Sauroctone, qui va porter quelques années plus tard à l’extrême de la flexibilité.

     

     

     

    Praxitèle sculpteur de dieux...

    Apollon Sauroctone

    (Musée du louvre)

     

    Le sommet de sa carrière avant 350 : l’Aphrodite de Cnide.

     

     

     

    Praxitèle sculpteur de dieux...

    Réplique de l’Aphrodite de Cnide dite : Vénus du Belvédère

    (Musée du Vatican)

     

    Selon Pline l’ancien, Praxitèle avait réalisé deux versions de son Aphrodite et les habitants de Cnide n’ont pas hésité à installer la version déshabillée dans un temple qui lui était dédié.

    Toujours selon Pline, il aurait pris pour modèle la célèbre Phryné, faisant ainsi de sa maîtresse, le premier modèle connut de l’histoire de l’art. Autre œuvre maîtresse et tardive du maître : la statue d’Hermès portant l’enfant Dionysos, que Pline l’ancien a pu admirer à l’époque romaine.

     

     

     

    Praxitèle sculpteur de dieux...

    Hermès portant Dionysos enfant.

    (Musée archéologique d’Olympie)

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Mercredi 21 Mai 2014 à 07:32

    des sculptures que j'aimerai bien savoir exécuter.....passe une belle journée

    2
    Mercredi 21 Mai 2014 à 10:52

    Bonjour moqueplet,

    je te le souhaite, car c'est du grand art!...passe une belle journée

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