• Retable bavarois...

     

     

     

     

    Art Chrétien

     

     

    LE RETABLE BAVAROIS DE FREISING

     

     

     

    L’église Saint-Jean de Freising en Bavière (Allemagne) possède un superbe triptyque gothique en bois, sculpté à la fin du XVe siècle.

    Nous en contemplons aujourd’hui la partie centrale, la Vierge à l’Enfant entourée de deux saints : à gauche saint Henri, empereur du Saint Empire romain germanique au XIe siècle, à droite l’évêque saint Corbinien VIIIe siècle. La Mère de Dieu est couronnée par deux petits anges qui soutiennent sa couronne impériale (fermée). Elle a sous ses pieds le croissant de lune du chapitre 12 de l’Apocalypse, et le serpent de la Genèse qui tient dans sa gueule la pomme du péché originel.

    Tout autour du panneau central court le texte du « je vous salue Marie » en latin et, sous les trois statues, l’inscription mariale « Tota pulchra es macula est in te » (Tu es toute belle et il n’est aucune tache en toi), allusion à l’Immaculée Conception.

    En bas, la prédelle (partie inférieure d’un retable) fut peinte au début du XIXe siècle et représente le prince électeur de Bavière à gauche, et l’évêque de Freising à droite. Au centre figure saint Jean avec son emblème, l’aigle, en train d’écrire l’Apocalypse, et la vision de la Femme à la couronne de douze étoiles, enveloppée du soleil et la lune sous ses pieds. Au fond à droite, on distingue la cathédrale de Freising, siège épiscopale couplé avec celui de Munich (comme Fréjus-Toulon). Le futur Benoît XVI y fut ordonné prêtre en 1951 avant d’en être l’archevêque.

    Ce diocèse est jumelé avec Evry dans l’Essonne, fondé par saint Corbinien, alors ermite à Arpajon dans sa région natale, avant son départ pour la Bavière. Quand à saint Henri il a été élevé à Freising.

     

     

    Art Chrétien

     

     

    Le globe du monde surmonté de la croix que porte saint Henri est symbole de son pouvoir impérial, mais aussi de son devoir de propager la foi chrétienne parmi ses peuples.

     

     

    Art Chrétien

     

     

    L’ours avait dévoré la monture de saint Corbinien, qui le condamna à porter son bagage. Emblème de Freising, il figurait sur le blason de Benoît XVI, qui se décrit comme  « la bête de somme du Bon Dieu ».

     

    Marie-Gabrielle LEBLANC (Professeur émérite de l’université de Grenoble III)

    Extrait de : Famille Chrétienne

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Vendredi 30 Août 2013 à 09:06
    rouergat12

    Bonjour Livia

    Belle description de ce rétable, des photos et des détails

    A+

    2
    Vendredi 30 Août 2013 à 10:56

    Bonjour rouergat 12

    Merci,rouergat, j'ai apprécié aussi.

    Livia

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