• Littérature Antique.

     
     
     
     
     
    SAPHO POETESSE GRECQUE.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Buste de Sapho.
     

     

     

     

    On fait naître Sapho, célèbre poétesse de la Grèce antique vers 630 avant J.C. dans l’île de Lesbos. Les sources sur sa vie sont bien ultérieures à son époque et diffèrent radicalement.

    Elle a une immense réputation chez les anciens, au point d’avoir été appelée par Platon la dixième Muse. Strabon, historien et géographe grec du Ier siècle avant J.C. la fait s’exiler en Sicile vers 596 avant J.C., à en croire Aristote, l’aristocrate et poète de Mytilène Alcée, était passionnément épris de Sapho, mais celle-ci l’aurait dédaigné. Il chante son admiration pour elle dans l’un de ses poèmes.

    Elle est l’image de la femme libre, éponyme du lesbianisme (le mot lui-même est tardif), que lui ont donné non sans dérision les poètes comiques du Ve et du VIe siècle avant J.C. et à leur suite les poètes Horace, Catulle, et Ovide.

    A Mytilène Sapho anime une confrérie de jeunes filles nobles, où sont à l’honneur : la poésie, la musique et la danse. Cette micro société, excluant les hommes ne pouvait que défrayer la chronique de ces temps anciens. C’est là, que Sapho compose ses poèmes. Peu de vers nous sont parvenus sauf un poème entier, l’ode à Aphrodite, qui fait de Sapho la créatrice du lyrisme érotique, au sens de l’amour, de la beauté et de la grâce. Ainsi de cette ode à Cleis : «J’ai à moi une jolie enfant, dont la beauté est semblable à celle des chrysanthèmes. Cleis, ma Cleis bien-aimée, que je ne donnerai pas pour toute la Lydie », mais une tradition nous rapporte que Cleis était… sa fille.

    La mythologie s’est emparée de Sapho, à commencer par son suicide du haut de la falaise de Leucade, d’où se jettent les amants malheureux. Ovide l’a chantera, ainsi que  Lamartine, bien après. Dès lors Sapho ne va plus cesser d’inspirer les arts, qu’ils soient antiques ou dans l’apogée de ces figurations dans les peintures du XIXe siècle.

    Claude Quétel. Historia juillet 2011.

     

     

     

     

     

     


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