• Patrimoine.

     
     
     
     
     
    LORIENT CELEBRE SES RACINES CELTES.
     
     
     
     
     
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    Une fête de famille pour Bretons et Bretonnants du monde entier.

    Le Bagad de Lann Bihoue

     
     
     
     
     
    Le festival interceltique, chaque année depuis 40 ans, et par tous les temps, investit les rues, quais, marchés et parcs de Lorient (Morbihan). Cette année du 5 au 14 août, si vous êtes dans le coin, et si vous aimez : cornemuse,  bignou et bombarde, ne le manquez pas. Les costumes sont très beaux, et l’air lui-même est en fête, le bagad de la base militaire de Lann-Bihoue y participe, comme le montre l’illustration ci-dessus.
     
    « Le Festival interceltique est plus qu’un festival musical. On y défend une identité culturelle qui a essaimé dans le monde entier », insiste Lisardo Lombardo. Un Austrien d’Espagne qui est médecin de formation mais, depuis 5 ans, c’est son amour pour la culture qui a pris le pas avec l’organisation du festival de Lorient.
     
    « J’ai découvert, il y a une vingtaine d’années, une très forte correspondance culturelle entre la Bretagne et les Asturies, à travers les instruments de musique, les costumes, un sens profond de l’imaginaire, des récits mythologiques proches, un sens de la spiritualité aussi, et les fameuses danses traditionnelles où l’on se tient par le petit doigt. Ce qui m’a intéressé alors, c’est certes le fond culturel celte commun, mais aussi l’avenir de cette culture. »
     
    Le festival propose de nombreuses animations qui dévoilent la richesse des traditions culturelles celtes : défilés en costume traditionnel, ateliers de de contes, de danses bretonnes, marché du terroir, exposition de cornemuse et jardin des luthiers, bateaux pirates pour les enfants et jeux sportifs celtes.
     
    «Nous insistons pour offrir aux festivaliers une ambiance familiale, accessible à tous les budgets, avec de nombreux concerts gratuits. »
     
    Mais cette « celtitude » défendue et prônée par le festival n’est-elle pas une manière de conserver artificiellement une culture dépassée ?
     
    « Une culture ne se conserve pas. Elle se vit. Une culture identitaire a du sens  si elle évolue avec son temps, avec les hommes. Etre ouvert à la culture, c’est le point d’ancrage, une référence qui permet à la liberté et à la créativité de se développer. A l’heure de la globalisation, les jeunes générations sont de moins en moins en contact avec leur culture identitaire, leurs racines. Or on a toujours besoin de racines pour pousser. »
     
    Le festival accueille des artistes très variés issus de la « diaspora celte». Tous viennent partager leurs racines culturelles, passées au filtre de la composition musical moderne, transbahutées dans des pays fort éloignés, comme les Bretons de New York, du Canada, de l’île de la Réunion, de la Galice avec le célèbre Luz Casal, mais aussi le bagad de Lann Bihoué, les chœurs de Saint- Malo, et les chœurs sacrés du Pays de Galles et d’Ecosse.
     
    « IL ne faut pas oublier que les Bretons sont très catholiques. La culture celte a été absorbée par la religion chrétienne assez naturellement car elle était marquée par un sens fort de la transcendance et de l’espérance dès son origine. »
     
    Durant les dix jours du festival, trois laissent une bonne part aux concerts de musiques sacrées dans la belle église Saint-Louis de Lorient.
     
    Et une messe en breton sera célébrée pour clore cette 41e édition.
     
    Famille chrétienne du 30 juillet.
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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