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Les tables en Fêtes de : Gérard VIE.
« Je passe le temps quand il est mauvais et incommode.
Quand il est bon, je ne le veux pas passer,
Je le goûte et regoûte ».
MONTAIGNE
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LA FRANCE VU DU « CIEL » !A la veille du second tour de l’élection présidentielle, la question de l’avenir de la nation française se pose en toile de fond. Mais qu’’est-ce qu’est une nation, que veut dire aimer son pays ?Cette nuit-là, une bonne centaine de personnes étaient réunies à la cathédrale de Toulon pour prier à l’intention de la France. La soirée a commencé par une messe. Puis le Saint-Sacrement a été exposé toute la nuit, durant laquelle se sont succédé différents intervenants (historiens, religieux, enseignants, juristes…) […][…] « Notre Nation souffre de biens des maux, mais elle reste aimée du Seigneur qui ne renie jamais ses dons, affirme Dom Dupont Père Abbé de Solesme. Puisse-t-elle reprendre conscience de ses richesses, se souvenir de son baptême, comme le demandait Jean-Paul II en 1981, raviver la sève qui jaillit de ses racines chrétiennes ! En cette année du sixième centenaire de sa naissance, Sainte Jeanne D’Arc prie pour notre nation ».Village isolé dans la brume entre Nantes et Ancenis (Loire-Atlantique)« Depuis la nuit des temps le clocher de mon village sonne les heures […] En l’écoutant, c’est l’histoire de France qui défile : une cohorte de gueux, de preux et de pieux dont la geste m’oblige, autant qu’elle m’émeut. Car ce n’est pas rien d’être français ; quinze siècles au moins nous assignent un rôle »Denis TILLINAC : Dictionnaire amoureux de la France.
Ramatuelle dans le Var.
Ce qui cimente un pays à travers les siècles, c’est la transcendance.
« La vie d’une nation dépend de l’incessante transmission qui s’effectue entre les générations. Chaque génération… reçoit d’elles un legs, un legs culturel, dont l’histoire et la langue nationales constituent les éléments les plus précieux. Grâce à ce legs, chaque génération se cultive, s’épanouit, construit son identité. »
Michel LACROIX : Eloge du patriotisme
« La France est une nation où on a énormément aimé. Sur cette terre belle, facile à vivre, on a aimé la vie parce que la nature y apportait tout ce qui était nécessaire. On a aussi aimé son pays parce qu’il portait en lui un grand idéal mystérieux. On a donné sa vie, ce qui est la forme suprême de l’amour. On a aimé les gens. On a aimé Dieu. La France a donné Saint Bernard et les cisterciens, Sainte Marguerite Marie et le culte du cœur de Jésus, qui a rendu l’Amour de Dieu facile et abordable à tous… La France a inventé la littérature courtoise. La littérature et le cinéma ont étudié sous toutes les formes possibles l’amour de l’homme et de la femme ».
Père PEYROUS : Connaître et aimer son pays.
Note de liviaaugustae : Les romains ont tant aimé ce pays, (La Gaulle, qui deviendra la France avec l’arrivée des Francs) qu’ils furent appelés Gallo-Romain.
Extrait de : Famille Chrétienne
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PREMIER MAIFÊTE DE JEANNE D’ARC
La Pucelle entrant dans Orléans.
« Jeune fille de FranceRappelez-vous aujourd’hui et toujours.Que France est franche,Endurante, gaie, juste, fidèle,Rompue a à toutes les malchances connuesEt les surmontant toutes,Par la saine et claire joie de vivre, boucliers des Gaulois… »R. KIPLING
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MAI.Ovide suggère Maia, la mère de Mercure, à laquelle les romains dédiaient des sacrifices au premier jour de ce moisPour l’Eglise catholique romaine, mai est le « mois de Marie ».J’aimais beaucoup ce cantique que l’on chantait jadis :« C’est le mois de Marie,C’est le mois le plus beau,A la Vierge chérieChantons un chant nouveau… »Proverbes :« A la mi-mai, fin de l’hiver »…. ?« Mai gai et venteux annonce an fécond et même gracieux. »-Quelques brins, de muguetNacre blanche légère,Timide aveu, parfumé,Pour un jour, pour toujours !C’est le joli mois de mai…C.F.Du muguet pour fêter le mois de mai…
Cette année, mai est maussade,
Parfum de thé brûlant,
Réchauffant les frileux.
Ciel gris cendré
Qui pleure sans arrêt,
A grosses gouttes bruyantes,
Sur le carreau fermé !
L’averse éparpille
Les pétales du cerisier
En tapis rose
Sur le gazon mouillé.
C.F.
Les fleurs du cerisier n’ont aimé ni la pluie ni le vent d’avril…
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