•  
     
     
     
     
     
    ART CHRETIEN MODERNE.
    L’HOMME QUI MARCHE…
     
     
     
     
     
     
    numérisation0003L’Homme qui marche, aussi intitulé La Légende du chemin,
     
    De Françoise Bissara-Fréreau.
     
     
     
    L’Homme qui marche est un bronze (environ 1,20 m de haut) qui symbolise la Résurrection du Christ, mais aussi la résurrection de tout homme en Jésus-Christ.
     
    L’homme qui marche sur la vague de la tempête (il a de l’eau jusqu’aux chevilles).
     
    A l’instar du Christ qui a marché sur les eaux et dominé la tempête, le chrétien qui met ses pas dans ceux de Jésus surmonte les épreuves de la vie et du monde. Il va vers la lumière à laquelle il offre son visage.
     
    De même que Jésus « prit avec courage la route de Jérusalem », le chrétien se met en chemin : « lève-toi et marche ! » Car Jésus a dit : « Je suis le chemin ».
     
    Il va vers la source de la grâce, et cette source est au plus profond de son cœur puisque Dieu y réside.
     
    Le cercle protège l’homme comme une bénédiction, ou comme la nuée lumineuse qui accompagnait les Hébreux dans le désert. Ce symbole d’infini montre que le chrétien est sur la Terre, mais qu’il est appelé à la sainteté. Ce cercle est aussi une porte, la « porte du cœur », le signe de l’ouverture de son cœur à Dieu. Le phylactère qui drape le comme une toge représente la parole de Dieu, les pages d’une Bible qui doit devenir Parole vivante en lui.
     

     

     

     

     

    numérisation0002Inspirée par la cathédrale de Chartres, l’artiste donne souvent à ses personnages le visage de l’Ange au cadran ou des statues colonnes

    (XIIe siècle) du portail royal.

     

     

     

     

    numérisation0006Comme les phylactères des juifs contenant des passages de la Bible, et avec lesquels l’art médiéval représente les prophètes de l’Ancien Testament, le parchemin qui drape l’homme est la parole de Dieu.

     

    M.G. LEBLANC

    Extrait de : Famille Chrétienne.

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  
     
     
     
     
    FREDERIC FRANCIS CHOPIN
    (1810-1849)
     
     
     
     
     
     
    CHOPIN (2)Chopin : par Delacroix
    (Musée du Louvre)
     
    Son père, Nicolas Chopin, originaire de Marainville dans les Vosges, émigre en Pologne, il épouse une parente de la famille Skarbeck dont il était précepteur. Une fille, Louise précède Frédéric, deux autres filles devaient naître par la suite.
    Au sein de sa famille très musicienne, l’aptitude précoce de l’enfant se révèle très tôt. Premières leçons à six ans avec sa mère.
    Il n’aura en fait qu’un seul maître : Adalberg ZWYNY d’origine tchèque qui lui communique ses deux passions : Bach et Mozart.
    A sept ans, il compose une polonaise et une marche militaire.
    Son premier concert à huit ans (un concerto de GYROWETZ) lui vaut d’être salué comme un « génie musical » en tant qu’interprète. Mais sa réputation s’établit aussi comme compositeur. Même engouement qu’autour de Mozart enfant. Frédéric Chopin joue devant la tzarine mère et devant le grand-duc Constantin. A douze ans n’ayant plus rien à apprendre de ZWYNY, il lui dédit une Polonaise.
    Cet enfant prodige est doué d’un naturel très enjoué, doué pour le dessin, les imitations, le théâtre.
    Il va au lycée jusqu’à son baccalauréat, tout en continuant de se développer  pianistiquement, étudie avec Josef ELSNER l’harmonie et le contrepoint. De cette époque datent : Variations sur un air allemand (1824), Rondo op.1 (1825), Polonaise en si bémol min. (1826), Variations pour flûte et piano sur un thème de Rossini (1826).
    Puis Chopin entre au conservatoire, fondé par ELSTER
    Son premier grand concert public a lieu à Varsovie le 17 mars 1830 au Théâtre.
     
    ADIEUX A LA POLOGNE : Son départ est décidé. Varsovie est à la veille d’un soulèvement. Dernières vacances en famille à Zelazowa Wola. Dernier concert en Pologne. Au cours du banquet on lui remet une coupe en argent contenant de la terre de Pologne. Derniers adieux le 2 novembre « jour des morts ». « J’ai l’impression que je pars pour mourir ».
    Chopin arrive à Paris Il y arrive à l’automne 1831 et s’y installe au 27 boulevard Poissonnière. Coup de foudre pour cette ville qui a pris parti pour la Pologne.
    « Le plus beau des mondes », « Paris répond à toutes les désirs », écrit-il à Titus. Enfin et surtout, Paris est à ce moment, la capitale de la musique.
    Paër le présente à Rossini, à Cherubini et à Kalkbrenner, ce dernier  trouve : « Qu’il joue dans le style de Cramer, mais avec le toucher de Field » et lui offre de le faire travailler pendant trois ans.
    Pour l’heure, Chopin ne vit que grâce à l’aide paternelle. Et il songe à partir ; peut-être en Amérique, mais Valentin Radzywill rencontré par hasard l’emmène chez le baron James de Rothschild. Il conquiert son auditoire. Le voilà lancé. Dans ce milieu qui fait les réputations, il est l’événement de la saison. Cette période mondaine, fait de lui un des artistes les plus recherchés de la capitale. « Si j’étais plus sot que je ne suis, je me croirais à l’apogée de ma carrière »
    La première rencontre avec George Sand est plutôt négative des deux côtés : « Qu’elle est antipathique cette Sand ! » confie Frédéric à Hiller. « Est-ce bien une femme ? J’arrive à en douter. »
     
     
     
     
     
    GEORGES SANDPortrait de George Sand : par Auguste Charpentier
     
    Ils se reverront pourtant plus tard, chez Chopin lors d’une soirée pendant laquelle Liszt et Chopin joueront à quatre mains la Sonate en « mi » bémol de Mochesles. Ce soir-là Sand invite Chopin à venir à Nohant avec Liszt et Marie d’Agoult.
    Leur liaison va durer neuf ans et leur intimité peut-être seulement quelques mois.
    Ils partent à Majorque à la recherche d’un climat doux, Frédéric est malade. Mais ils y arrivent à la saison des pluies, et Chopin recommence à tousser. Il se croit poursuivi par des fantômes dans ces immenses couloirs, et sur le piano envoyé par Pleyel, il travaille sans discontinuer. Ils reviennent à Nohant. Leur liaison a désormais un caractère conjugal : stabilité, imperméabilité réciproque, récriminations et jalousies, mais accord implicite. Entre George et ses deux enfants Chopin aura l’illusion d’un foyer […]
     
    Au cœur de ce que l’on a souvent appelé le « secret  de Chopin », l’emploi du « rubato », cette liberté de mouvement comportant l’altération du temps dans certains passages afin de souligner l’expression. […]
    Temps dérobé, mesure souple (en général à la main droite), le rubato donne à la phrase mélodique dans la partie chantante un accent de terroir en soulignant l’expression. Mais lui-même, dans une formule célèbre, limite les risques d’une interprétation trop poussée d’une telle licence : « Que votre main gauche soit votre maître de chapelle et garde toujours la mesure » […]
     
    C’était un sensible, oui, mais comme peut l’être un très grand poète : à partir d’un langage original, entièrement dominé, et aussitôt identifiable. Chopin est en plein romantisme, tant par son caractère, ses goûts littéraires et artistiques, tourné vers le XVIIIe siècle. Par ses réticences personnelles face à certains témoins de son temps, il est sinon un classique, du moins un être cultivant l’intériorité, étranger à tous les messianismes, à tous les déballages prophétiques. Le premier musicien, à coup sûr, à avoir exprimé de façon persuasive son identité personnelle. Dans ces alternatives de passion et d’exigence formelle qui forment la structure de presque chaque morceau, il dessine peu à peu, par touches successives, son paysage intérieur. […]
     
    Sur le plan de la création, et alors qu’il approche de la fin, Chopin est déjà entré dans cette phase où, échappant à l’anxiété et aux fantasmes morbides, il se tourne paradoxalement vers la joie et la lumière méditerranéennes. C’est l’année suivante (1845) la merveilleuse Barcarolle, qui unit au thème  ondin le chant du timonier et le balancement des eaux du Switez.
     

     

     
     
    Il meurt à Paris le 17 octobre 1849, où il repose au cimetière du Père Lachaise.
     
    Extrait du Dictionnaire Larousse de la musique.

     

     

     

     

    TOMBEAU DE CHOPIN P7RE LACHAISETombe de Chopin au Père Lachaise

    (Image du Web)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0001Petite fille à la gerbe (1888) par Pierre-Auguste Renoir.

    (Musée d’Art Moderne Säo Paulo)

     

     

    Poème pour une petite fille…

     

    Je me sens toute petite, parfois, toute pauvre gosse. Je suis triste. Pourquoi ?

    Pourquoi ? Je ne sais pas pourquoi cette mélancolie qui m’étreint parfois si fortement ? Ma vieille amie me dirait en secouant sa jolie tête, spirituelle sous ses cheveux d’argent : « Ce n’est rien. C’est un peu de jeunesse. »

    Ce n’est pas très gai tous les jours d’être jeune, ma pauvre chérie. La jeunesse, c’est la période la plus difficile, la plus compliquée de la vie. Celle où vous lui demandez trop et où elle vous donne trop peu…

    A dix-huit ans, on veut tout. La vie paraît un festin : va-t-on le commencer par des miettes ? On veut tout le bonheur, tout l’amour… Tout. On est faible, mais orgueilleux. Lorsque follement on convoite un astre, on ne se contente pas d’un rayon…  On désire le jardin tout entier et non pas une fleur.

    Oh ! plus tard, bien plus tard, on est humble, on est plus sage ; on se satisfait parfois d’une seule corolle à demi effeuillée, d’un pétale, d’un coin de ciel bleu entre deux orages.

    HOUVILLE.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  
     
     
     
     
     
    LES MASSACRES DE LA REVOLUTION FRANCAISE…
     
    L’EGLISE SAINT-JOSEPH-DES-CARMES.
     
     
     
     
     
    numérisation0005Eglise Saint-Joseph-des-Carmes
     
    (Paris)
     
     
     
    C’est la première église consacré au saint. Un patronage dû aux carmes déchaux qui arrivent à Paris en 1610 à la demande de Marie de Médicis. Celle-ci les installe à la campagne… A cette époque, la ville ne s’étendait pas au-delà du Sénat, la propriété était immense et donnait sur les vergers de la régente.
     
    Les religieux souhaitaient bâtir la chapelle conventuelle dans l’esprit suscité par le concile de Trente (1545-1563) : loin de l’austérité des réformateurs protestants, l’Eglise venait de réaffirmer la bonté de la création et l’espérance d’un salut offert à tous les hommes.
     
    Avec sa façade aux allures de temple antique, elle est le prototype d’une église « à la romaine », et dès l’entrée, les représentations picturales des saints du Carmel accompagnent le visiteur dans un itinéraire vers Dieu.
     
    Ses fenêtres hautes sans vitraux laissent largement entrer la lumière naturelle qui oriente le regard vers le maître-autel dominé par un tabernacle flamboyant qui vient glorifier le mystère de l’eucharistie. […]
     
     
     
    UNE CHAPELLE DEVENUE PRISON.
     
     
     
    Mais dans cet édifice tout orienté vers la paix du Ciel et la rencontre avec Dieu, l’Histoire va basculer quand, le 10août 1792, le Roi de France est renversé et enfermé à la Tour du Temple. […]
     
    […] De nombreuses mesures sont prises : renforcement policier, suppression des journaux aristocrates et aussi arrestation de prêtres réfractaires. […]
     
    L’Abbé Bardet consigne l’évènement dans un manuscrit déposé aux Archives de France de la Compagnie des Jésuites : « Je fus arrêté le 21 du mois d’août, à 10 heures du matin, dans la maison de Monsieur le Comte de Mallet […]
     
    […] Le commissaire revint à dix heures du soir… Il écrivit qu’il me faisait conduire sous bonne et sûre garde, aux Carmes… J’arrivais à deux heures et demie à l’église des Carmes, 93e détenus ».
     
    Dans la nef la vie des prisonniers s’organise. Nicolle de Monts raconte : «  On a commencé ici sans rien, sans que rien ne soit organisé. Au bout de deux jours, les habitants ont prêté des matelas, ils ont payé un traiteur… Les conditions de détention étaient très dures. »
     
    Début septembre 1792 dans la nef transformée en prison ils sont entre 150 et 160 à s’entasser. Ceux que les insurgés parisiens  inquiets considèrent comme des menaces sont, pour la plupart, des hommes de paix qui veulent simplement rester fidèles au pape, parmi eux se trouvent trois évêques.
     
    Le dimanche deux septembre, il fait très chaud et, craignant des épidémies, on autorise les prêtres à sortir dans les jardins. Un certain nombre d’entre eux célèbrent l’office dans la chapelle de la Vierge. C’est là que les massacres commencent. Des coups de feu retentissent et les sans-culottes investissent les lieux, portés par une violence acharnée. Certains prêtres s’enfuient, d’autres se réfugient dans la coupole et y resteront cachés plusieurs jours recroquevillés sur des poutres.
     
    Après le déjeuner les massacres recommencent. Un simulacre de jugement est organisé. Un commissaire installé face à un registre leur demande de prêter serment. La plupart refusent. Ils passent alors la porte et sont abattus là, à coup de baïonnettes ou d’épées. En deux heures 115 prêtres trouvent la mort. Une femme et trois enfants, vraisemblablement venus apporter de la nourriture périront avec eux.
     

     

     

    numérisation0006Le massacre des prêtres au couvent des Carmes

    Gravure du XVIIIe siècle

    (Collection privée)

     

    Pour Jérôme Alexandre, théologien, auteur d’un essai sur le martyre, cette persécution inaugure : « Une forme moderne d’opposition au Christianisme qui commence à la révolution et qui se retrouvera dans tous les régimes totalitaires du XXe siècle : des croyants sont conduits à la mort massivement, sans jugement, aveuglément. »

    La pierre garde aujourd’hui encore la trace indélébile du sang laissé par les sabres et les baïonnettes. Bien des années plus tard en 1850 on retrouve les corps des suppliciés jetés dans le puits encore situé sur la propriété des Carmes. C’est dans la crypte, devenue chapelle ardente, que ces ossements seront déposés. Les Martyres sont béatifiés en 1926, une croix blanche est érigée dans le jardin, qui rappelle le témoignage de ceux qui ont péris à cause de leur attachement au Christ.

    Dans un pays qui perd la mémoire de ses racines chrétiennes, ces martyres, exécutés en pleins cœur de Paris, rappellent l’engagement dans la foi de tout un peuple. Un témoignage qui ne s’effacera pas et qui s’impose malgré tout dans l’histoire de la France d’aujourd’hui.

    Marie-Anne CHERON

    Extrait de : Famille Chrétienne.

     

    Note de liviaaugustae : Certains politiques nous vantent la « REVOLUTION » !

    Quand on pense à tout le sang que cette révolution a fait couler.

    A tout le patrimoine mobilier et immobilier partis en fumée ou acheté (et/ou volé) par des étrangers.

    A toutes les grandes fortunes parties Outre-Atlantique, les Dupont de Neumours et tant d’autres…

    A l’Elite intellectuelle qui a fuit la terre de France, terre de leurs aïeux.

     Je trouve cela inconvenant, de la citer en exemple !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  
     
     
     
     
    SARAPIS.
    UN DIEU GREC EMPRUNTE AUX EGYPTIENS ET ADOPTE PAR LES ROMAINS.
     
     
     
     
     
     
    numérisation0002Buste de Sarapis (copie romaine d’un original grec du IVe siècle avant J.C. qui se trouvait dans le Sarapeion d’Alexandrie.
     
    (Musée du Vatican)
     
     
     
    En arrivant en Egypte, les grecs et les romains rencontrèrent un peuple religieux, aux cosmogonies, aux rites et au clergé bien organisés, mais déroutant.
     
    Au fil des siècles, ils adoptèrent nombres de croyances égyptiennes établissant des parallèles entre les trois religions : Thot fut assimilé à Hermès et à Mercure, Hathor à Aphrodite et à Vénus, Osiris à Dionysos et à Bacchus etc… Isis fut parée de tous les pouvoirs et son culte connu un grand succès dans le monde greco-romain.
     
    Afin de réunir Grecs, Romains et Egyptiens dans une même croyance, on créa une nouvelle divinité : inspiré par Osor-Hapi, le Dieu taureau de Memphis. On forgea l’image de Sarapis, Dieu bienfaisant et guérisseur qui, nous disent Tacite et  Plutarque, rassemblait les qualités et les pouvoirs de Zeus (Jupiter), Hadès (Pluton), Asclépios (Esculape) et Osiris.
     

     

     

     

     

     

    numérisation0003Buste colossale de Sarapis. Art Romain époque Impériale.

    (Musée du Louvre)

     

     

     

     

     

    numérisation0004Détail de la tête colossale.

    (Musée du Louvre)

     

    Son iconographie officielle fut immédiatement fixée et elle le resta ainsi jusqu’à l’avènement du christianisme : Sarapis est aisément identifiable à sa barbe et au cinq mèches qui lui couvrent le haut du front (certains Empereurs comme Septime Sévère se feront représentés coiffés comme lui), il est souvent coiffé d’une corbeille, un calathos, symbole de prospérité. Pour les greco-romain, Salapis prit la place d’Osiris, il forma une nouvelle triade avec Isis et Harpocrate.

     

     

     

     

     

    numérisation0005Sarapis à la barbe bouclée est assimilé ici à Mercure, comme l’indique les deux ailettes qui ornent son front. Il est Hermosarapis et conjugue les qualités des deux divinités.

    (Début de l’époque impériale Alexandrie Musée Greco-romain)

     

     Témoignage du succès considérable de leur culte les nombreux exvotos et statues de Temples, laissés par les greco-romain. Au fur et à mesure que l’on avance dans l’Empire romain, les pouvoirs se concentrent ainsi en la personne d’un seul Dieu, traduction d’un mouvement qui favorisera bientôt l’éclosion et le succès des religions monothéistes et notamment du Christianisme.

    De grands sanctuaires furent consacrés à Sarapis à travers tout l’Empire dont le plus important était à Alexandrie sur les hauteurs e la ville, sans cesse agrandi et embelli jusqu’à sa destruction par l’évêque Théophile en 391 après J.C.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire