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    LE TABLEAU DU SAMEDI…

     

     

    HENRI LEBASQUE.

     

     

     

     

     

    Lebasque autoportraitAutoportrait

     

     

    Issu d’une famille modeste, Joseph, Henri, Baptiste Lebasque, peintre post-impressionniste français, naît en 1865 à Champigné, (Maine et Loire).

    Il s’inscrit à l’Académie Colarossi en 1886. Il collabore avec Ferdinand Humbert aux fresques du Panthéon durant six ans.

    Il expose à la Société des Artistes Français indépendants et se lie d’amitié avec Maximilien Luce et Paul Signac. Il expose à la société nationale des Beaux-Arts et rencontre Pissaro en 1902, qui aura sur lui une grande influence. Il voyage et rencontre Turner à Londres. En 1903, l’Etat lui achète « Le goûter sur l’herbe ».

    En 1930, il achète la maison de la rue des Danys au Cannet où il fréquente Dunoyer de Segonzac et Bonnard.

    IL y meurt en 1937, et y est enterré.

     

     

     

     

     

    Henri-LEBASQUE-La-Plage-300x250La Plage.

     

     

     

     

     

    LEBASQUE-henri-8Nu endormi.

     

     

     

     

    LEBASQUE-Henri-2Nu endormi.

     

     

    LEBASQUE-Henri-3Nu endormi.

     

     

    Toutes ces dames ont vraiment très chaud !  Aucun vêtement ne traîne à portée de main, durant la sieste.

    A la plage, cependant, elles portent pudiquement un maillot…

    Mais je trouve les couleurs des tissus des sofas, des coussins et de la nature, somptueuses autour d’elles, le peintre a-t-il vraiment voulu peindre des femmes nues, ou sont-elles  là, pour faire valoir les alentours ? Certains visages sont cachés, ou le modèle est carrément retourné… ?

    Ce « tableau du samedi », me fait découvrir beaucoup de peintres dont j’ignorais jusqu’à l’existence !

    Je  remercie  Melly,  grâce à qui je découvre toutes ces beautés !

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     


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    PAUSE

    Petite vacances hivernales…

    Rendez-vous vers le 26 janvier !

     

     

     

     

     


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    Chemin bordé de fleurs

    Un coup de dés jamais n’abolit le hasard…

     

     

    Un coup de dés jamais n’abolit le hasard, mais c’est la ligne droite qui s’en charge. La ligne droite, graphique de notre époque, est le plus court chemin entre l’homme et l’ennui.

    Faut-il s’étonner qu’épris ainsi de lignes droites, tout nous conduise à la neurasthénie ? La ligne droite c’est le baron Haussmann, les tunnels, le système métrique, les routes départementales, le métro, les poteaux et le pardessus des percepteurs.

    La ligne courbe, ce sont les rivages, les collines, les seins et la musique ; et les paupières sur les yeux, et les gestes que font les allées autour des roses, et le mystère de l’anneau autour de Saturne, et le réseau des méridiens autour des sphères.

    Ce sont les bouquets d’autrefois, entourés de dentelle. Ce sont les coquillages, ce sont les fleurs, ce sont les fruits.

    La ligne droite engendre la vitesse, et la vitesse est le plus court chemin entre l’ennui et la mort.

    La ligne courbe engendre la lenteur, source de toute fantaisie et de toute découverte.

    La vitesse est aveugle ; la lenteur n’est que regards. La vitesse est indigente et la lenteur comblée. Aller vite, c’est coucher à Cannes, ce soir, dans un palace. Aller lentement, c’est arriver par les circuits du désir et du songe aux pâles petites auberges qui s’appellent encore : L’Ecu de France, Le Cheval Blanc ; c’est ouvrir la fenêtre sur le rire de gorge des fontaines, sur les ronds tilleuls, ces pommes de feuillage, et penser : « Ah ! que la lune est molle, et ronde, et blonde, sur ce coteau ; qu’il sera doux de cheminer sous les paresseux arceaux de cette longue et phosphorescente nuit ! »

    On dit : « le supplice de la roue. Le supplice, ce n’est pas la roue, c’est la barre droite qui frappe sur la roue. Droits sont les rayons, les tangentes, les cigarettes, les flèches. Mais l’astre est plus beau que son rayon, la sphère humilie la tangente, les ronds qu’on fait avec la fumée expliquent pourquoi l’on fume, et si la flèche tue, l’arc est divin. Lancée droit, c’est par les cercles qu’elle propage dans l’eau qu’une pierre atteint l’infini. La ligne droite blesse ; la ligne courbe berce. Les fées et les enfants dansent en rond. La ligne droite, c’est le bras détendu pour frapper. La ligne courbe, c’est le bras replié pour aimer.

    Germaine BEAUMONT

    Extrait de : Si je devais…

     

    Et rien n’a changé ! La vitesse dont parle G. Beaumont (50 ou 60km à l’heure environ, à son époque, était de la grande vitesse), aujourd’hui (180km vitesse limitée)…

    Plus de petites auberges du Cheval Blanc, encore moins d’Ecu de France ! Mais des Sofitel, etc…

    Tous les hôtels se ressemblent, partout où l’on va, ce sont des « chaînes » ! Et combien elles nous enchaînent…

    Et pourtant il y a toujours de belles fontaines avec des rires de gorge, et des collines rondes qui se dorent au soleil, et de paresseux arceaux de nuits phosphorescentes !

    Allons lentement, regardons de toutes nos pupilles rondes les paysages qui défilent tranquillement, qu’allument parfois un champ de blé rutilant d’or, ou les lumières tranquilles des maisons paisibles, alignées le long des départementales, que l’on préférera au quatre voies à hauts risques…

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE BAPTEME DU CHRIST

    (Aujourd’hui les catholiques fêtent le Baptême du Christ)

     

     

     

     

     

    numérisation0002Le Baptême du Christ est une sculpture en stuc de Johann Joseph Christian, en l’église de l’abbaye bénédictine d’Ottobeuren en Bavière

    (XVIIIe siècle)

     

    Lumière Baroque :

    L’Allemagne du Sud (Bavière, Franconie, Souabe, Wurtemberg) autour des Alpes et du Danube possède un foisonnement d’église et d’abbayes réalisées par les plus grands artistes ; c’est un sommet baroque européen.

    Ottobeuren est le plus grand monastère bénédictin d’Allemagne. Il fut fondé au VIIIe siècle, mais entièrement reconstruit de 1711 à 1768.

    La nef a une particularité rare : elle est orientée vers le sud et non vers l’est. Ainsi, la lumière du soleil couchant y progresse latéralement et éclaire successivement toutes les statues d’anges et de saints du côté est (gauche), dont certaines sont des chefs-d’œuvre.

    Cela les rend comme vivantes.

    De même le matin pour le côté occidental (droit). Le Baptême est donc éclairé le soir.

     

    L’artiste :

    Un maître de l’art du stuc, Johann Joseph Christian (176-1777) est un bavarois né sur les bords du Danube. Il travailla  à Ottobeuren pour les bénédictins de 1755 à 1768, sculptant dans le stuc et le bois les stalles, les statues sur les autels, l’orgue de chœur, le mobilier, en collaboration avec un autre artiste remarquable, Johann-Michael Feichtmayr.

    Ils avaient déjà travillé ensemble dans une autre somptueuse abbaye, Zwiefalten, et Christian décora ensuite de nombreuses églises paroissiales, de pèlerinage ou conventuelles dans toute la Bavière.

    Avec les frères Assam, Jean-Baptiste Zimmermann, Straub, Günter, Schmädl, Christian a porté au plus haut niveau l’art su stuc (poudre de marbre agglomérée avec de l’eau, moulée, et qui devient si dure qu’on peut la sculpter comme le marbre). Cependant, sa légèreté autorise la virtuosité et toutes les audaces de formes. Les églises d’Allemagne sont décorées selon cette technique, car le marbre d’Italie était trop lourd pour le faire venir de si loin.

     

     

     

     

     

    numérisation0001Dans la lumière de l’Esprit Saint.

    A la croisée du transept, face à la chaire du prédicateur qu’il équilibre, le groupe du Baptême du Christ (de taille humaine) qui surmonte les fonds baptismaux est le second aboutissement visuel de la nef après le maître-autel.

    La niche en stuc de style rocaille est traitée comme une grotte au bord du Jourdain, avec des stalactites. Dans une gloire de nuages environnée d’anges, apparaît la colombe du Saint-Esprit, dont un rayon doré descend très bas sur la tête de Jésus agenouillé.

    Son attitude est empreinte d’une extraordinaire noblesse dans l’humilité, de respect pour son Père qui se manifeste en cet instant. Son visage, d’une grande beauté, est paisible et légèrement souriant.

    Jean-Baptiste, qui tient une mince croix dorée à laquelle est accroché un phylactère (banderole) où est écrit Agnus Dei, est un prophète inspiré, aussi mouvementé dans son attitude que le Christ est immobile. A demi-agenouillé sur un rocher, il verse d’une coquille quelques gouttes d’eau sur le front de Jésus. Il semble pencher vers les fidèles qui célèbrent en dessous le sacrement du baptême.

    Marie-Gabrielle LEBLANC

    Extrait de : Famille Chrétienne

     

     

    C’est tout simplement : Sublime !

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE TABLEAU DU SAMEDI

     

     

     

     

    PgfisherPAUL GUSTAVE FISCHER

    (1860-1934)

     

     

     

    Paul Gustave FISCHER, est un peintre danois, il naît à Copenhague en 1860.

    C’est tout les renseignements que j’ai pu glaner sur lui…

     

     

     

     

     

    Paul Gustave Fischer - The Artist Painting En Plein AirL’artiste à la campagne.

     

     

     

     

     

    792px-Paul Fischer A Day At The BeachJournée à la plage

     

     

     

     

     

    Fischer Badende Kvinder -The Bathers-Les baigneuses

     

     

     

     

     

    FISCHER-paul-1Bain de soleil

     

     

    Tandis que le soleil monte, les maillots tombent, la journée à la plage se passe en tenue d’Eve, allongées au soleil, provision de vitamines, pour l’hiver danois…

    Il est vrai, que le nudisme se pratique  beaucoup dans les pays nordiques, et Fischer a peint les bains de soleil, que l’on prend apparemment toujours nu.

     Heureusement pas d’Adam nu en vue !

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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