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    Poème

    Farniente : Romero Redondo.

     

    A UNE ROBE ROSE

     

    Que tu me plais dans cette robe

    Qui te déshabille si bien,

    Faisant jaillir ta gorge en globe,

    Montrant tout nu ton bras païen !

     

    Frêle comme une aile d’abeille,

    Frais comme un cœur de rose-thé,

    Son tissus caresse vermeille,

    Voltige autour de ta beauté.

     

    De l’épiderme sur la soie

    Glissent des frissons argentés,

    Et l’étoffe à la chair renvoie

    Ses éclairs roses reflétés.

     

    D’où te viens cette robe étrange

    Qui semble faite de ta chair,

    Trame vivante qui mélange,

    Avec ta peau son rose clair ?

     

    Est-ce à la rougeur de l’aurore,

    A la coquille de Vénus,

    Au bouton de sein près d’éclore,

    Que sont pris ces tons inconnus ?

     

    Ou bien l’étoffe est-elle teinte

    Dans les roses de ta pudeur,

    Non ; vingt fois modelée et peinte,

    Ta forme connaît sa splendeur.

     

    Jetant le voile qui te pèse,

    Réalité que l’art rêva,

    Comme la princesse Borghèse

    Tu poserais pour Canova.

     

    Et ces plis roses sont les lèvres

    De mes désirs inapaisés,

    Mettant au corps dont tu les sèvres,

    Une tunique de baisers.

    Théophile Gautier


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    Billet

    Le premier dimanche de janvier, jour des rois

    Les magasins commencent à proposer des galettes des rois dès la mi-décembre. Autrefois, ce fameux gâteau ne se partageait et ne se mangeait que le premier dimanche de janvier, jour anniversaire de l'adoration des Rois mages devant l'enfant Jésus, dans la crèche. Fêter les rois, c'était se souvenir de ces rois d'il y a deux mille ans et de leur longue marche depuis la Perse.

     

     

    Billet

    De quand date la galette ?

    On ne sait pas au juste depuis combien de temps existe la galette des rois. Au moins depuis 1311, car elle est évoquée cette année-là dans un texte rédigé à Amiens. Elle a la forme ronde du soleil, puisque Jésus est décrit comme la lumière de Dieu donnée aux hommes. On devenait roi ou reine d'un jour, la fève et la galette étant en quelque sorte le dernier cadeau du cycle de Noël, depuis le début de l'Avent jusqu'à l'Épiphanie.

     

     

    Billet

    Et la fève ?

    Si elle porte ce nom, c'est parce qu'on plaçait à l'origine une véritable fève, un haricot blanc ou un pois chiche dans le gâteau. Les premières fèves en porcelaine ne sont apparues qu'après le Second Empire, en 1875. Au départ, elles étaient fabriquées selon des modèles en nombre restreint, évoquant la chance (trèfle, fer à cheval), la richesse (voiture), l'amour (roi ou dame de cœur), le pouvoir (reine, couronne, château) ou, bien sûr, la vertu (Enfant Jésus).

    À partir des années 1960, les formes, les motifs, les couleurs et les matières se sont multipliés à tel point que tout est possible ! L'imagination est laissée libre et des collectionneurs rassemblent désormais des milliers de figurines différentes.

    Enfin, la fève n'était pas autrefois cachée dans la galette mais dans un sac où l'on mélangeait par exemple un haricot noir ou rouge au milieu de haricots blancs, autant au total que de personnes présentes. C'était, comme aujourd'hui, un enfant qui " tirait les rois " : il plongeait la main dans le sac et sortait un par un les haricots du sac en nommant les convives. Lorsqu'il sortait la fève noire ou rouge, on s'écriait " Vive le roi ! " et on fêtait tout le jour celui que le sort avait désigné. Le gâteau n'était partagé qu'ensuite.

     

     

    Billet

    La part du pauvre

    On dit souvent qu'il faut découper la galette en prévoyant une part de plus qu'il n'y a de convives : c'est la fameuse " part du pauvre ". Autrefois en effet, les plus malheureux allaient ce jour-là de porte en porte demander  " La petite part, La petite bouchée, La part du Bon Dieu, Pour l'amour de Dieu ". Gare à celui qui ne voulait rien offrir ! Les quêteurs chantaient férocement :

    " Si vous ne voulez rien nous donner,
    Nous irons au jouc aux poules,
    Nous prendrons tous vos chapons. " (Poitou)

    Ou bien :

    " Que Dieu vous donne
    Diarrhée mortelle
    Jusqu'à l'autre Noël ! " (Charentes)

    En revanche, les pauvres chantaient un remerciement s'ils étaient bien reçus :

    " Salut à Messieurs et Dames d'honneur,
    Je vous donne le bonsoir de grand cœur 
    Divertissez-vous bien dedans ce saint jour. "

     

    Textes images Internet

     

    Je ne sais si ces choses sont vraies !

    Que l’on donne aux pauvres, c’est très bien, mais si ces derniers, vouent aux gémonies les gens qui ne leur donnaient rien, pour une raison X, je trouve cela un peu déplacé.

    La charité ne s’extorque pas, elle s’offre !

     

    Cette année, mon pâtissier, a choisit des petits « bibis », en guise de fèves. J’ai déjà récolté : une capeline ornée de fleurs, un bonnet de marin à pompon rouge, et un joli panama… Ma petite fille en fait collection.

    J’ai vu sur internet, qu’une collectionneuse, avait gardé depuis sa plus tendre enfance, toutes les fèves trouvées dans les galettes. Les dites fèves remplissaient, une pièce entière sur les murs de laquelle courraient des étagères tapissées de rose bonbon. C’était hallucinant !

    Il paraît que cette collection vaut des millions d’euros, tant mieux pour ses héritiers…

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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    Humeur

    Le dernier chemin…

     

    LE DERNIER CHEMIN

    Il à neigé des ans sur leurs têtes qui branlent.

    La vie a buriné des sillons sur leurs fronts.

    Leurs gestes sont maladroits,

    Et leurs mains qui s’avancent ;

    Tremblent de ne pas rencontrer, une autre main amie.

    Ils s’en vont deux par deux,

    L’un soutenant l’autre,

    D’un pas qui hésite, et qui n’en finit pas,

    Qui a peur d’arriver, ou finissent les pas.

    Ce monde ne leur donne rien,

    Que la peur d’exister.

    Ils vont les petits vieux, isolés deux par deux.

    Sur la dernière route,

    La plus dure de toute !

    Liviaaugustae

    (Poème déjà publié en 2010)

     

     

    LA MINISTRE DE LA « SANTE »  CONCOCTE UNE LOI QUI PERMETTRA DE « TUER » A L’HÔPITAL  EN TOUTE LEGALITE !

    Est-ce vraiment un progrès ?

     

     Si je réédite ce poème, que j’ai écrit il y a longtemps, (après la mort de mes parents), c’est tout simplement que le scandale de l’EUTHANASIE, me choque, me bouleverse, car je me demande avec angoisse, si l’on ne « tuera » pas, dans un hôpital, de vieux parents, de vieux amis, ou moi-même, devenus aujourd’hui « trop chers » à soigner…

    Car, je crois que derrière le slogan : «MOURIR DANS LA DIGNITE », se cache beaucoup de choses peu avouables… 

    -      Un vieux père tarde à mourir, les enfants veulent hériter !

    -      Piquons-le !

    -      Un conjoint malade, handicapé, empêche de vivre librement !

    -      Piquons-le !

    -      Un enfant naît infirme, cela coûte cher et pourrit la vie !

    -      Piquons-le !

    Ce ne sont que quelques exemples, la liste est longue !

    Comment cela finira-t-il ?

    Finirons-nous tous « piqués » comme les chiens et les chats dont personne ne veut ???

    Liviaaugustae


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    Fête

    Adoration de Fra Angelico

    (National Galery of Art Washington)

     

     

    « Les trois Rois arrivent avec une suite nombreuse avec un brillant cortège ; ils sont devant la cabane où est né le Seigneur Jésus… Ils fléchissent le genou, ils adorent l’Enfant.

    Combien grande était leur foi ! Comment croire, en effet, que ce pauvre petit, si misérablement vêtu, relégué dans un si triste lieu, était un Roi et le vrai Dieu ?

    Et cependant ils le crurent. »

    Bonaventure

     


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    POUR LE TABLEAU DU SAMEDI

     

     

     

     

     

     

    Art

    Henri Joseph Charles Cordier, est un sculpteur français, né le 1er novembre 1827 à Cambrai et mort  le 29 avril 1905 à Alger.

     

     

    Art

    Le Printemps…

     

     

     

    Art

    L’Eté…

     

     

     

    Art

    Capresse des colonies (1861)

    (Musée d’Orsay)

     

     

     

    Art

    La Juive d’Alger.

     

    Images et texte : Wikipédia

     

     

    Ma préférence va aux deux premiers bustes, le Printemps, avec sa tresse fleurie de roses en bouton et l’Eté, coiffée d’épis de blé et de fleurs des champs emmêlées…

    Deux bustes, plein de finesse, et de grâce.

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     


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