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    Printemps toujours…

     

     

    Des Saisons et des Jours.

    Adonis, de John William Waterhouse

    (1900)

    Dans la mythologie grecque, Adonis symbolise la mort et le renouveau de la nature. Il est aimé à la fois d’Aphrodite  et de Perséphone.

    Au cours d’une chasse, il fut tué par un sanglier, envoyé par Artémis. Et des gouttes de son sang jaillirent des anémones rouges…

    Les romains avaient adopté le mythe d’Adonis, tel quel, et le poète Ovide en parle dans ses « Métamorphoses ».

     

    « Avril a regardé la vieille terre

    Et prrr !… elle redevient jeune fille

    Encore un avril, encore un renouveau…

     

    Chaque année dans la mousse des talus,

    La primevère, pâle de sommeil,

    Rouvre les yeux ; chaque année,

    L’anémone, fleur du vent,

    Ecarte son linceul de feuilles mortes,

    Et ressuscite, blanche et rose… »

    Périé.


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    Les fleurs des champs…

     

     

    Poème

    Daisies

    (William Bouguereau 1894)

    (Image wikipédia)

     

     

    Camélia et pâquerette…

     

    On admire les fleurs de serre

    Qui loin de leur soleil natal,

    Comme des joyaux mis sous verre,

    Brillent sous un ciel de cristal.

     

    Sans que les bises les effleurent

    De leurs baisers mystérieux,

    Elles naissent, vivent et meurent

    Devant le regard curieux.

     

    A l’abri de murs diaphanes,

    De leur sein ouvrant leur trésor,

    Comme de belles courtisanes,

    Elles se vendent à prix d’or.

     

    La porcelaine de la Chine

    Les reçoit par groupes coquets,

    Ou quelque main gantée et fine

    Au bal les balance en bouquets

     

    Mais souvent parmi l’herbe verte,

    Fuyant les yeux, fuyant les doigts,

    De silence et d’ombre couverte,

    Une fleur vit au fond des bois.

     

    Un papillon blanc qui voltige,

    Un coup d’œil au hasard jeté,

    Vous fait surprendre sur sa tige

    La fleur dans sa simplicité.

     

    Belle de sa parure agreste

    S’épanouissant au ciel bleu,

    Et versant son parfum modeste

    Pour la solitude et pour Dieu.

     

    Sans toucher à son pur calice

    Qu’agite un frisson de pudeur,

    Vous respirez avec délice

    Son âme dans sa fraîche odeur.

     

    Et tulipes au port superbe,

    Camélias si chers payés,

    Pour la petite fleur sous l’herbe,

    En un instant, sont oubliés !

     

    Théophile Gauthier (Emaux et camées)

     

    Une ode à la simplicité, ces petites fleurs des champs souvent  ignorées,  représentent à mes yeux, une chose essentielle de la vie, que l’on met de côté au profit de gadget en tout genre, de l’argent, du sexe, etc… qui procure des paradis fictifs, sans joie, sans bonheur, sans idéal !

    Et l’homme se perd dans les méandres matérialistes d’une vie compliquée.

    Les petits enfants cueillent parfois, dans l’herbe au printemps, ces toutes petites fleurs, pour les offrir à leur maman, ou à leur mamie, j’ai eu le grand bonheur, de recevoir plusieurs fois de la part de ma petite fille, des bouquets, fait  de toutes petites pâquerettes, au cœur rose, cueillies par ses soins, je les ai disposées  dans un petit verre, et les ai gardé 3 longs jours.

    Voilà, une chose essentielle de la vie et qui m’a procuré une immense joie !

    Liviaaugustae


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    1er Avril…

    Et le temps continue de dérouler son écheveau,

    Mars s’est éteint, voilà avril qui vient…

     

     

     

    Des Saisons et des Jours

    (Image wikipédia)

     

    Les alouettes éveillent l’aube joyeuse,

    Volent l’aile couverte de rosée ;

    Le merle dans son feuillage de midi

    Fait résonner les échos des grands bois ;

    La grive sauvage, par ses notes nombreuses,

    Assoupit le jour somnolent, par ses chants.

    Dans l’amour et la liberté ils se réjouissent,

    Sans oppression et sans souci.

     

    Sur la rive fleurit le lys,

    Sur les pentes, la primevère,

    L’aubépine éclot dans la clairière,

    Et la prunelle se vêt d’une blancheur laiteuse.

    Burns

     


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    Ballades de la Rome antique…

     

     

    Antiquité

    Horatius, défendant le pont Sublicius.

    (Illustration des ballades de la Rome antique 1891)

     

    Horatius Cocles dit : le borgne.

     

    Héros légendaire romain, qui défendit, avec deux camarades, le pont Sublicius, (seul pont qui traversait le Tibre), contre l’armée étrusque du général Porsenna en 507 avant J.C.

    Pendant qu’Horatius repoussait les étrusques, les romains abattaient le pont derrière lui.

    Après avoir renvoyé ses camarades, Horatius, assura  seul, la défense, jusqu’à ce que le pont s’effondre.

    Il nagea ensuite dans les vagues du Tibre au milieu des flèches ennemies.

    L’Etat de la jeune République romaine, érigea une statue en son honneur au Comitium.


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