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    Au coeur de l'Histoire...

    Donjon de Beaugency du Xe siècle…

     

    Longtemps le seul pont existant entre Blois et Orléans fut celui de Beaugency, ce qui suffit à faire de la forteresse un enjeu stratégique d’importance. Son château se devait de résister à tous les assauts comme l’illustre la forte constitution du donjon du 10e siècle qui en fait l’essentiel.

    Deux fois dans l’histoire, la cité  et le château de Beaugency virent se tenir en leurs murs un concile appelé à se pencher sur les problèmes conjugaux du roi de France.

    Une première fois, en 1104 l’assemblée des évêques excommunia le roi Philippe 1er, coupable d’avoir répudié la reine pour convoler avec Bertrade de Montfort, elle-même marier au comte d’Anjou.

    En 1152 fut prononcé, sous prétexte de consanguinité, l’annulation du mariage de Louis XII et d’Aliénor d’Aquitaine : en réalité les époux revenaient de croisades et la reine avait mis à profit la pieuse expédition pour se laisser séduire par son oncle, Raymond de Poitiers prince d’Antioche. La fautive attendit la décision dans le donjon carré du château, et la chronique rapporte qu’elle perdit connaissance en l’apprenant. Cependant, quelques semaines plus tard Aliénor épousait Henri Plantagenêt, lui amenant en dot toutes les terres du Sud Ouest de la France.

    L’on ne mesura vraiment les conséquences de ce concile que deux ans après, quand Henri devint roi d’Angleterre : la guerre de cent ans était en germe dès cette date et il est symbolique de remarquer que Jeanne d’Arc avait pratiquement finit de bouter les anglais hors de la Loire, en 1429, quand elle les chassa du château de Beaugency.


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    Le 19 mars, c’est la fête de saint Joseph.

     

    « Il veilla comme un père sur ton Fils unique conçu par la puissance du Saint-Esprit. »

    Préface de la Fête de Saint-Joseph

     

     

     

    Un père et son fils...

    Saint Joseph et l’Enfant Jésus

    Par Francisco de Herrera l’Ancien peint en 1645, né à Séville, son style fait penser à Murillo, qui appartient à la génération suivante, mais en moins doucereux, en bien plus viril. La beauté et la subtilité des teintes de sa palette, l’accord magistral du gris profond, du jaune citron audacieux et du rose tout en douceur, sont d’un grand maître.

    (Musée des Beaux-Arts de Budapest)

     

    Quelle profondeur dans ce tableau émouvant !

    Jésus âgé de 4 à 6 ans, est assis sur un genou de Joseph. Un moment d’intimité entre père et fils. Leurs deux têtes sont toutes proches, Joseph tient Jésus par l’épaule avec affection et respect. Il semble que Jésus soit en train de parler, Il lève les yeux vers son Père des Cieux. Joseph écoute de toute son âme, les yeux baissés, il reçoit les paroles de Jésus dans son cœur. Son beau visage d’homme jeune, fort et doux  (le concile de Trente, achevé en 1563, a demandé que l’on représente saint Joseph jeune), est penché vers celui de l’Enfant divin. Toute la subtilité de leur relation est suggérée : Joseph aide Jésus dans de nombreux apprentissages de sa vie humaine, et Jésus, Fils de Dieu, fait entrevoir à Joseph quelque chose du mystère de la Rédemption. Herrera montre ici à la perfection la paternité adoptive de Joseph.

     

     

     

    Un père et son fils...

    La posture de Jésus et de Joseph rappelle les Vierges de tendresse des icônes. Les peintres espagnols, à la suite de sainte Thérèse d’Avila, aimaient particulièrement prier saint Joseph.

     

     

     

    Un père et son fils...

    Jésus tient une branche d’épines, qui annonce sa Passion et la couronne d’épines dont sa tête sera ceinte.

     

     

     

    Un père et son fils...

    Les fleurs blanches tenues par saint Joseph rappellent son bâton qui a fleuri miraculeusement, indiquant qu’il était choisi par Dieu pour épouser Marie en respectant son choix de virginité.

     

    Marie-Gabrielle LEBLANC

     

     

     

     


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    Me voilà  revenue !

    Je vous remercie pour vos souhaits de bonnes vacances, qui ont été exaucés à 100%,  elles furent très agréables.

    Le temps a été changeant, comme il aime le faire ici, nous  avons eut des jours  avec de la pluie et du vent, d’autres avec de la grêle, et puis ce fût… soleil, ciel bleu et température printanière, nous avons suivi autour du Golfe des chemins creux, bordés d’ajoncs en fleurs sur lesquels des abeilles butinaient déjà!

    Le mardi 10 mars, nous avons fêté l’anniversaire de ma petite fille, la maman a fait de délicieuses madeleines pour le goûter, toute la maison fleurait bon le gâteau…

    Ci-dessous, des photos d’une merveilleuse promenade un jour printanier à Bilherbon quelque part sur le Golfe, senteurs iodées, essences de pins…

     

     

     

    Retour de villégiature...

    Bilherbon, au bord du Golfe…

     

     

     

    Retour de villégiature...

    A marée basse…

     

     

     

    Retour de villégiature...

    Fleurs de Bretagne…

     

     

     

    Retour de villégiature...

    Ajoncs en fleurs décors des chemins creux…

     

     

     

    Retour de villégiature...

    Un ciel de printemps…

     

     

     

    Retour de villégiature...

    Un azur sans nuages…

     

     

     

     

     

     


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