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    Troisième bougie de l'Avent...

     

    Hier, nous avons allumé la troisième bougie de l'Avent

     

    (image internet)

     

     

     

    Je vous offre un évangile de saint Mathieu, (dans les évangiles tout est dit) suivi d'une méditation de François de Salles, qui décrivent si bien ce que nous vivons dans le monde d'aujourd'hui !

     

     

     

    Troisième bougie de l'Avent...

    (image internet)

     

     

     

     

     

    Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu   (Mt 11, 16-19)

     

    En ce temps-là, Jésus déclarait aux foules : « À qui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gamins assis sur les places, qui en interpellent d’autres en disant : “Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.” Jean est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : “C’est un possédé !” Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait. »

     

     

     

    Méditation de saint François de Salles

     

    Aussitôt que les mondains s’apercevront que vous voulez suivre la vie dévote, ils décocheront sur vous mille traits de leur cajolerie et médisance : les plus malins calomnieront votre changement d'hypocrisie, bigoterie et artifices ; ils diront que le monde vous a fait mauvais visage et qu'a son refus vous recourez a Dieu ; vos amis s'empresseront de vous faire un monde de remontrances, fort prudentes et charitables à leur avis : Vous tomberez, diront-ils, en quelque humeur mélancolique, vous perdrez crédit au monde, vous vous rendrez insupportable, vos affaires domestiques en pâtiront ; il faut vivre au monde comme au monde, on peut bien faire son salut sans tant de mystères ; et mille bagatelles.

     

     

     

    Ma Philothée, tout cela n'est qu'un sot et vain babil ; ces gens-la n'ont nul soin ni de votre santé ni de vos affaires. Si vous étiez du monde, dit le Sauveur, le monde aimerait ce qui est sien ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, partant il vous hait. Nous avons vu des gentilshommes et des dames passer la nuit entière, assis plusieurs nuits de suite à jouer aux échecs et aux cartes. Y a-il une attention plus chagrine, plus mélancolique et plus sombre que celle-là ? Les mondains néanmoins ne disaient mot, les amis ne se mettaient point en peine ; et pour la méditation d'une heure, ou pour nous voir lever un peu plus matin qu'a l'ordinaire pour nous préparer à la Communion, chacun court au médecin pour nous faire guérir de l'humeur hypocondriaque et de la jaunisse. On passera trente nuits a danser, nul ne s'en plaint ; et pour la veille seule de la nuit de Noël, chacun tousse et crie au ventre le jour suivant. Qui ne voit que le monde est un juge inique, gracieux et favorable pour ses enfants, mais âpre et rigoureux aux enfants de Dieu ?

     

     

     

    Nous ne saurions être bien avec le monde qu'en nous perdant avec lui. Il n' est pas possible que nous le contentions, car il est trop bigarré : Jean est venu, dit le Sauveur, ne mangeant ni buvant, et vous dites qu'il est endiablé ; le Fils de l'homme est venu en mangeant, et vous dites qu'il est Samaritain. Il est vrai, Philothée ; si nous nous relâchons par condescendance à rire, jouer, danser avec le monde, il s'en scandalisera ; si nous ne le faisons pas, il nous accusera d'hypocrisie ou mélancolie ; si nous nous parons, il l’interprétera a quelque dessein ; si nous nous démettons, ce sera pour lui vileté de coeur ; nos gaietés seront par lui nommées dissolutions, et nos mortifications tristesses, et nous regardant ainsi de mauvais œil, jamais nous ne pouvons lui être agréables. Il agrandit nos imperfections et publie que ce sont des péchés, de nos péchés véniels il en fait des mortels, et nos péchés d'infirmité il les convertit en péchés de malice.

     

     

     

    Laissons cet aveugle, Philothée : qu'il crie tant qu'il voudra, comme un chat huant, pour inquiéter les oiseaux du jour. Soyons fermes en nos desseins, invariables en nos résolutions ; la persévérance fera bien voir si c'est à certes et tout de bon que nous sommes sacrifiés à Dieu et rangés à la vie dévote. Les comètes et les planètes sont presque également lumineuses en apparence ; mais les comètes disparaissent en peu de temps, n’étant que de certains feux passagers, et les planètes ont une clarté perpétuelle : ainsi l'hypocrisie et la vraie vertu ont beaucoup de ressemblance en l’extérieur ; mais on reconnaît aisément l'une d'avec l'autre, parce que l'hypocrisie n'a point de durée et se dissipe comme la fumée en montant, mais la vraie vertu est toujours ferme et constante. Ce ne nous est pas une petite commodité pour bien assurer le commencement de notre dévotion que d'en recevoir de l'opprobre et de la calomnie ; car nous évitons par ce moyen le péril de la vanité et de l'orgueil, qui sont comme les sages femmes d’Égypte, auxquelles le Pharaon infernal a ordonné de tuer les enfants mâles d’Israël le jour même de leur naissance. Nous sommes crucifiés au monde et le monde nous doit être crucifié ; il nous tient pour fou, tenons-le pour insensé.

     

     


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    Regart sur l'art chrétien...

     

    Le Retable du Rosaire

     

    Ce Retable du XVIIe siècle sculpté sur bois par Jean-Marie Molino se trouve dans l'église paroissiale de Naves, en Tarentaise (Savoie).

     

     

     

    Notre Dame du Rosaire est représentée comme une Vierge à l'Enfant couronnée médiévale. Mais à gauche et à droite, figure les deux grands Saints dominicains, Dominique et Catherine de Sienne. La Vierge Marie leur est apparue pour leur remettre le chapelet, et ils ont diffusée cette prière.

     

    Les mystères joyeux se lisent en partant d'en bas à gauche et en remontant : Annonciation, Visitation, Nativité, Présentation et Recouvrement au Temple.

     

    Les mystères douloureux, à droite, de bas en haut : Agonie, Flagellation,Couronnement d'épines, portement de Croix, Crucifixion.

     

    Les mystères glorieux, horizontalement, de droite à gauche : Résurrection, Ascension, Pentecôte, Assomption.

     

    Tout en haut, le Père et le Fils couronnent Marie au Ciel.

     

    Le retable est entièrement doré et argentée à la feuille, ce qui doit donner un avant-goût de la vie éternelle.

     

     

     

    Regart sur l'art chrétien...

    Les colonnes salomoniques torses sont propres à l'art baroque. Avec les petits anges disposés un peu partout et les couleurs éclatantes, elles donnent de la gaieté à la composition.

     

    C'est un autel collatéral, car il n'a pas de tabernacle.

     

     

     

    Regart sur l'art chrétien...

    La Vierge à l'Enfant, couronnée à la manière médiévale.

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     


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    Gérard van Spaendonck

     

    Nicolas-Antoine Taunay

     

     

     

    Gérard (ou Gerrit ou Gerardus) van Spaendonck, né à Tilburg le 22 mars 1746 et mort à Paris le 11 mai 1822, est un peintre et graveur d'origine néerlandaise installé en France spécialiste des peintures de fleurs. Il est l'un des premiers peintres à avoir introduit dans un autre pays d'Europe la tradition de la peinture florale néerlandaise, parvenue à son apogée avec Jan van Huysum.

     

    Spécialiste de la technique du crachis, consistant à ajouter à la gravure des petits points destinés à affiner le rendu des détails et à nuancer les couleurs, il privilégiait l'aquarelle par-dessus la gouache en l'honneur à son époque. Gérard van Spaendonck a contribué à une cinquantaine d'aquarelles aux Vélins du Roi, une collection de peintures botaniques créée un siècle plus tôt à l'initiative de Gaston de France frère de Louis XIII. Il a contribué aussi à des dessins à la Manufacture de Sèvres dans les années 1780.

     

     

     

    Bouquet, tulipes, roses et pavot, avec un papillon jaune

     

     

     

    Fleurs dans un panier avec deux papillons

     

     

     

    Jacinthe double

     

     

     

    Nature morte

     

     

     

    Tulipes des jardins

     

     

    (Texte et image wikipédia)

     

     

     

     

     


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    Noël, c'est l'époque où les crèches sont traquées par les tribunaux et sont priées de plier bagages. Ce petit texte plein d'humour envoyé par une amie, est rigolo tout en mettant les points sur les « i », ces « i » qui sont les pierres d'achoppements* de conflits tous les ans à propos de nos crèches qui dérangent les "libres penseurs".

     

    Livia

     

     

     

    L'incompréhension des Santons...

    La famille de Jean Santon arrêtée par les tribunaux sur la route vers la crèche !

     

    C'est l'incompréhension...

     

    (image internet)

     

     

     

    L'incompréhension des Santons...

    Et Jean Santon interloqué par ces diktats intempestifs, écrit à ces juges implacables.

     

    (image internet)

     

     

     

    Cher monsieur le tribunal,

     

    J'ai pris connaissance, il y a quelques jours, de votre décision d'interdire la crèche de Noël traditionnellement installée dans le hall du Conseil Général de la Vendée.

     

    Quelle mouche vous a donc piqué ?

     



     

    Vous avez fait des études, je suppose.. Peut-être savez vous donc que Noël vient du latin " Natalis" qui veut dire Naissance. Alors je vais vous livrer un secret que vous voudrez bien transmettre à vos confrères qui peut-être nagent avec complaisance dans la même ignorance que vous. La naissance dont il est question est celle d'un certain Jésus de Nazareth né il y a un peu plus de 2000 ans. je dis ça parce qu'étant donné que vous n'avez pas interdit les illuminations de Noël, je suppose que vous ignoriez ce détail. Voyez-vous, Noël n'est pas l'anniversaire de la naissance du Père Noël ( je suis désolé si je casse ici une croyance ancrée en vous ) mais bien celle de ce Jésus. Interdire une crèche sans interdire toute manifestation publique de cette fête est aussi stupide que si vous autorisiez la fête de l'andouillette tout en interdisant la consommation d'andouillette le jour de la fête de l'andouillette.

     

    La crèche c'est ce qu'on appelle une tradition. Et ne me faites pas croire, Monsieur le Tribunal, que le principe de la tradition vous est étranger. Sinon comment expliquer que les magistrats exercent leur métier dans un costume aussi ridicule si ce n'est parce qu'il est le fruit d'une tradition ?

     

    Vous êtes un briseur de rêves, Monsieur, vous êtes un étouffeur de sens. La crèche c'est Noël et Noël c'est la crèche. La crèche c'est aussi l'histoire d'une famille qui faute de droit opposable au logement est venue se réfugier dans une étable. C'est un signe d'espoir pour tous les sans logement. La crèche c'est aussi un roi arabe et un autre africain qui viennent visiter un juif. C'est un signe d'espérance et de paix en ces temps de choc de civilisations et de conflit au Moyen Orient La crèche c'est aussi des éleveurs criant de joie et chantant dans une nuit de décembre. Connaissez vous beaucoup d'agriculteurs qui rigolent en cette période de crise? La crèche c'est un bœuf , symbole de la condition laborieuse de l'homme. Enfin, la crèche, c'est un âne, même si une rumeur court disant que cet âne a quitté la crèche en 2013 pour rejoindre le Tribunal administratif de Nantes et ne semble pas en être revenu.

     

    Malgré le fait que vos allez sans doute, par souci de cohérence, vous rendre au tribunal pour y travailler le 25 décembre, je vous prise de croire, Monsieur le Tribunal, à l'expression de mes souhaits de bon et joyeux Noël.
    Jean Santon

     

     

     

    *Pierre d'achoppement : difficulté, obstacle sur lesquels on bute.

     

    Les synonymes sont : empêchement, entrave, écueil, difficulté.

     

    Dictionnaire Larousse

     

     

     


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    Le code civil...

     

    (image internet)

     

     

     

    Les catholiques sont en grand danger d'effacement, dans cette France qui fut « la Fille aînée de l'église », ils sont sommés d'enlever leurs croix, et au moment de Noël ils subissent les diktats des « libres penseurs » qui leur font des procès pour qu'ils dégagent aussi leurs crèches !

     

    Et pendant ce temps-là... on rencontre dans nos rues de plus en plus de musulmanes voilés (signe religieux), des boucheries halal (signe religieux) ont pignon sur rue, et les musulmans se mettent à quatre pattes dans nos rues pour leur prières, etc... mais tous ces signes religieux de l'islam ne dérangent pas, on laisse faire ! Car les « libres penseurs » deviennent aveugles, sourds et muets pour ceux-là. Pas d'interdit, encore moins de procès !

     

    J'ai relevé deux articles du code civil qui préconise la liberté pour les citoyens de France.

     

    Sont-ce ces deux articles, qui sont visés par Macron quand il parle de réviser la constitution ? A moins qu'il ne fasse machine arrière là aussi craignant que d'autres français n'endossent des gilets jaunes ?

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites ». (Article 18)

     

     

     

    « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » (Article 19)

     


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