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    Vendredi 21 Décembre 2018

     

    C'est l'hiver !

     

    Et bien que nous ayons déjà eu des chutes de températures intempestives depuis le mois de novembre, de la neige, du vent et de la pluie.

     

    L'hiver ne commence officiellement qu'aujourd'hui sur le calendrier...

     

     

     

    Calendrier...

    Une sculpture de glace représentant « Le vieil hiver... »

     

    (image internet)

     

     

     

    Qui pourrait me dire pourquoi on représente toujours l'hiver comme un vieillard, est-ce parce que c'est la dernière des saison de l'année et qu'on estime qu'elle est usée ?

     

     

     

     

     

    En hiver la terre pleure.

     

     

     

    En hiver la terre pleure ;
    Le soleil froid, pâle et doux,
    Vient tard, et part de bonne heure,
    Ennuyé du rendez-vous.

    Leurs idylles sont moroses.
    - Soleil ! aimons ! - Essayons.
    O terre, où donc sont tes roses ?
    - Astre, où donc sont tes rayons ?

    Il prend un prétexte, grêle,
    Vent, nuage noir ou blanc,
    Et dit : - C'est la nuit, ma belle ! -
    Et la fait en s'en allant ;

    Comme un amant qui retire
    Chaque jour son cœur du nœud
    Et, ne sachant plus que dire,
    S'en va le plus tôt qu'il peut.

     

    Victor Hugo

     

     


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    C'est aux alentours de cette magnifique cathédrale sur un des plus beau marché de Noël, que les tueries au nom d'Allah se sont déroulées, c'est tout un symbole, car c'est notre religion qui est en ligne de mire.

     

    Je vous propose de lire la très belle Homélie de Monseigneur Luc Ravel, évêque de Strasbourg, pour la veillée du 13 décembre 2018, en la cathédrale de Strasbourg, en présence de représentants de différentes religions.

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    En souvenir...

    Gravure réalisée par Wenceslas Hollar vers 1650

     



     



     

    « Toute l’Europe vous regarde  » me disait, hier soir, une journaliste italienne.

     

    Oui, toute l’Europe a les yeux sur Strasbourg, pour pleurer, avec nous, nos morts, nos blessés et nos familles bouleversées. Toute l’Europe est sidérée par cet acte terroriste qui vise à tuer des hommes de chair pour s’attaquer à des symboles de l’esprit. Et Strasbourg, personne ne s’y trompe, cristallise une double valeur symbolique. Capitale européenne, Strasbourg est aussi capitale de Noël. Des millions de personnes se pressent ici, dans nos quartiers et sur nos marchés, et retrouvent l’éclat et la joie enfantine de Noël. Ils glanent, ici, le rayonnement d’un grand mystère, celui de la naissance de Jésus Christ, il y a vingt siècles.

     

    Beaucoup m’ont interpellé sur ce choc inimaginable entre la douceur de Noël et la violence de l’attentat. Que répondre ?, sinon que cette percussion infernale ne doit pas nous décourager dans notre quête inlassée du bien et du beau.

     

    D’abord, parce que cette percussion n’est pas neuve. Seule notre insouciance nous aura fait oublié qu’à l’innocence de la naissance est aussi liée la férocité des mauvais instincts. Dans la Bible, nous est rapportée la cruauté du Roi Hérode le Grand qui fait assassiner tous les petits enfants de la région. Nous appelons cette tuerie, le massacre des Innocents. En ce monde où nous aspirons à un bonheur pur et simple, il n’y a pas loin de la vie à la mort. Il n’y a pas de bien qui ne soit serré de mal. Rien qui ne soit imprégné de risque. Affrontons en face cette vérité intemporelle pour ne pas nous laisser surprendre par le mal.

     

    Ensuite, parce que cette percussion terrible ne donne pas raison au mal. Là encore la Bible nous montre la fuite en Egypte du petit enfant avec ses parents. La source du bien échappe à l’écrasement du mal. Au final, elle fait son retour quand le mal disparaît car les mauvais et leur idéologie finissent aussi par mourir. Notre défi actuel est de protéger ces petites graines de beauté et de bonté qui sont déjà-là, admirablement présentes et souvent discrètes. Je pense à ces gestes de solidarité, ces restaurants et ces commerces qui ont accueilli des centaines de personnes pour les protéger. Je pense à ces forces de sécurité et de santé, nos policiers et nos gendarmes, nos soldats et nos pompiers qui ont agi avec une générosité et une compétence admirables, bien au-delà du service minimum. Et tant d’autres gestes de vie dont on gardera la mémoire longtemps après que le souvenir des crimes se soit évanoui.

     

    Ainsi ce message de Noël n’a pas été contredit mais confirmé par cette nuit dramatique : le mal et le bien sont présents mais, au bout, c’est le bien qui aura le dernier mot.

     

    Le bien gagne si nous ne nous laissons pas piéger par les vieux démons. Ne nous laissons pas prendre à la tactique des vieux démons toujours présents chez nous en ce début de XXIème siècle !

     

    Je pense à ces faits récents d’antisémitisme commis au nom d’une « foi » nazie qui tague des tombes pour bafouer les morts et les vivants. Voilà un vieux démon.

     

    Je pense à l’instrumentalisation politicienne qui va, par cet attentat, empoisonner à nouveau la vraie question des migrants. Voilà encore un vieux démon.

     

    Je pense à la simplification réductrice de ceux qui voient les religions comme des sources inévitables de divisions. Ils ne manqueront pas de relever le profil du tueur. Voilà encore un vieux démon.

     

    Je pense à la manipulation de la colère sociale qui se fait jour chez nous. Le terrorisme frappe aujourd’hui une France épuisée de luttes sociales. Il peut réveiller l’esprit de division. Voilà encore un vieux démon.

     

    Nos forces humaines ne suffisent pas en face de ces vieux démons. Il nous faut l’aide de Dieu. Ces vieux démons seront chassés par la prière et par l’unité.

     

    Chacun selon nos traditions religieuses, prions inlassablement. La paix et la sécurité sont du lait sur le feu : elles réclament une vigilance de tous les instants.

     

    Et, entre nous, tissons et retissons des liens de personne à personne, de communauté à communauté. Nos différences ne nous séparent pas si la bienveillance nous unit.

     

    Aujourd’hui, dans l’Eglise catholique, nous fêtons sainte Odile, patronne de l’Alsace. Croyez bien que ce matin au Mont saint Odile, je l’ai instamment priée pour Strasbourg, pour l’Alsace et pour l’Europe.

     

    Infocatho

     

     

     

     


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    En fermant mes volets, ce soir j'ai pu observer une lune pleine et ronde trônant dans un ciel bleu nuit, tandis que les lumières de la Tour Bretagne à travers les branches des arbres concurrençaient l'éclairage d'une grue !

     

     

    Vu de ma fenêtre ce soir...

    Les lumières de la Tour Bretagne à travers les branches

     

     

     

    Vu de ma fenêtre ce soir...

    Tour Bretagne et éclairage de la grue à droite

     

     

     

    Vu de ma fenêtre ce soir...

    Et la lune au-dessus des lumières de la ville.

     

     

     

     

     

    Et je comprends pourquoi j'ai si mal dormi la nuit dernière, c'était la faute à la lune !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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    En ce mois de décembre 2018, l’épisode des Gilets jaunes, a remisé contrairement aux années précédentes, les habituelles polémiques et attaques fabriquées contre la présentation des crèches dans les lieux publics et tout débat visant à tourner le sujet en dérision ou à diminuer l’importance de la fête de Noël et son sens profond.

     

    Cependant, « En France, le tourisme religieux génère 10,7 milliards d’euros de retombées économiques » !

     

    Paul ASTOLFI

     

     

     

    La crèche à roulette...

    (image internet)

     



     

    La petite fille Espérance...

     

    La Foi est une Épouse fidèle.
    La Charité est une Mère.
    Une mère ardente, pleine de cœur.
    Ou une sœur aînée qui est comme une mère.
    L’Espérance est une petite fille de rien du tout.
    Qui est venue au monde le jour de Noël de l’année dernière.
    Qui joue encore avec le bonhomme Janvier.
    Avec ses petits sapins en bois d’Allemagne couverts de givre peint.
    Et avec son bœuf et son âne en bois d’Allemagne.
    Peints.
    Et avec sa crèche pleine de paille que les bêtes ne mangent pas.
    Puisqu’elles sont en bois.
    C’est cette petite fille pourtant qui traversera les mondes.
    Cette petite fille de rien du tout.
    Elle seule, portant les autres, qui traversera les mondes révolus.
    Comme l’étoile a conduit les trois rois du fin fond de l’Orient.
    Vers le berceau de mon fils.
    Ainsi une flamme tremblante.
    Elle seule conduira les Vertus et le Monde.
    [
    …] C’est elle, cette petite, qui entraîne tout. 

     

    Charles Péguy

     

     

     

    La crèche à roulette...

    Le maire et ses conseillers devant la crèche à roulette de Béziers, pour éviter les litiges avec les traqueurs de crèches !

     



     

    On le sait depuis plusieurs années, la vile de Béziers est devenue un lieu conceptuel de premier plan, montrant au reste de la France la voie d’un avenir meilleur.

     

    Et plusieurs de ces concepts étaient tellement justes qu’après avoir été décriés ou interdits au moment de leur présentation, ils ont été finalement approuvés, comme, par exemple, l’armement de la police municipale, repris par un État qui l’avait condamné, ou le recours plus fréquent au référendum, aujourd’hui réclamé par les gilets jaunes, mais refusé par un gouvernement tellement impopulaire qu’il craint par-dessus tout les réponses d’un peuple qu’il ne représente plus.

     

    Ces concepts ont aussi, très souvent, l’étrange faculté, le pouvoir miraculeux de faire siffler les ânes et braire les moutons, ce qui est tout à fait extraordinaire. On se souvient comment, l’an dernier, une dizaine de manifestants anti-crèche, à peine audibles et accompagnés d’une vache laitière, étaient venus beugler et siffler le soir de l’inauguration.

     

    Mais à l’approche de Noël, cette année, un nouveau concept est né à Béziers : celui de la crèche à roulettes, ou crèche itinérante, qui peut facilement changer de lieu en cas de poursuite ou de persécution.

     

    Tous les ans, en effet, les associations laïques de Béziers, les partis de gauche, la ligue pour l’interdiction du petit Jésus dans les lieux publics, la fédération des ennemis de Joseph, le club anti-marial, les libres penseurs de la pensée conforme, les francs camarades de la manifestation perpétuelle, les joyeux baladins de la truelle, le préfet, le sous-préfet, l’en-dessous du sous-préfet, et le quart-de-rond de l’en-dessous du sous-préfet, n’ayant rien de mieux à faire, et considérant que c’est l’un des premiers et des plus graves problèmes de notre pays, bien avant le chômage, la précarité, la pauvreté, le terrorisme islamiste, les fichés S, l’immigration incontrôlée, la hausse illimitée des taxes et des contraventions, le péage généralisé, la prestidigitation présidentielle, le jeu du pipeau et celui de la flûte sans trou, saisissent en référé et en urgence attentat la Justice pour faire interdire la crèche de Béziers, qui représente un danger sans précédent pour notre société.

     

    Si bien, donc, que pour protéger le malheureux enfant que cette tradition honore depuis des siècles, un nouveau concept est né, permettant désormais à cet Enfant Jésus de venir au monde dans la sérénité, entre ses parents, son bœuf, son âne et ses santons, puis de se déplacer tout en restant bien au chaud dans son lit de paille : la crèche à roulettes.

     

    Cette crèche, en tous points semblable aux autres, et qui s’inspire du principe du tapis volant des Mille et Une Nuits ou du tapis roulant des couloirs du métro, est simplement munie de quatre roues ordinaires telles que chacun peut en trouver dans tous les magasins de bricolage. Elles lui permettent, sitôt l’interdiction de se trouver à un endroit prononcée, de se déplacer immédiatement, illico presto, et de se retrouver comme par miracle vers un autre endroit autorisé, puis, sitôt cet autre endroit interdit par la même voie de référé, de se transporter à nouveau dans un autre…et ainsi de suite. On dit même déjà que, l’année prochaine, elle serait équipée d’un petit moteur et d’un GPS pour que ses déplacements se fassent plus rapidement encore…

     

    Ainsi, on a vu la nouvelle crèche à roulettes et municipale de Béziers, grâce à ce merveilleux concept, passer de la cour intérieure de la mairie à la place de la Mairie, sous les ovations des Biterrois, et, dans quelques jours peut-être, la retrouverons-nous sur la place de la Citadelle ou sur les allées Paul-Riquet, et peut-être – qui sait ? – finira-t-elle sur le perron de la sous-préfecture ou sous les fenêtres du sous-préfet, portée par le chœur des anges et les alléluias des Biterrois.

     

    Jean-Pierre Pélaez

     

     

     


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    « Il est besoin que le peuple ignore beaucoup de choses vraies et en croie beaucoup de fausses. »

     



     

    Montaigne

     

     

     

    Une aventure ordinaire...

    « La république en marche » !

     

    Ils galopaient en ce temps-là !

     



     

    J'avais édité cet article le 30 mars 2017, alors que beaucoup de français s'apprêtaient à voter pour « La République en marche » c'est-à-dire pour Macron, pour selon le slogan : « faire barrage à Marine Lepen » (soit dit en passant les choses n'auraient pas été mieux avec elle) dans la joie et la bonne humeur, les « sans-dent » étaient trop content de se débarrasser du gros Hollande, et tout « ces gens qui ne sont rien », qui  accompagnait « la République en marche » marchaient en chantant pour porter Macron à l'Elysée !

     

    C'était une marche pourquoi ? Pour Où ? Là était le grand suspens !

     

    Alors quand est-il de cette République là ?

     

     

     

    Une aventure ordinaire...

    Est-ce la « République à l'arrêt » aujourd'hui ?

     

    L'aventure macronienne finit-elle ici au bout de 2 ans seulement  ?

     

     

     


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