• Antiquité.

     
     
     
     
     
    LA MEDECINE 
     
    DES PLANTES, DE LA MAGIE ET… DU COURAGE !
     
     
     
     
     
     
     
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    Visite médicale.
    Sur cette stèle funéraire, un médecin grec examine un enfant. A leur pied, on peut voir très agrandit un récipient destiné à saigner, pratique supposée délivrer le corps des humeurs malignes originaires du mal.
    (Les malades en réchappaient  parfois)
     
     
    Héritière de la médecine grecque, la médecine romaine se basait à ses débuts sur un mélange de connaissances scientifiques encore limitées et d’obscures croyances religieuses. Néanmoins, la renommée des médecins romains continua d’influer sur la discipline plus d’un siècle après la chute de l’Empire.
    La religion joua un rôle de premier plan dans la médecine romaine. Pour nombre de romains, la maladie n’était que la manifestation de la colère des Dieux, d’où l’intérêt pour le patient de regagner leur confiance à travers la vénération, des incantations et des offrandes.
    Esculape, Dieu romain de la médecine faisait l’objet d’un culte particulier de la part des malades. On se rendait en pèlerinage dans les nombreux Temples érigés en son honneur, baptisé Asclépions. Dans ces sanctuaires chaque malade pouvait espérer la guérison grâce à l’intervention divine d’Esculape. De nombreux témoignage suggèrent que ces pèlerinages aux Asclépions furent à l’origine de guérisons spontanées. Le plus célèbre des Asclépions est celui de l’île Tibérine au cœur de Rome.
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0006Ces bagues sont à l’effigie d’Esculape et d’Hygie, symboles de la santé.
    Ces bagues avaient sans doute un pouvoir prophylactique.
     
     
    La plupart des médecins de la Rome Antique étaient d’origine grecque. Sous la République, la profession restait encore une activité considérée comme mineure car exercée par des esclaves ou des affranchis. A l’avènement de l’Empire, les médecins forts du soutien d’Auguste gagnèrent en considération. L’Empereur disposait d’un médecin attitré et l’activité élevée au rang de profession fut introduite dans l’armée.
    En l’absence de gratuité des soins, un certain nombre de charlatans offraient leurs services aux citoyens les plus démunis. Cette situation prit fin en 100 après J.C., quand le gouvernement assura le paiement des soins aux plus pauvres (la sécurité sociale était née).
    Si la médecine romaine se révélait plutôt rudimentaire, la chirurgie quand à elle faisait preuve d’une sophistication remarquable. Pionnier de la discipline le célèbre médecin grec Galien encourageait ses étudiants à saisir toutes les opportunités d’observer l’intérieur du corps humain. Il rédigea près de 500 traités consacrés à la médecine. Des ouvrages de référence pour la science médicale qui s’en inspira jusqu’au XVe siècle. Ces théories furent admises à la fois par les chrétiens et les musulmans.
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0001Le célèbre médecin grec : Galien.
     
    Les chirurgiens romains pratiquaient avec succès certaines interventions basiques, comme les amputations, mais aussi d’autres plus délicates comme la trépanation ou les opérations de la cataracte. Des interventions couronnées de succès comme le laissent supposer de nombreux témoignage de l’époque. Mais des maladies comme l’appendicite étaient toujours mortelles.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    HERBES MEDICINALES.
     
    A cause des vertus médicinales des herbes, les romains les utilisaient beaucoup pour fabriquer drogues et onguents.
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Fenouil…
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0004Diverses plantes servants à la confection d’onguents… de tisanes…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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