• Antiquité.

     
     
     
     
     
     
    LES RITES FUNERAIRES A ROME.
     
     
    La mort faisait partie du quotidien de la Rome antique. Au taux de mortalité infantile élevé (dans la famille impériale de Marc-Aurèle, sur 13 enfants 2 seulement arriveront à l’âge adulte) s’ajoutaient les décès résultants de maladies aujourd’hui considérées comme bénignes mais autrefois incurables, sans oublier les nombreux décès liés aux suites de l’accouchement.
    En réalité, plus que la mort elle-même, les romains redoutaient de ne pas pouvoir s’offrir des sépultures honorables.
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0004Stèle funéraire de la famille de P. Longidienus, constructeur de bateaux, Ier siècle après J.C.
     
    (Museo Nazionale de Ravenne)
     
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0011Rome, Via Praenestina, le tombeau du boulanger M. Virgilius Eurysaces, fin du Ier siècle avant J.C.

    (Près de la Porta Maggiore in situ)

     

     

     

    LE DEVOIR DE LA FAMILLE.

     

    Le mort, qu’il soit Empereur, Patricien ou plébéien, bénéficiait de funérailles dignes de son rang.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0013L’Apothéose de l’Empereur Antonin et de l’Impératrice Faustine, 160-161 après J.C.

    (Musée du Vatican)

     

     

    L’Apothéose pour l’Empereur et sa famille, oraison funèbre et images des ancêtres pour le Patricien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0008Statue de citoyen en toge portant des bustes d’ancêtres, Ier siècle avant J.C.

    (Musée du Capitole)

     

    Les commerçants, artisans et soldats, ils cotisaient auprès d‘une caisse qui se chargeait d’assurer leurs funérailles.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0005Inscription en mosaïque à l’entrée d’un columbarium, qui donne le nom du fondateur de l’association funéraire, Ier siècle.

    (Via Latina in situ)

     

     

     

    LA PREPARATION DU CORPS.

     

     

    Les libitinaires, ou professionnels des pompes funèbres, commençaient par préparer le corps, qui était lavé et oint d’huile. Dans certains cas l’embaumement du corps entraient dans les rituels, exemples : les momies du Fayoum.

    Le défunt était ensuite revêtu des habits qu’il avait coutume de porter. La pièce de monnaie qui était placée dans sa bouche servait à payer Charon (Le Nocher des Enfers, qui n’ont rien à voir avec l’Enfer des Chrétiens).

    Le corps une fois préparé était exposé sur un lit funéraire afin que chacun puisse lui rendre un dernier hommage. La dépouille de personnalité de haut rang (Germanicus restera exposé nu sur le Forum d’Antioche) ou de personnage public important pouvait rester ainsi exposée durant plusieurs jours.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0007Procession funéraire, seconde moitié du Ier siècle avant J.C.

    (Musée National San Vittorino, anciennement Amiternum)

     

     

    En tête du cortège funéraire formé par les parents, amis et clients (le clientélisme à Rome : ce sont les citoyens plébéiens ou affranchis, qui pour leur soutient à une personnalité, profitent de l’évergétisme de cette personnalité. Plus un romain à de clients plus il est puissant) du défunt prenaient parfois place des pleureuses louées pour l’occasion, qui entonnaient des complaintes funèbres, et célébraient les louanges du disparu. Pour les personnalités de haut rang, les imagines (portrait des ancêtres) accompagnaient le défunt. Toujours pour ces mêmes personnalités des jeux funèbres étaient célébrés.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0014Decursio funèbre, base de la colonne d’Antonin le pieux, 160-161 après J.C.

    (Musée du Vatican)

     

     

     

    CREMATION ET INHUMATION.

     

     

    La loi des Douze Tables, interdisaient que l’inhumation ou la crémation des dépouilles se déroulent au sein de la Cité. Pour les Empereurs, elles avaient lieux sur le Champs de Mars. Le cortège se dirigeait vers le lieu de sépulture souvent situé à proximité d’une voie principale menant à la Cité.

    Les rites funéraires romains évoluèrent au fil du temps. A l’origine, les romains procédaient à la crémation des dépouilles et enterraient les cendres. Les rites changèrent sous l’Empire, et l’inhumation devint plus populaire, au détriment de l’incinération. La dépouille était souvent portée en terre drapée dans un simple linceul. Seules les familles les plus riches, inhumaient leurs morts dans des sarcophages en pierre, finement sculptés.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0012Sarcophage avec des Amours 120-140 après J.C.

    (Musée d’Ostie)

     

     

    Différents objets étaient enterrés au côté du corps ou avec les cendres, comme des insignes témoignant du rang du défunt, ou des accessoires plus personnels (des jouets pour les enfants, ou des chaussures pour les adultes).

    La pratique de l’enterrement ne s’interrompit pas à l’avènement du christianisme, mais la coutume voulant que des offrandes soient placées aux côtés du défunt, disparut.

     

     

    STELES GRAVEES, TOMBEAUX MONUMENTAUX OU BAS-RELIEFS OU AUTELS FUNERAIRES.

     

     

    De nombreuses tombes étaient agrémentées de pierres gravées. Les exemples qui nous sont parvenus, montrent des inscriptions renvoyant notamment au nom ou au statut du disparu. Il pouvait figurer des bas-reliefs présentant des scènes mythologiques, des aspects de la vie du défunt et les mémoires de son métier. Il existait aussi, des autels funéraires pour rendre hommage aux Mânes du disparu.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0010Autel funéraire de Vitellius successus, l’autel est dédié par l’épouse du défunt fin du Ier siècle après J.C.

    (Musée du Vatican)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0003Stèle funéraire.

    Buste de femme de la famille Patricienne des Haterii, 100-110 après J.C.

    (Musée du Latran)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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