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    Apogthème

     

     

    « A quelques pieds sous terre un silence profond,
    Et tant de bruit à la surface ! »

    Victor HUGO

     

    Que c’est donc  vrai ! Notre monde s’agite, éructe, rugit, dans tous les sens et pour tout !

    Cependant, nous irons tous, un jour sous terre, (et c’est le principe de la mort elle-même que l’humanité affolée récuse), si nous avons de la chance, nous serons recouverts de romarin, et de laurier… Sinon nous aurons droit aux couronnes de fleurs en plastiques (qui ne se fanent pas !)

    Victor HUGO, est au Panthéon, et gît dans un magnifique tombeau de marbre.

    J’ai donc préféré cette tombe, moins pompeuse, en rocaille…

    C’est la tombe d’Albert Camus, baignée du soleil du Midi et couverte de romarin et de laurier… à Lourmarin (Vaucluse).

    Liviaaugustae


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    Apogthème

    Camée en sardoine évoquant l’Apothéose de l’Empereur Claude 1er siècle après J.C.

    (Bibliothèque Nationale de France Paris)

     

    « La vieillesse qui est une déchéance pour les êtres ordinaires est, pour les hommes de génie, une apothéose. »

    Anatole FRANCE


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    Apogthème

    Sainte Cécile (1805) J.W. Waterhouse

    LA VIE

     

    « Attendre de quelqu’un ton bien en cette vie est comme si, étant assis au bord d’une source, tu demandais à autrui de calmer ta soif. Baisses-toi et bois. Ton bonheur t’est donné. »

    TOLSTOÏ

     

    Pourquoi toujours attendre tout des autres, sans souvent, ne leur rien donner ?

    Le culte aujourd’hui, du moi, de l’ego de chacun est si développé, que personne ne fait d’efforts, et l’on estime pour telle ou telle raison, que tout le monde nous doit tout !

    «Mais où trouver une main secourable ? Au bout de ton bras ! »

    P.J. TOULET

    Liviaaugustae


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    Apogthème

    Mésange bleue (cyanistes caelrueus)

    (Image wikipédia)

     

     

    « Soyez comme l’oiseau posé pour un instant

    Sur des rameaux trop frêles,

    Qui font ployer la branche et qui chante pourtant,

    Sachant qu’il a des ailes.

    V. HUGO


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    Apogthème

    La mousse s’insère entre les vieilles pierres, les habille de vert, et leur donne cet air de jardins suspendus

     

    « Regardez la mousse et ressemblez-lui… si douce, si effacée, si belle…

    O mousses… humbles créatures ! Créatures pleines de pitié posant leurs doigts tranquilles sur les vieilles pierres branlantes pour leur enseigner le repos ! Je ne sais pas de mots qui puissent dire ce que sont ces mousses… Comment dire les rondeurs vertes, touffues, éclatantes, les étoiles à la floraison de rubis… Les réseaux d’argent entremêlés et les dentelles d’ambre lustrées, arborescentes qui brunissent à travers chaque fibre en une broderie de soie changeante, splendide et capricieuse, et cependant, demeurent calmes et recueillies, façonnées uniquement pour les plus douces et les plus simples œuvres de miséricorde ?

    On ne les cueille pas, elles comme les fleurs pour les guirlandes et les gages d’amour, mais l’oiseau sauvage en fera son nid et l’enfant fatigué son oreiller ».

    RUSKIN


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