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    Pour le tableau du Samedi.

     

    Un peintre belge...

     

     

     

    Un peintre belge...

    Georges Emile Lebacq.

    Autoportrait (1914)

    Georges Emile Lebacq, est un peintre belge né à Jemappes (Mons), le 26 septembre 1876 et mort à Bruges le 4 août 1950.

    Il commence à peindre en 1896, principalement des portraits, il a 19 ans, toutes les toiles (rares), de cette période se trouvent au Musée des beaux-arts de Mons, le BAM (Belgique).

    Après avoir hésité un temps entre une carrière d’écrivain et de poète et celle de peintre, il quitte Thyrse en 1907 pour se consacrer entièrement à la peinture.

    Il voyage alors avec sa femme et ses enfants en Algérie, en Italie notamment à Venise, et se fixe en France à Cagnes-sur –mer où il rencontre le peintre cannois Louis Pastour, et se lie d’amitié avec lui. Il séjourne à la villa « les Orchidées », non loin du domaine «  des Colettes », magnifique oliveraie qu’achète Pierre Renoir […]

    Il peindra principalement en France, même si, durant toute sa vie, il reviendra en Belgique, particulièrement en Flandre pour y peindre.

    Une dernière fois après la seconde guerre mondiale il rejoindra Bruges et y finira sa vie. Il est enterré dans le cimetière de Wenduine sur la côte flamande […]

     

     

     

    Un peintre belge...

    Cros-de-Cagnes (1914)

     

     

     

    Un peintre belge...

    La maison bombardée (1917)

     

     

     

    Un peintre belge...

    Front de l’Yser  (Flandres 1917)

     

     

     

    Un peintre belge...

    Lumière d’été à Cagnes-sur-Mer (1918)

     

     

     

    Un peintre belge...

    Neige,

    Bruges (1910)

     

     

     

    Un peintre belge...

    Meules à Chamant  hiver (1928)

     

     

     

    Un peintre belge...

    Soir à Chamant (1928)

     

     

     

    Un peintre belge...

    Chemin à Carennac (Lot 1933)

     

    Et malgré la « gueuse » cet homme peignit, il nous offre des paysages paisibles, et tranquilles, avant, et après cette guerre.

    Cependant, il ne put s’empêcher de peindre, ces paysages blessés, ces maisons explosées, et cette campagne désolée…

    Mais aussi, des chemins d’écoliers, sinuant dans la campagne du Lot, les soirs à Chamant en clair obscur, des lumières d’été dans le Midi, et des paysages neigeux douillettement emmitouflés  sous une couette blanche…

    Liviaaugustae.

     

     

     

     

     

     

     

     


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    POUR LE TABLEAU DU SAMEDI

     

     

    La femme brisée...

     

     

     

     

     

    La femme brisée...

    Portrait de Camille Claudel (1884)

     

    Camille, Anastasia, Kendall, Maria, Nicola Claudel, est née à Fère-en-Tardenois, dans l’Aisne, le 8 décembre 1864, elle est morte à Montdevergues, au centre de santé de Montfavet, dans le Vaucluse, le 19 octobre 1943, est une sculptrice française et sœur du poète Paul Claudel.

    Elle a entretenu une relation passionnelle et tumultueuse avec le sculpteur Auguste Rodin, de 24 ans son aîné. Cet amour impossible, (qui dura entre 10 et 15 ans), ainsi que son internement psychiatrique en 1913, la murant dans le silence le plus total, lui ont donné une aura qui égale son génie.

    Depuis son adolescence, Camille est passionnée par la sculpture et commence très jeune à travailler la glaise. Appuyée constamment par son père qui prend conseil auprès d’Alfred Boucher, par contre elle doit affronter une très forte opposition de la part de sa mère, laquelle aura toujours une violente aversion pour cet art qui passionne sa fille aînée.

    Mais Camille tient bon, et étudie d’abord avec Alfred Boucher, mais il  doit se rendre à Paris, puis ensuite part pour Rome et s’installe à la Villa Médicis, afin d’honorer des commandes, il demande alors à Auguste Rodin de le remplacer à son cours de sculpture…

    Camille et Auguste Rodin font ainsi connaissance en 1882.

    Camille est âgée  19 ans, elle devient la muse de Rodin et participe activement à des travaux menés en commun, notamment : Les Bourgeois de Calais. Mais Rodin est en ménage avec Rose Beuret, qui lui servit de modèle et qui fut une maîtresse  exemplaire, fermant les yeux sur ses conquêtes et passions, avec qui elle finira néanmoins ses jours à Meudon, il finit par l’épouser après 53 ans de vie commune.

    Le succès du film au titre homonyme de Bruno Nuytten en 1988, joué par Isabelle Adjani, a permis de la sortir de l’oubli.

    En 2014, la municipalité de Nogent-sur-Seine, ouvrira un musée entièrement consacré à Camille Claudel.

     

     

     

    La femme brisée...

    Les Causeuses, onyx et bronze (1897)

    (Musée Rodin)

     

     

     

    La femme brisée...

    L’Age mûr, bronze (1899)

    (Musée Rodin)

     

     

     

    La femme brisée...

    Sakountala, marbre (1905)

    (Musée Rodin)

     

     

     

    La femme brisée...

    La Valse bronze (1905)

    (Musée Rodin)

     

     

     

    La femme brisée...

    La Vague onyx et bronze.

    (Musée Rodin)

    Texte et Image wikipédia.

     

    Le Musée de Poitiers dans les années 80 avait organisé une exposition sur Camille Claudel.

    J’y ai été deux fois, pour admirer ses sculptures, si belles, si lumineuses et si gracieuses, alors que l’artiste vivait un calvaire amoureux, Rodin n’était pas un homme très facile à aimer, comme tous les grands artistes, très attachés à leur art.

    La sculpture intitulée « La Valse » faisait partie de cette expo, et lorsque l’on tournait autour du couple enlacé, on avait vraiment l’impression de les voir tournoyer… Un enchantement !

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     


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    POUR LE TABLEAU DU SAMEDI

     

     

     

    Les fresques de l'impératrice...

     

     

    Les fresques de l'impératrice...

    L’impératrice Poppée (55-65 après J.C.)

     

    « Beauté parfaite, corps d’albâtre, peau de pêche, intelligence acéré, les yeux fermés devant les débordements de son mari qui ferment aussi les yeux sur ses débordements, la chevelure frisée au fer, la bouche fine, la narine frémissante, le cou altier, Poppée a tout pour séduire : bref, le profil idéal pour être la femme de Néron. 

    Ses frasques, ont alimentées les potins des Forums »

    Claude Aziza

    (Maître de conférences honoraires de l’Université de la Sorbonne)

     

    Je vous présente les fresques, (mais pas les frasques), de la Villa de Poppée, (épouse de Néron) à Oplontis,. Nous aurions aimé admirer les fresques (malheureusement disparues) de tous les palais impériaux qui étaient encore plus richement décorés que la villa de campagne de Poppée et dont nous parlent les auteurs antiques impressionnés par leurs grandioses beautés !

     

     

     

    Les fresques de l'impératrice...

    Un oiseau se désaltérant dans une vasque…

    (1er  siècle après J.C. Villa de Poppée à Oplontis)

    Des vasques de ce type et parfois plus décorées, agrémentaient tous les jardins romains.

     

     

     

    Les fresques de l'impératrice...

    Un petit échassier, comme on en trouvait il y a deux mille ans…

    (1er siècle après J.C. Villa de Poppée à Oplontis)

     

     

     

    Les fresques de l'impératrice...

    Décors en trompe-l’œil, richement décorés de peinture d’or, et de pierreries, que l’on pouvait voir dans toutes les demeures impériales…

    (1er siècle après J.C. Villa de Poppée à Oplontis)

     

     

     

    Les fresques de l'impératrice...

    Décor bacchique, avec le thyrse derrière une grande corbeille de fruits recouvert d’un léger voile…

    (1er  siècle après J.C. Villa de Poppée à Oplontis)

     

     

    Blog en pause pour de petites vacances familiales.

    A très bientôt et bonnes vacances à tous.

     

     

     

     


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    POUR LE TABLEAU DU SAMEDI

     

    Un peintre à Rome...

     

    Sir Lawrence Alma-Tadema, est né à Dronrijp (Pays-Bas) le 8 janvier 1836, il meurt le 25 juin 1912 à Wiesbaden en Allemagne, c’est un peintre britannique  d’origine néerlandaise.

    Sir Lawrence Alma-Tadema de son vrai nom Lourens Alma- Tadema, naît dans une famille aisée néerlandaise. Son père, notaire, décède prématurément, Lawrence est âgé de seulement 4 ans.

    Très tôt, l’enfant montre de grandes dispositions artistiques qu’il développe en dessinant et en peignant, en 1851, un portrait de sa sœur qu’il numérote Op. (Opus)I, une pratique qu’il gardera tout au long de sa vie, sa dernière toile portant le n° Op. CCCVIII.

    En 1852, il intègre l’Académie d’Anvers et devien tl’élève de Gustave Wappers puis de Nicaise de Kerser. Tous deux sont proches du mouvement romantique, et de Kerser, en particulier, encourage ses élèves à peindre des sujets historiques. En 1856, il quitte l’Académie, et devient l'assistant du peintre Heindrix Leys et s’installe chez l’archéologue Louis de Taye, au contact duquel il s’intéresse à l’histoire et à l’archéologie... 

    Après une carrière de près de 60 ans, il meurt au Spa de Wiesbaden,  son corps repose en la cathédrale Saint Paul de Londres…

     

     

     

    Un peintre à Rome...

    Le Tepidarium (1881)

    « Du latin tepidus « tiède ». Partie des bains romains dans laquelle on maintenait une température modérée et qui servait de transition entre le caldarium et le frigidarium »

     

     

     

    Un peintre à Rome...

    Sapho et Alcée (1881)

     

     

     

    Un peintre à Rome...

    Rivales inconscientes (1893)

     

     

     

    Un peintre à Rome...

    Favoris Argentés (1903)

     

     

     

    Un peintre à Rome...

    Ne me demandez pas plus (1906)

     

     

     

    Un peintre à Rome...

    Une coutume favorite (1909)

     

    Texte et images wikipédia.

     

    Je suis en admiration devant le tombé vaporeux des robes et des tuniques, la transparence et le mouvement de l’eau agitée par les deux baigneuses qui jouent dans la piscine.

    Il y a abondance de détails, des bouquets égaient les tableaux, un tapis en fourrure permet le repos alangui de la femme à l’éventail en plumes qui  cache sa nudité, dans le Tepidarium, la mer miroite au lointain, passant du bleu gris au bleu indigo, alors que, entre les humains, tout se joue sur les terrasses ou aux thermes !

    Ce peintre est un régal !

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     


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    Pour le Tableau du Samedi

     

    Les femmes sous le pinceau de Seignac...

     

     

     

     

    Les femmes sous le pinceau de Seignac...

    Autoportrait

    Guillaume Seignac, est un peintre français, né à Rennes en 1870 et mort à Paris en 1924.

    Il fut l’élève entre autres de William Bougureau.

    Les femmes constituent son sujet de prédilection, qu’il peint souvent dévêtues, dans une atmosphère antique ou mythologique.

     

     

     

    Les femmes sous le pinceau de Seignac...

    Jeune femme à Pompéi.

     

     

     

    Les femmes sous le pinceau de Seignac...

    Abandon

     

     

     

    Les femmes sous le pinceau de Seignac...

    Jeune femme nue sur un canapé

     

     

     

    Les femmes sous le pinceau de Seignac...

    Le réveil de Psyché

     

    Texte et images de wikipédia.

     

    Je pense qu’il n’est pas le seul à avoir eu les femmes pour sujets de prédilections, tous les peintres ont peint des femmes nues, et le plus souvent, les ont magnifiées…

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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