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Art de vivre.
ILLIERS-COMBRAY.
LES « MADELEINES » DE PROUST…
Ecrivain français né à Paris le 10 juillet 1871, mort à Paris en novembre 1922.
Proust est issu de la grande bourgeoisie, il habitait à Auteuil, 96, rue La Fontaine, au milieu d’un vaste jardin planté de tilleuls…
J’ai souvent entendu dire de Proust : « Qu’il était rasoir, avec un style vieillot, et beaucoup d’autres inepties… que je ne partage pas ».
Les quelques extraits de : « A la recherche du temps perdue » sont poétiques, subtiles et en fermant les yeux il nous semble humer le parfum du « tilleul » et des madeleines, qu’il dégustait le matin avec sa grande tante Amiot, à ILLIERS, qu’il appela Combray, dans son livre « A la recherche du temps perdu ».
« C’était moi qui étais chargé de faire tomber du sac de pharmacie dans une assiette la quantité de tilleul qu’il fallait mettre ensuite dans l’eau bouillante. »
« … Quand d’un passé ancien rien ne subsiste (…), l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes (…) à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir ».
Une table bien garnie chez Proust : abondance de fruits.
Au jardin, paniers de fruits, framboises et cerises.
« La crème au chocolat fugitive et légère comme une œuvre de circonstances… »
»L’appareil à café…tubulaire et compliqué comme un instrument de physique qui aurait senti bon… »
»Le jardin d’hiver que dans ces années-là le passant apercevait d’ordinaire… »
Sur une table basse cannée, thé et pâtisseries, à côté, un bouquet…
« Goûter chez Gisèle, thé, petits fours, cake, Chrismas pudding, et fleurs… »
« Chez Mme Verdurin… Les mercredis étaient des œuvres d’art… »
Les fraises présentées dans une coupe dorée…
Le goûter, mousse à la fraise.
« Sur la table, aux quatre coins, des touffes de bleues de cheveux de Vénus, et au milieu des zinnias roses, jaunes et mauves, des gueules-de-loup, des œillets d’Inde, rapportés par Melle de Réveillon de sa promenade dans le parc, gardaient… jusque dans cette salle close, cette douceur de ton… »
Coupe en argent d’où s’échappent des roses et des pois de senteur…
« Les roses de Réveillon… sur la pâte de jardinières en porcelaine de Saxe d’où elles débordaient ».
« Le joli musée qu’un dîner… Quand la couleur du vin brille comme la couleur d’un tableau… quand les plats d’argent sur la table éblouissante nous donnent en une heure la sensation pleine et directe de ces divers chefs-d’œuvre dont le désir de l’un suffit à remplir de charme une heure oisive et d’appétit. »
Fleurs et fruits sur la desserte.
Couvert : argent, fleurs et cristal…
Fleurs et coupe de fruits.
Coupe dorée avec dahlias safranés.
Le goûter préparé sur la desserte, sur un plateau d’argent, des roses, sont posées…
Chez Proust, le champagne « Veuve Clicot », est servi dans de jolies coupes en cristal, pour accompagner les macarons.
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