• Augustus Imperator

    Camée D'Auguste

    Camée d’Auguste.

     

    Auguste se pose à la mort de César comme son héritier désigné. Il forme le second triumvirat en novembre  43 avant J.C avec Lepide et Antoine, ensembles ils éliminent l’opposition républicaine par de sanglantes proscriptions, battent Brutus et Cassius à Philippes en 42 avant J.C et en dépit d’une entente difficile se partage le monde romain, à la paix de Brindes en 40 avant J.C. Octave reçoit l’Occident, Antoine l’Orient et Lepide l’Afrique.

    Le mariage d’Antoine avec Octavie scelle cette paix. Reconduit en 37 avant J.C, le triumvira assure 7 ans de paix relative entre 40 avant J.C et 33 avant J.C.

    Octave avec l’aide d’Agippa bat Sextus Pompée en Sicile en 36 avant J.C et confisque les possessions  africaines de Lepide, tandis qu’Antoine abandonne peu à peu à Cléopâtre toutes les possessions romaines.

    En Italie la popularité d’Octave, restaurateur de la paix et du bien-être, dans le respect des traditions nationales, ne cesse de croître.

     

     

    Tête de l'Empereur Auguste Musée d'Arts et d'Histoire de

     

    Tête de l’Empereur Auguste (musée d’Arts et d’Histoire de Genève)

     

    La guerre déclarée à Cléopâtre aboutie à la victoire d’Octave à Actium en 31 avant J.C. Il annexe l’Egypte et refait l’unité du monde méditerranéen romain.

    Maître incontesté de l’état romain, Octave avait reçu en 38 avant J.C, le titre d’Imperator (dépositaire de la souveraineté et chef de guerre victorieux.) On lui décerne également en 28 avant J.C, le titre de Princeps Sénatus (le premier à donner son avis dans les délibérations sénatoriales).

     

     

    Auguste en Sénateur (Louvre)

     

    Auguste en sénateur (Musée du Louvre).

     

     

    En 27 avant J.C, le sénat et le peuple de Rome lui décernent le cognomen d’Augustus (terme religieux qui consacre sa mission divine).

    Sans bouleverser radicalement la constitution romaine, Auguste substitut à la république un nouveau régime, le principat, par lequel il assure donner au Sénat et au peuple un rôle équivalent à celui de l’Empereur dans la direction de l’Empire.

     

    Camée D'Auguste avec la couronne de chêne dite couronne c

    Camée d’Auguste avec la couronne de chêne, dite couronne civique.

     

     

    Mais le régime reste fragile et jusqu’à sa mort Auguste est tourmenté par le problème de sa succession. N’ayant qu’une fille, Julie, il la donne en mariage à son neveu Marcellus en qui il croit trouver un héritier, mais Marcellus meurt. Alors il donne Julie en mariage à Agrippa, dont les fils (adoptés par Auguste comme princes de la jeunesse) meurent très jeunes et leur père les suivra de près ; enfin à son beau-fils Tibère, qu’il oblige à adopter Germanicus (petit-fils d’Octavie).

    A l’intérieur, Auguste divise l’état en provinces Sénatoriales et en provinces Impériales.

    Dès 38 avant J.C, il a entrepris de restaurer les traditions religieuses, plaçant son autorité sous le signe d’Apollon ; Grand Pontife en 12 avant J.C, il devient le chef religieux de l’Empire, et le culte du genius Augusti (de la force divine incarnée) gagne bientôt toutes les provinces et est consacré par des jeux publics.

     

     

    Camée d'Auguste et Rome

    Camée d’Auguste et de Rome.

     

     

    A l’extérieur, il s’emploie plus à affermir les frontières qu’à satisfaire son désir de conquête qu’il sait nuisible à l’Empire. Il fixe la frontière de l’Empire Parthe et de l’Empire Romain sur l’Euphrate ; au Nord, il recule les frontières jusqu’au Danube ; puis il tente d’atteindre l’Elbe, mais malgré la victoire de Drusus, il ne réussit pas à annexer la Germanie avec la défaite de Varus en l’an 9, d’où la célèbre phrase d’Auguste : « Varus qu’as-tu fais de mes légions ? » IL reporte alors la frontière sur la rive gauche du Rhin. IL pacifie l’Espagne et les Alpes (voir le trophée d’Auguste à la Turbie) et annexe la Galatie et la Judée.

    Parallèlement à cette œuvre de réorganisation, il s’applique avec l’aide d’Agrippa et de Mécène, à protéger les Arts (maison de Livie sur le Palatin, thermes d’Agrippa sur le champ de mars et le premier Panthéon), et les lettres (Virgile, Horace, Tibulle, Ovide), faisant de son règne le siècle d’Auguste, l’âge d’or du classicisme romain.

    IL meurt à Nole en tenant la main de son épouse bien-aimée, Livie en 14.

    A sa mort le Sénat le divinise et son culte associé à celui de Rome est rendu dans tout l’Empire.

     

     

    Grand Camée de France

    Grand camée de France (en haut Auguste siégeant parmi les Dieux)

     


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