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    Après avoir lu l'histoire du pain édité hier, j'ai eu l'idée d'écrire cette petite histoire en y insérant des expressions avec le pain, je ne les ai pas toutes utilisées car il y en a énormément, je ne connaissais pas toutes les expressions avec ce pain que nous aimons tant en France, c'est en écrivant ce petit texte que j'ai découvert certaines et j'espère que ces quelques lignes vous amuseront...

     

    J'ai mis un astérisque près des expressions qui étaient nouvelles pour... moi !

     

     

    Il n'y a plus qu'à choisir dans la corbeille !

     

    (image pixabay)

     

     

     

    C'était un jours gris, un jour qui allait être long et triste comme un jour sans pain, il n'avait pas le moral, et pourtant il fallait qu'il sorte pour gagner son pain, afin de ne pas mettre les siens au pain sec et à l'eau,  il avait beaucoup de pain sur la planche.

     

    Quand il sorti, il eut un gros frisson, brrr, il faisait froid, mais pour une triste journée d'hiver, il n'allait pas tremper son pain de larmes*, ni mal enfourner pour faire des pains cornus* !

     

    En arrivant au bureau, il fut surpris par le laisser aller des employés et convoqua tout le monde, comme on disait de lui qu'il était bon comme le bon pain, il n'allait pas faire mentir cet adage, mais il leur donnerait du pain au chapitre*, sans être comme le pain d'orge*, car il fallait que tout le monde gagne son pain sans manger son pain dans sa poche*, cependant il ne leur promettrait pas plus de beurre que de pain*, ni rompre le pain avec eux*. Il fallait juste que tout le monde se remette sérieusement au travail.

     

    Car ne vaut-il pas mieux pain en poche que plume au chapeau* ?

     

    A la fin de la journée tout était rentré dans l'ordre, tel pain, telle soupe* et quand il rentra chez lui, il était assuré d'avoir son pain cuit* et savait qu'il pourrait tremper son pain dans sa soupe* !

     

    Livia

     



     

    Tremper son pain de larmes (vivre de désespoir et de regrets)

     

    Mal enfourner pour faire des pains cornus (l'important c'est de bien commencer dans une affaire) !

     

    Donner du pain au chapitre ( faire des reproches)

     

    Être comme le pain d'orge (être grossier)

     

    Manger son pain dans sa poche (être égoïste)

     

    Promettre plus de beurre que de pain (promettre plus qu'on ne peut donner)

     

    Rompre le pain (casser les relations)

     

    Ne vaut-il pas mieux pain en poche que plume au chapeau (la nourriture est plus essentielle que le superflu) ?

     

    Tel pain, telle soupe (les choses valent ce qu'on y met)

     

    Avoir son pain cuit (être assuré de sa subsistance)

     

    Tremper son pain dans sa soupe (avoir de quoi vivre)

     

     

     


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    Aimez-vous les pommes ?

    Elle a pourtant mauvaise réputation depuis que l'on a prétendu que Adam et sa femme Eve, sur les conseils de Satan déguisé en serpent, ont mangé ce fruit alors que Dieu en avait interdit l'accès !

    Et depuis, les pommes sont mises au pilori...

    Malgré ce potentiel de malheur qui les entoure, j'adore les pommes crues autant que cuites...

    Livia

     

     

    Adam, Eve et le serpent

    Cathédrale Notre-Dame de Paris

     Dans le livre de la Genèse, Dieu place Adam et Ève dans un jardin merveilleux, l’Éden. Il leur permet de manger de tous les fruits, sauf un.

    « C'est à tort d’ailleurs que l'on parle de pomme, car jamais la Genèse ne la désigne comme le fameux fruit de l’arbre de la connaissance du Bien et du Mal. En fait, il faut attendre le VIe siècle pour que des moines irlandais l’assimilent à l’objet de la tentation.

    À cela, deux raisons : en latin, pommier se dit malus, le même mot qui signifie le Mal, et, dans la mythologie celtique, le pays au-delà l’océan qui attend les âmes des défunts promis à une éternité bienheureuse se nomme Avallon, « l’île des pommiers », cet arbre étant symbole de vie et d’immortalité.

    Le glissement dès lors a été facile et s’est imposé : c’est une pomme qui induisit Ève en tentation... alors même qu’il s’agissait peut-être d’un abricot, d’une pèche ou d’une grenade ? »

    Ce récit signifie plutôt que chacun de nous a en lui un penchant qui le pousse à dire : « Je n’ai pas besoin de Dieu, je peux décider seul de ce qui est bien ou mal. » Et comme Adam qui accuse Ève, et Ève qui accuse le serpent, nous aimerions pouvoir rejeter la responsabilité du mal sur les autres... »

     


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    Biscuits italiens de Carême

    Autrefois, pour adoucir le jeûne du Carême, les villages italiens organisaient des kermesses chaque dimanche, avec notamment les fameux quaresimali, biscuits traditionnels de carême. Aujourd’hui, on peut les commander pendant le Carême et à Pâques dans les cafés et les boulangeries. Selon les régions, leur recette change. En Toscane par exemple, ils sont réalisés avec des blancs d’œufs, du sucre et de la poudre de cacao cuite au four. Leur particularité consiste en leur forme originale, puisqu’ils reproduisent les lettres de l’alphabet. En revanche, les quaresimali génois sont plutôt réalisés avec de la pâte d’amande, du sucre, de l’eau de fleur d’oranger, du blanc d’œuf, de la farine, des graines de fenouil. Elles sont ensuite garnies de sucre fondant parfumé à la pistache, au citron ou au café, comme il est encore possible de les voir aujourd’hui dans plusieurs confiseries-pâtisseries historiques de la capitale ligure.

    L’origine de leur préparation remonte aux environs de 1500, lorsque les religieuses augustiniennes du couvent de Saint-Thomas travaillaient la pâte d’amandes avec du sucre, sans ajouter de produits animaux interdits pendant le Carême. Au cours du XIXe siècle, une célèbre pâtisserie de Gênes a adopté la recette originale qui, à l’époque, risquait de se perdre à la suite de la destruction du couvent. A préparer et à déguster le dimanche.

     

    Je vous offre la recette de cette pâtisserie, je ne l'ai pas encore réalisée, mais ces quaresimalis semblent délicieux .

     

     

    Assortiment de quaresimalis

    Les quaresimali : recette de Gênes

    Pour 30 quaresimali

    Ingrédients : 3 tasses d’amandes ; 1 tasse de sucre blanc ; 2 tasses de farine tout usage ; 1 tasse de cassonade ; 1 cuillère à café de cannelle moulue ; 1 cuillère à café de levure chimique ; 3 cuillères à soupe de beurre non salé ; 3 œufs ; 2 cuillères de blanc d’œuf à mettre de côté.

    Préparation :

    1. Faites griller les amandes dans un moule à gâteaux dans un four préchauffé à 185 °C pendant 10 minutes. Laissez-les refroidir.

    2. Dans un mixeur, broyez ¼ des amandes finement avec ¼ de tasse de sucre blanc, ensuite transférez le tout dans un grand bol.

    3. Incorporer la farine, les ¾ de tasse de sucre blanc restant, la cassonade, la cannelle et la levure. Remuez jusqu’à ce que le mélange soit homogène.

    4. Ajoutez le beurre et incorporez-le au mélange. Ajoutez le reste des amandes, hachées grossièrement, puis les œufs, pour ensuite pétrir la pâte jusqu’à ce qu’elle soit bien mélangée.

    5. Formez la pâte en longs rectangles sur un moule graissé et fariné.

    6. Badigeonnez chaque rectangle avec le blanc d’œuf avant de faire cuire au four pendant 25 minutes.

    1. Couper en tranches et mettre au four éteint pendant 15 minutes. Conservez dans un récipient hermétique.

      Bon appétit

     

     

     

     


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    La pleine lune a encore frappé en ce mois de mars, le sommeil s'est fait attendre de longues, longues, longues heures...

     

    J'ai pourtant invoquer les amis Pierrot et Colombine, mais...rien à faire ! Pas de dodo quand monte la lune !

     

    Mais voilà que les scientifiques se penchent sur ce phénomène qui touche énormément de monde. Je viens de lire à ce propos un article très intéressant .

     

    Et bien que ces scientifiques soient encore très divisés sur les effets de la pleine lune jouant les troubles fêtes pendant notre sommeil, certains ont quand même fait des tests et 464 étudiants américains ont accepté de porter des bracelets électroniques et tous sans exception ont eu des difficultés d'endormissement, cela prouve que les effets de la lune jouent sur le sommeil, mais... les scientifiques sont incapables cependant d'en comprendre la raison ?

     

    Sans bracelet électroniques, je peux prouver tous les mois, quand la lune monte jusqu'à son zénith, quelle m'empêche de dormir, je fais la crêpe dans mon lit, me tournant et retournant jusqu'au petit matin, à la fin, épuisée je m'endors pour me réveiller vaseuse le lendemain !

     

    Livia

     

    Avec Guy de Maupassant promenons-nous sous un rayon de lune...

     

     

    Cette belle lune qui tourmente les dormeurs...

     

    (vue de ma fenêtre sur la nuit nantaise)

     



     

    La chanson du rayon de lune

     

    Sais-tu qui je suis ? Le Rayon de Lune.
    Sais-tu d'où je viens ? Regarde là-haut.
    Ma mère est brillante, et la nuit est brune.
    Je rampe sous l'arbre et glisse sur l'eau ;
    Je m'étends sur l'herbe et cours sur la dune ;
    Je grimpe au mur noir, au tronc du bouleau,
    Comme un maraudeur qui cherche fortune.
    Je n'ai jamais froid ; je n'ai jamais chaud.

     

    Sais-tu qui je suis ? Le Rayon de Lune.
    Et sais-tu pourquoi je viens de là-haut ?
    Sous les arbres noirs la nuit était brune ;
    Tu pouvais te perdre et glisser dans l'eau,
    Errer par les bois, vaguer sur la dune,
    Te heurter, dans l'ombre, au tronc du bouleau.
    Je veux te montrer la route opportune ;
    Et voilà pourquoi je viens de là-haut.

     

    Guy de Maupassant

     

     

     


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    Enlacement...

     

    Enlacements...

    Cette jolie photo de Francine, m'a inspirée la petite histoire d'amour entre un arbre et un lierre que je vous offre aujourd'hui, avec son aimable autorisation.

    (allez voir son blog : http://preauxsourcebis.eklablog.com/)





    En passant par les bois, un jour d'hiver, un lierre attira mon attention, il tenait enlacé – collé/serré comme dans la chanson – un arbre à qui il avait juré un grand amour jusqu'à la mort.
    L'arbre, n'avait pas le choix, il ne pouvait rien contre cet amour exclusif et possessif et tandis que l'autre le tenait enlacé, ses feuilles chantaient en le caressant, ce n'était au final pas si désagréable, il vivent tous deux serrés l'un contre l'autre depuis de longues années et regardent passer les saisons...
    Au printemps à la saison des amours, la sève montent et tous deux se couvrent en même temps de tendres bourgeons...

    En été sous leurs feuillages, leurs branches portent des nids, dans lesquels chantent tout le jour, mésanges bleues et charbonnières, merles siffleurs et pies railleuses...

    L'automne ils rougissent encore de bonheur dans les bras l'un de l'autre, tandis que tombent leurs feuilles qui ensanglantent la terre...

    Puis vient l'hiver, adieu feuillages touffus, adieux chants d'oiseaux et lorsque le ciel pleure des larmes gelées en jetant sur leurs épaules un manteau glacé, tous deux dénudés se serrent encore un peu plus pour se tenir chaud...

    Mais aujourd'hui, le printemps chante dans la forêt, leurs branches se couvrent de bourgeons et de feuilles, les oiseaux sont revenus et construisent leurs nids en chantant, bientôt les pépiements des petits rempliront l'espace et déjà on entend le coucou lancer ses deux notes joyeuses...

    Bonjour printemps !

    Livia


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