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    Tout est bien qui finit bien.

     

    Les épouvantails étaient donc tous en place pour... protéger le village.

     

    Leurs silhouettes noires se découpaient le soir sur le ciel et nous faisaient frémir.

     

    En tête, le chef des épouvantails armé d'une faux et monté sur un âne ouvrait la marche, celui-là était vraiment terrifiant

     

     

    Le chef...

     

    (image wikipédia)

     

     

    Le seconde, armé d'un gros bâton, avait aussi une mine fort déplaisante...

     

    (image wikipédia)

     

     

    Et plus loin perché dans un arbre un sorcier veillait...

     

    (image wikipédia)

     

    Il n'y avait pas que les extra terrestres qui avaient peur, chaque fois que je me penchais à la fenêtre, toutes ces silhouettes aux allures inquiétantes me faisaient frissonner.

     

    Et puis un soir cette armée se mit en marche, faisant trembler le sol, ils avançaient en poussant des grognements sur un ton monocorde, mais où donc allaient-ils ?

     

    Nous nous interrogions avec angoisse, si l'un de nous avait besoin de sortir, que ferait cette armée hétéroclite qui avait pris vie ?

     

    Ne devaient-ils pas restés plantés dans le sol là où chacun les y avait mis, afin de protéger le village ?

     

    Et comme ils avaient laisser la place libre, les ovnis sont revenus, ils se sont posés, leurs lumières s'éteignirent, mais...rien ne se passa.

     

    Mais où donc était passé ces maudits épouvantails qui devaient nous défendre ? Personne ne le savait !

     

    Le lendemain, plus d'ovnis, mais les champs étaient jonchés par les restes déchiquetés des épouvantails, les envahisseurs nous avaient donné une bonne leçon.

     

    Désormais que faire ?

     

    Nous étions pourtant persuadés qu'ils reviendraient et nous nous demandions avec angoisse ce qu'ils nous feraient de nous ?

     

    Personne n'osaient bouger de chez lui, quelques uns cependant terrifiés, abandonnant leurs maisons s'enfuirent sous d'autres cieux.

     

    Nous avions ramassé les débris des épouvantails et avions fait un grand feu pour les brûler et le temps passa sans anicroche, quelques jours, puis quelques semaines passèrent, ceux qui étaient partis revinrent chez eux, quelques mois passèrent et la vie reprit son cours à Germaguedon...

     

     

    Les ovnis de Germaguedon...

    (images pixabay)

    Et puis sans crier gare, ils sont revenus !

    Cette fois ils ouvrirent tout grand leurs soucoupes/ovnis, haletants nous nous demandions ce qui allait en sortir ?

    Une silhouette filiforme parue dans l'encadrement, puis une autre et encore une autre et finalement ils débarquèrent. Ils avaient tous la même silhouette fil de fer, cependant ils étaient très grands ils faisaient au moins deux fois la taille humaine, ils étaient tous habillés en blanc, l'un deux fit deux pas en avant et d'une voix métallique, dans un français impeccable, nous dit de ne pas avoir peur, ils ne nous voulaient aucun mal, leur planète avait explosée – comme Krypton la planète de Superman – ils étaient en quête d'un lieu où s'installer et notre village – classé parmi les plus beaux villages de France – leur plaisait beaucoup ils voulaient seulement s'y installer et vivre avec nous.

    Personne ne parlait, nous nous demandions où allaient loger tous ces gens, ils étaient trop nombreux et nos maisons à taille humaine ne pourraient les abriter... ils étaient là, attendant la réponse, immobiles et silencieux, il fallait faire où dire quelque chose.

    L'homme qui avait proposé de construire les épouvantails, fit un pas vers leur porte-parole et voilà ce qu'il leur dit : « nous n'avons pas de place ici, nos maisons sont trop petites et avec votre grande taille, vous ne pourrez jamais y tenir debout, où donc allez-vous loger »

    La créature lui répondit : « Ne vous inquiétez pas, nous construirons nos maisons et vivrons en bonne entente avec tous les habitants de Germaguedon. »

    Et en clin d'œil, sous nos yeux ébahis, les soucoupes furent transformées en ravissantes et confortables maisons qui s'intégraient avec bonheur au cadre du village.

    Et depuis... nous vivons en bonne entente, nous avons appris beaucoup de choses les uns des autres et nous sommes très heureux ensemble.

    Livia

    Et si toutes les histoires pouvaient se terminer aussi bien, nous serions heureux sur cette terre !

    Mais ce n'est qu'un petit conte...

     

     

     

     

     

     


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    Seringue pour prise de sang...

    (image pixabay)

     

    Mardi 9 novembre alors que je faisais des petites courses dans une boutique, j'ai été prise d'une violente douleur du côté gauche, qui m'a pliée en deux, j'avais l'impression de ne plus pouvoir respirer, la Dame de la boutique me connaît bien, je me rends assez souvent chez elle, elle m'a avancé une chaise et j'ai appelé un taxi pour rentrer chez moi, j'ai avalé un Doliprane et me suis installée dans mon fauteuil avec les jambes en l'air, mais... comme la douleur ne voulait rien savoir, prise de panique à l'idée de faire un infarctus dans la nuit j'ai appelé le 15 et d'après les symptômes que j'ai décris, le médecin m'a envoyer chercher en ambulance.

    Il fallut raconter à ces deux jeunes infirmiers mes tracas de A à Z, ils m'emmenèrent donc à l'hôpital (pas à l'hosto) aux urgences de l'hôpital privé du Confluent.

    Après avoir fait l'entrée (papier, etc) on m'installa dans une pièce, il fallut narrer à nouveau mes symptômes et l'on me fit un électrocardiogramme, qui s'avéra bon, après quoi vers 20h30, on roula mon brancard dans un couloir, dans lequel d'autres patients sur des brancards patientaient et tandis que ma douleur et moi, attendions sur le brancard que l'on s'occupe de nous... une infirmière dodue et souriante m'annonça qu'elle allait me poser un cathéter – car vous aurez peut-être besoin d'une perfusion me dit-elle... après avoir loupé par trois fois cette pose et m'avoir fait trois énormes hématomes, elle appela à la rescousse une collègue qui arriva une bonne heure après – là j'ai bien cru que l'on m'avait oubliée – elle me posa donc ledit cathéter, (qui finalement ne servit à rien, vu que je n'ai pas eu de perfusion). Vingt bonne minutes passèrent, l'infirmière au cathéter revint et me piqua encore une fois pour une prise de sang.

    Finalement vers 22h on poussa mon brancard dans une salle de soins, une infirmière me pria de me déshabiller, ce que je fis maladroitement assise sur cet étroit brancard, tandis qu'elle fourrait pêle-mêle mes habits dans un sac poubelle qu'elle déposa sur une étagère en dessous du brancard, j'enfilais donc la petite nuisette bleu nuit qu'elle m'offrait et je m'installais pour la nuit dans des draps roses bonbons.

    Mais la piqueuse revint avec son arsenal et me fit une 5è piqûre pour une deuxième prise de sang.

    Enfin, je vis un docteur, à qui je du relater pour la énième fois pourquoi je me trouvais aux urgences, elle me dit que l'on m'administrerai du «tramadol » – on dirait une chanson – pour calmer la douleur, mais plus tard car rien à boire ni à manger car il y avait de prévue une échographie – elle ne fut réaliser qu'à 14h le lendemain.

    On me roula dans un petit box, dans lequel je passais la nuit dans mes draps roses bonbons, sur un matelas aussi dur qu'une pierre, inutile de dire que je n'ai pas fermer l'œil, car ces urgences sont excessivement bruyantes, les bips retentissants des appareils, résonnent en permanence, avec parfois des coups de xylophone stridents, qui me mettaient les nerfs à rude épreuve.

    Les examens se poursuivirent, on m'amena à la radio, puis nouvelle prise de sang (6è piqûre), le reste du temps j'essayais malgré tout de dormir...

    A 7 heure du matin, branle bas de combat, l'équipe de nuit nous quittait et l'équipe de jour prenait place dans de joyeuses allées et venues.

    J'ai passer presque 20h sur ce brancard dans le vacarme des appareils qui bipaient, sonnaient, mais aussi à écouter les cris, les gémissements, les toux, etc... et cerise sur le gâteau le masque sur le nez en continue ! On se sent vraiment tout petit et très vulnérable dans ce lieu où règne la maladie.

    Tout cela pour rien ! Enfin pas tout à fait, j'étais quand même rassurée sur l'état de mon cœur, il n'y avait pas d'infarctus en vue !

    Je suis rentrer chez moi le lendemain vers 16h30 avec ma douleur en bandoulière, les mains et les bras bardés d'hématomes bleu/vert et violets, avec le judicieux conseil du médecin urgentiste de : « revoir mon médecin traitant » !

    En arrivant, j'ai pris une douche, mis des vêtements propres et puis comme j'étais à jeun depuis la veille, je me suis fait du thé que j'ai accompagné de toasts beurrés sur lesquels j'ai étalé de la confiture d'oranges faite maison avec la recette de ma grand-mère.

    J'ai été ravie de retrouver mon lit douillet, mon matelas et mon oreiller moelleux et... sans masque pour une nuit réparatrice !

    Livia

     


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    bleu, l'épouvantail à ovnis m'a beaucoup plu c'est alors que j'ai eu l'idée d'écrire ce petit texte, et avec son aimable autorisation, je vous offre « La guerre aux ovnis » !

     

     

    L'épouvantail à Ovnis...

     

    (photo de Brigitte)

     

     

     

     

     

    La guerre aux ovnis.

     

    La campagne était tranquille, les champs s'étendaient à perte de vue, le soleil baissait déjà mais le ciel était encore bleu par dessus le toit, cependant la lumière déclinante était plus douce et les ombres s'allongeaient sur le sol, c'était une soirée calme qui s'annonçait et ce soir c'était la pleine lune...

     

    Mais voilà qu'au petit matin, un bruit effrayant nous réveilla, nous fit bondir hors du lit et courir à la fenêtre, le ciel était empli d'engins une lumière crue et dure descendant de ces engins inondait la campagne, qui nous survolaient, combien étaient-ils ? difficile à dire, il y en avait énormément !

     

    Nous n'avions jamais vu d'engins pareils, tout ronds avec plein de petites fenêtre tout autour, au secours, des soucoupes volantes, des ovnis ! D'où venaient-ils ? Et que nous voulaient-ils ? Pourquoi ici dans cette calme plaine, au milieu de laquelle coule une rivière, avec tout du long de beaux saules pleureurs qui se mirent dans son miroir argenté à l'ombre desquels ont peut s'asseoir et rêver en écoutant le gazouillis de l'eau glissant sur les galets ?

     

    Stupéfaits, nous restions immobiles devant la fenêtre pour observer ces drôles d'engins et puis... brusquement aussi vite qu'ils avaient apparus, ils repartirent et le silence régna à nouveau sur la campagne on n'entendait seulement les trilles des hirondelles – sans doute comme nous réveillées – accueillant le soleil.

     

    Nous n'avions plus du tout envie de dormir, nous avons donc décidé de nous faire du café, tout en jetant pourtant malgré nous des coups d'œil anxieux par la fenêtre qui s'éclairait à l'est.

     

    Dès le lendemain sur la Place du village, il y eut des conciliabules, les habitants encore terriblement secoués par l'apparition funeste de ces engins, cherchaient des solutions pour arrêter ces « estrangers » et les empêcher d'atterrir chez nous.

     

    Et puis soudain, une idée lumineuse germa dans la tête d'un homme qui n'avait encore rien dit jusque là et voilà ce qu'il proposa : « on construit bien des épouvantails pour repousser les oiseaux afin de protéger les récoltes, pourquoi ne pas en construire pour repousser ces assaillants ?

     

    L'idée plût à tout le monde et c'est avec ardeurs que chacun construisit « son épouvantail », ils étaient très nombreux, certains étaient carrément effrayants et faisaient très peur, c'est donc une armée en rangs serrés qui occupa la campagne dans l'après midi, il n'y avait pas une place de libre pour se poser dans les champs et les jardins, ils allaient savoir de quel bois on se chauffait à Germaguedon* !

     

    Livia

     

    *Clin d'œil à Harmagedôn : Nom du lieu où, d'après Ap 16-16, les rois de la terre seront rassemblés pour lutter contre Dieu.

     

    • La bataille d’Armaguédon désigne la guerre finale entre Dieu et les gouvernements humains. Aujourd’hui, ces gouvernements et leurs partisans s’opposent déjà à Dieu en refusant de se soumettre à sa domination (Psaume 2-2).

    • La bataille d’Armaguédon mettra fin à la domination humaine (Daniel 2-44).

     

    (renseignements internet)

     

     


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    Pour ce 138ème Café Thé, je vous propose de délirer autour de cette photo d'une mouette rieuse, décoiffée, au bord du Bassin d'Arcachon, au Cap-Ferret.

     

    Brodez autour de cette photo, en nous racontant ce que vous voulez : d'où elle vient ? où elle va ? qui elle est ? pourquoi est-elle "décoiffée" ?

     

    C'est donc pour ce 138e Café Thé de Brigitte alias écureuilbleu que j'ai écrit sur cette mouette décoiffée.

     

     

    La mouette de Brigitte...

     

    https://www.unebonnenouvelleparjour.com/

     

     

     

     

     

    Elle est arrivée un matin, s'est posé sur la plage, elle était essoufflée et toute décoiffée, ses plumes étaient ébouriffées d'avoir batifoler dans le grand vent... cependant elle était très belle et et sûre d'elle tandis que les vagues venaient baigner ses pattes !

     

    On la remarquait, on ne pouvait pas la rater, elle restait à l'écart au bord de l'eau et marchait à petits pas précieux en se pavanant sur le sable, parfois elle faisait de petits bons gracieux au passage d'une vague plus forte et jetait des œillades à tout les mâles alentours car elle venait sur cette plage justement en quête d'un compagnon...

     

    Mais les dames mouettes, n'étaient pas très contentes de la venue de cette intruse et veillaient au grain, elles n'allaient pas laisser cette grue/mouette, leur voler leur compagnon sans la combattre.

     

    Les langues allaient bon train :

     

    « Avez-vu celle-là ? Mais où donc se croit-elle ?

     

    Quelle arrogance ! Quelle manque de tenue, voyez, elle n'a même pas pris la peine de se recoiffer elle est toute ébouriffée et... et sa robe est toute froissée ! »

     

    Mais, à leur grand dam, l'autre n'écoutait pas et continuait son petit manège en gardant son petit air bravache, ni tenant plus, un beau et grand mâle l'aborda et tout rose d'émotion lui proposa une balade, qu'elle accepta aussitôt et tandis que le couple s'éloignait, la colère montait au centre de la colonie, qui maudissait cette voleuse de mari et lorsque tous deux prirent leur envol pour conclure plus loin leurs amours, les cris et anathèmes redoublèrent et montèrent encore avec plus de force.

     

    Cependant, sans plus de façon, se laissant porter par le vent les deux tourtereaux, ivres d'amour, volaient dans l'azur aile contre aile...

     

    Livia

     

     

     


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    Alors que la mort est un sujet tabou dans nos sociétés d'aujourd'hui, (tellement tabou que l'on ne dit plus mort, mais « décès ») tandis que des savants dans tous les laboratoires du monde s'évertuent pour trouver une parade afin de l'éradiquer définitivement, tous les ans, le 31 octobre, nous assistons à une mascarade, et à un grand paradoxe* (*Association de deux faits, de deux idées contradictoires) la fête du dieu Samain, dieu de la mort !

     

    Halloween, ce jour-là les hommes se font peur ,mais cette vielle fête celtique, a été remise à l'honneur chez nous juste pour faire encore marcher le commerce : fantômes, sorcières, potirons en tête de morts, etc... trônaient dans toutes les vitrines... tout est bon pour « faire du fric » !

     

    Livia

     

     

    La fête de la mort...

     

    (image pixabay)

     



     

    Chaque année, le 31 octobre, c’est Halloween, une fête d’origine celte.

     

    Cette cérémonie festive, en l’honneur de la divinité Samain (dieu de la mort), permettait de communiquer avec l’esprit des morts. Ce jour-là, les portes entre le monde des vivants et celui des morts s’ouvraient : selon la légende, cette nuit-là, les fantômes des morts rendaient visite aux vivants. Pour apaiser les esprits, les villageois déposaient des offrandes devant leurs portes.

     

    Cette fête est conservée dans le calendrier irlandais après la christianisation du pays, comme un élément de folklore, de carnaval. Elle s’implante ensuite aux Etats-Unis avec les émigrés irlandais de la fin du XIXème siècle où elle connaît, aujourd’hui encore, un immense succès. Halloween traversera ensuite l’Atlantique et arrivera en France essentiellement pour des raisons commerciales.

     

     

     

    Halloween est avant tout un prétexte pour « faire la fête » et oublier les longues soirées automnales, souvent pluvieuses et tristes.

     

    La Toussaint, elle, est une fête beaucoup plus recueillie, « intérieure ». L’Eglise nous libère de cette peur de la mort en insistant, au jour de la Toussaint , sur l’espérance de la Résurrection et sur la joie de ceux qui ont mis les Béatitudes au centre de leur vie. Elle recentre sur le Christ, vainqueur de la mort.

     

     

     

    « Les enfants ont l’habitude, la nuit d’Halloween, de passer de maison en maison et de demander des bonbons en disant “trick or treat” ? : ils échangent une protection contre un “mauvais sort” contre un bonbon.
    L’expression anglaise Trick or Treat (Courir l’Halloween en français) provient d’une vieille coutume européenne qu’on appelait souling. Des mendiants allaient de village en village en demandant des soul cakes (gâteaux de l’âme) qui étaient faits de morceaux de pain carrés avec des raisins secs. S’ils recevaient beaucoup de gâteaux, ils promettaient beaucoup de prières pour les âmes des parents défunts du donneur.
    On croyait que les âmes des défunts restaient encore un moment dans leur corps et que des prières, même par des étrangers, pourraient garantir le passage de l’âme vers le Ciel. »

     

     

     

    Mort et potiron associées dans la nuit d'Halloween..

     

    (image pixabay)

     

    Cependant avant que Halloween ne devienne une fête commerciale associée à un festin de bonbons, c’était un jour de jeûne !

     



     



     



     



     


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