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Par Liviaaugustae le 1 Octobre 2012 à 10:43LES COULEURS DE L’AUTOMNELes couleurs de l'automne ensorcèlent les lacs canadiensL'automne est la saison qui symbolise le mieux le Canada, et on comprend pourquoi: les forêts d'érables virent à l'orange et la lumière sublime les paysages lacustres. Le célèbre été indien, période de redoux d'une semaine, s'installe souvent entre octobre et novembre. Pour en profiter, optez pour un voyage nature dans le Sud Est du pays, par exemple dans le parc provincial Algonquin, au bord du lac Huron (photo).
Un automne qui ne manque pas de sel en Bolivie
L'automne européen, c'est le printemps en Bolivie. La meilleure saison pour admirer le plus grand désert de sel du monde : le Salar d'Uyuni, situé sur les hauts plateaux du Sud Ouest du pays. Le sel est alors assez dur pour supporter le poids des véhicules et son blanc immaculé offre un spectacle incomparable. Cette étendue blanche comprend une île de corail couverte de cactus et même des hôtels de sel. Attention, les nuits sont froides !
Le ciel norvégien s'illumine en automne
En Norvège, l'automne est la saison des aurores boréales. Le mois de novembre est plus propice à leur observation que décembre, où la neige les empêche d'apparaître. Les meilleures zones d'observation se trouvent au-delà du cercle polaire, comme ici dans le fjord de Lyngen. Il peut être intéressant de s'y rendre en bateau, ce qui permet aussi d'observer les dauphins de Lyngen.
Un automne très printanier dans le Sud Ouest de l'Australie
En novembre, la région de Perth flirte avec les 25 degrés : c'est le printemps ici. Un mois idéal pour visiter le Sud Ouest de l'Australie, avant les chaleurs torrides de l'été austral. Au départ de Perth, louez une voiture pour découvrir les parcs nationaux comme celui de Nambung, célèbre pour ses "Pinnacles" de pierre (photo). Ne manquez pas les forêts de Karris, peuplées de perroquets, et la région vinicole de Margaret River
Les baleines passent l'automne en Afrique du Sud
La petite ville d'Hermanus, à 120 kilomètres du Cap, en Afrique du Sud, est un point de départ privilégié pour l'observation des baleines franches australes qui croisent dans sa baie. En octobre, elles hivernent dans le secteur et peuvent s'approcher jusqu'à 30 mètres des côtes ! Les mâles se livrent régulièrement à de superbes sauts afin d'attirer l'attention des femelles... et des touristes.
L'automne européen : idéal pour découvrir la nature argentine
Situées en pleine forêt tropicale, à la frontière entre le Brésil et l'Argentine, les chutes d'Iguaçu étendent leurs 275 cascades sur environ 3 kilomètres de long. Pour un voyage inoubliable, prenez un vol intérieur et couplez cette visite avec une virée en Terre de feu, tout en bas de l'Argentine. Le printemps austral est idéal pour visiter ce long pays dans sa globalité: vous éviterez les grosses chaleurs au Nord comme le froid intense au Sud.
Toutes les couleurs de l'automne dans le Connemara
Le Connemara, légendaire contrée sauvage de l'Ouest irlandais, s'embellit encore à l'automne quand les bruyères en fleurs habillent ses plaines de violet. Après une halte à Galway, prendre le bus jusqu'à la charmante petite ville de Clifden. De là, vous pouvez arpenter à pied les tourbières dorées de la région, de village en village. Sans oublier de visiter l'abbaye de Kylemore, sur cette photo. Préférez octobre : la fin de l'année est fraîche ici.
Images et textes : source internet
Pour oublier les impôts qui grimpent, le froid qui arrive insidieusement, préfigurant l’hiver…
Bonne ballade…
liviaaugustae
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Par Liviaaugustae le 22 Septembre 2012 à 18:3022 septembre 2012, aujourd’hui, c’est officiel c’est l’automne…Prunes dans une assiette avec jasmin et noixDe Giovanna Garzoni (gouache sur parchemin)(Galerie Palatine Florence)FRUITAISON DOUCE.Automne. Il pleut des fruits. Effleurement de bogues sur feuilles couchées. Rebond sourd d’une pomme, d’une poire, d’un coing. Une noix roule sous le pied. Enfin il a fait beau pour la dernière tonte, mais le soleil descend déjà.Pourtant on a envie de rester là encore, de goûter sur le banc, il ne fait pas si froid. Et puis c’est la dernière fois de cette année, sans doute. On se souvient du poème de Keats qu’on étudiait au lycée :« AutumnSeason of mists and mellows fruitfullness… »Mellow fruitfulness. Le prof levait les yeux au plafond, faisait avec le bout des doigts le geste de saisir une impalpable subtilité. :- Fruitaison douce, en fait, mais c’est difficile de donner l’équivalent exact en français.J’ai bien peur qu’il ne s’agisse d’un néologisme… Et encore, il n’y a pas cette idée de plénitude… fruitfullness…Une tasse de thé clair. On la repose au creux du banc. Sur la porcelaine blanche, le dessin vert foncé figure un décor de campagne arrondi, une diligence picaresque et drôle, mais on n’aperçoit pas Me Pickwick. L’herbe est mouillée ou bien déjà un peu trop haute, et ça sera encore plus beau comme ça dans quelques jours, flèches blanches aux premiers matins de gel. On reste là, et la lumière lentement prend la couleur du thé. Les feuilles de l’ampélopsis en ont un feu de joue et se recroquevillent, vieilles dames cramoisies.Il pleut des fruits secrets pour des moments très blonds, noix fraîches avec un verre de vin blanc, châtaignes à peler devant un feu de cheminée, des amis passeront. Il y aura de la compote poire-pomme-coing, un tout petit peu d’âpre engourmelé dans le sucré, le souvenir d’un grand ciel bleu sur les derniers cosmos. Fruitaison douce.Philippe DELERMExtrait de : La sieste assassinée
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Par Liviaaugustae le 20 Septembre 2012 à 10:35
Boletus edulis ou cèpe de Bordeaux
JUSTE UNE OMELETTE,
Comme ça…
En fait, c’est souvent dans les fossés qu’on les trouve. Oui, même le long de la route, à la lisière de la forêt… et les automobilistes qui passent détournent la tête une seconde, mais la vitesse les happe, ils doivent juste avoir le temps de dire :
« Tiens, on dirait qu’ils ont trouvé des champignons. »
Mais le meilleur endroit c’est encore dans les sous-bois, sur le talus moussu, au bord de l’allée cavalière. C’est beau, un vrai bouchon de champagne, un vrai cèpe de Bordeaux ? Aucune chose au monde ne donne peut-être mieux cette sensation de plénitude fraîche, de perfection rebondie. L’instant précis où on le voit, où on est sûr, non, ce n’est pas un amas de feuilles détrempées, donne une sensation de jubilation très pure, sans proportion avec la valeur de la découverte. Bien sûr il avait plu beaucoup, mais quand les gens du village disaient en souriant sous leur parapluie : « au moins, on trouvera des champignons ! », on savait bien que cette consolation n’était pas certaine. D’ailleurs il faisait un peu froid, et on était venu deux fois en forêt pour rien, aucune trace, pas même une de ces amanites tue-mouches qui font dire :
« Quand il y a des mauvais, les bons ne sont pas loin ! »
Et puis voilà que la troisième quête est la bonne, avec assez de désir et de pas inutiles pour être heureux de cette présence bonhomme, rondouillarde, si évidente, et dont il est mystérieux de se dire qu’elle est en même temps si fugace et secrète. Parfois, on trouve aussi des trompettes-des-morts, il suffit d’apercevoir la première, si difficile à discerner dans l’obscurité des branches mortes, avec sa couleur presque noire, et on est sûr de faire une cueillette abondante, toutes les autres suivent. Avec le cèpe, c’est bien différent. Même si on en trouve deux ou trois dans le même carré de mousse, chacun garde sa singularité, et si l’un d’eux est mangé par une limace, son voisin n’en paraît que plus intègre et souverain. La peau du bouchon de champagne est si brune, d’un velouté si mat, le pied crémeux parfois si enflé qu’il outrepasse le chapeau.
Après, c’est une affaire de mijotage, murmure de friture, odeurs d’ail et de persil, odeur de forêt surtout, qui imprègne la cuisine une officine d’alchimiste où l’on distille l’essence du sous-bois en fumées lourdes, appétissantes, mais déjà si abstraites, au fond de la poêle, le bouchon de champagne ne se ressemble plus, mais il s’est immiscé partout, dans cette trace embuée sur la vitre, l’envie d’une bouteille poussiéreuse de bourgogne, l’idée d’un coup de téléphone à donner aux amis : « juste une omelette, comme çà ; on a trouvé des cèpes.
Philippe DELERM
Extrait de : La sieste assassinée.
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Par Liviaaugustae le 4 Septembre 2012 à 11:55LA RENTREE…4 septembre 2012.Aujourd’hui c’est la rentrée !On a acheté : des crayons, une belle gomme,Des livres et des cahiers qui fleurent bons,Un splendide sac, assorti d’une trousse « Princesse »…Pour le moment tout va bien !Habillée de neuf,On va retrouver les copines,Raconter ses vacances,Faire connaissance avec les nouveaux professeurs,Dans la nouvelle école.
Le ciel est en gris, par-dessus les toits,
Emmitouflés dans une gaze de brume blanche.
Les feuilles des arbres, déjà, se parent d’or,
Il faut le matin, une petite laine.
C’est presque la fin de l’été…
C.F.
Dessin de Nicole Lambert
Extrait de : Figaro Madame
Tous les enfants, tous les ados, veulent des cartables signés de noms prestigieux, quand ce n’est pas carrément « couture » !
Je connais une gamine de 12 ans à qui l’on a offert un « sac de St Laurent » à 800 € ! Rien que cela ! J’espère que pour ceux et celles qui veulent « ça ou rien », qu’ils deviendront milliardaires…
liviaaugustae
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Par Liviaaugustae le 1 Septembre 2012 à 09:58FIN D’ETE…La plage de Saint-Pierre Quiberon (en septembre 2010)Au revoir le soleil, la mer, nous reviendrons l’année prochaine…Si tout va bien !LA PLAGE DES TARTARES.C’est l’heure où tout le monde a déserté pour le repas du soir. Des enfants caramel, les yeux rougis, une serviette nouée sur l’épaule, trottinent sur la pointe de leurs pieds nus, poussent la barrière de la villa Sain-Yves.- Je s’rai l’premier à la douche !C’est la marée montante, mais la plage est vaste encore. A mi-chemin entre l’eau et le mur de la digue, les pâtés de sable et les châteaux tracent une frontière inattendue. Sans doute leur alignement tient-il à la texture idéale du sable à cet endroit. Mais la solitude et le contre-jour donnent à ces constructions échelonnées un autre sens. Des ombres s’allongent à l’aplomb des tours, des murs d’enceinte. C’est un monde ocre brun des citadelles figées dans l’attente – un désert des tartares.Des goélands s’en viennent marcher là, à petits pas hiératiques et dégoûtés, le col relevé en arrière. Leur taille semble monstrueuse au milieu des châteaux ; la minutie des détails, des créneaux, des coquillages décoratifs incrustés sur le flanc des douves bascule dans un univers onirique d’une inquiétante précision sous les plumages gris et blancs.Au loin brille une mer qui pourrait mener loin. Le soleil orangé se dilue dans un nuage-brume. Les citadelles attendent, c’est leur majesté. L’ennemi qui viendra saura les abolir du premier coup.Combien de temps résistent au fond de l’eau les châteaux engloutis ? Leur présent d’entre les marées a la prestance suicidaire du roi don Sanche, un air d’exil blessé. Entre l’agitation solaire et la vague à venir, il y a cette heure de lisière. Du haut des tours, un guetteur invisible se résigne à finir, dans la grandeur rt l’immobilité. Le put put put d’un chalutier qui rentre au port fait comme un battement de cœur sur le silence.Philippe DELERMExtrait de : La sieste assassinée.
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