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    MARS

     

    Mars, qu’apportes-tu ?

    Un coup de vent.

    Une grande poussée d’air neuf qui s’en va tout droit devant soi sans détours ni ruse, un grand souffle pur qui balaie les miasmes et chasse les fumées.

    Enrichis-toi de droiture, et de loyauté.

    Marie NOËL

     

    Mars c’est aussi le mois de Saint Joseph.

    Déjà au IIIe siècle dans les catacombes Joseph est figuré en habit d’artisan et au Ve siècle, certains martyrologues mentionnent son culte. Peu à peu la date du 19 mars s’impose, en lien avec la fête de l’Annonciation le 25 mars. Parti de l’Université de Paris en 1413, la fête de Saint Joseph se répand dans les diocèses de France. Sixte IV en 1481 l’insert au missel romain. Louis XIV, à la suite des apparitions à Cotignac, consacre la France à Saint Joseph chef de la Sainte Famille en 1661.

    Depuis longtemps pratiqué à Viterbe, le mois de Saint Joseph en mars, fut approuvé par Pie IX.

    En 1955, Pie XII institue la fête de Saint Joseph artisan le 1er mai.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    FEU, LE FROID VIENT…

     

    Feu, le froid vient, c’est vous qu’il faut louer devant que l’on vous tue. Feu que Prométhée déroba pour consterner les architectes, car les cheminées les embêtent, sauf quand se sont des ornements. C’est alors qu’on les voie transformées en aquariums et remplies de poissons rouges, les voilà bien les poissons de la mélancolie, ou bien garnies de fougères dont omit de parler Guillaume Apollinaire. Feu banni, feu succulent, feu hilare des vielles géhennes où les damnés ont toujours si bon air, et, bien étendus sur leurs braises, font penser à des breakfasts complets, dans des châteaux de la campagne anglaise. Feu de joie et de Saint-Jean, plaisir dispensé sans compter, cascade et flore, feu pour que la légende en hennin file son rouet et que le grillon chante et s’enroue. Feu de Trilby. Feu qui danse, rit et joue, et saccage. Feu coiffé comme un prophète quand il voit Dieu, avec tous ses cheveux droits sur sa tête. Feu, nourriture d’Isaïe et dans lequel, errant de rubis pourpre en rubis balais, la salamandre joue avec les sorcières, au furet. Feu de tous ces terribles petits sabbats domestiques où, toujours, quelqu’un secrètement maudit quelqu’un, et, faignant de griller du pain ou des châtaignes, se demande, à supposé qu’il fut jamais rôti, le bruit que peut faire en éclatant le cœur de son ennemi. Feu plus particulièrement d’enfer de Torquemada, qui voyait toujours entre le ciel et lui la sapide agonie de la chair. Feu des cuisinières à la mesure des recettes et dont on dit que c’est un feu doux, un petit feu ; et joli feu bourgeois qu’on ne prend qu’avec des pincettes comme une mauvaise réputation, et qu’on limite par des chenets qui ont des têtes. Feu vers quoi le mal de vivre tant ses fragiles, ses intelligentes, ses tristes mains. Feu du philosophe où les bûches sont des systèmes attaqués par leur sève, et les spéculations des cendres, et les conclusions des fumées et des rêves. Feu des amants qui n’en voient jamais que d’incertains reflets dans leurs prunelles. Feu qu’il faudra bientôt chercher loin des immeubles, au sein des forêts primitives, quand la civilisation l’aura définitivement proscrit. Car le feu parle de longs loisirs, de poésie, d’espaces indéterminés, de la beauté des choses vaines et sans profits, d’héroïsme, de cimes et d’abîmes, de vrai luxe enfin ; et tout çà c’est fini.

    Germaine BEAUMONT

    Extrait de : Si je devais

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     



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    FEVRIER 2013.

    « Ce mois tire son nom du latin februare, qui signifie purifier, où des februales, fête romaine de la purification qui se célébraient aux cours des derniers jours de ce mois. »

     

     

     

     

     

    numérisation0002Aquarelle d’Edith Hoden

     

    Février, qu’apportes-tu ?

    Une violette.
    Une toute petite fleur.

    Une toute petite vie.

    Ce parfum caché du moment le plus dépouillé de l’année.

    Enrichis-toi

    D’humilité.

    Sache être petite,

    Saches goûter la joie petite,

    Le secret doux de l’ombre,

    La fleur silencieuse des pauvres destins.

    Marie-Noël

     

     

    « Baissez-vous un peu pour traverser le monde et vous vous épargnerez plus d’un rude choc.

    FRANKLIN

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    L’HIVER

    Aujourd’hui 21 décembre 2012 : C’est l’hiver!

     

     

     

     

    numérisation0002Les arbres étendent leurs bras dénudés…

    Quelques oiseaux sautillent,

    Sur la pelouse, en quête de graines oubliées.

    C.F.

     

    L’HIVER N’EST PAS UNE SAISON FACILE…

     

    L’hiver n’est pas une saison facile ; on ne le chante pas, excepté quand il devient synonyme de neige. Alors les gens montent haut pour voir la neige, s’habillent comme des arlequins, qui se chausseraient de leurs battes, font des trous dans la neige, des sauts sur la neige ; ne s’aperçoivent pas que la neige est éternelle comme toute chose dont la destruction semble aisée, et s’assoient ensuite en tournant le dos au paysage pour attendre le printemps.

    Que d’autres célèbrent les faiblesses du printemps. L’intelligence du monde n’est pas dans la naissance, elle est dans la mort. On sait ce qui va naître ; on ne sait pas où va ce qui meurt. Les paysages d’hiver ne sont qu’absences ! Seul survit l’essentiel d’architecture.

    C’est en hiver seulement que l’on apprend comment les arbres étendent leurs bras, et combien les maisons ont de côtés. C’est en hiver que l’on voit où vont les fleuves, les routes et les allées des jardins. Rien n’arrête la pensée. Elle vole au ras des collines vers un ciel libre. La feuille bavarde et la rose courtisane ne sont plus. On ne discerne plus rien de ce qui plaît aux concierges. On s’aperçoit que les tonnelles sont limitées comme des cages ; que le cadastre est mesquin et que la vérité pourrait vraiment encore, si elle le voulait, sortir des puits. La terre, qui se donne que quand elle n’offre plus rien, résonne comme un tambour, ou, mouillée de pluie, roucoule sous les pas comme si l’on marchait sur la gorges des colombes. On regarde haut, on entend de loin, on entre dans des plans supérieurs. Les couleurs sont ce qu’elles sont, existant pour elles-mêmes, et non pour le plaisir qu’elles donnent ; réfléchies, non provoquées, abstraites, intégrales, pures. Les sons n’ont plus de franges. On perçoit très bien ce qu’un Dieu, éclairé enfin, reprend à son œuvre ; tout ce qu’il se décide à en éliminer d’inutile, tout ce qu’il envoie de sa noble main dans la corbeille aux objets de rebut. Et comment, avec ces miettes, l’être moyen qui ne lève jamais les yeux plus haut que le rebord des tables et qui ramasse les épingles dans les fentes des parquets pour les piquer dans des pelotes de satin rouge qui crient, reconstruit une nature selon son idée, une saison selon ses goûts. Comment il ramasse les petits bouts de bois pour en faire des patins, le gui pour en faire des superstitions, le froid pour en faire une industrie, et les petits oiseaux morts pour en faire des poèmes.

    Germaine BEAUMONT

    Extrait de : Si je devais…

     

     

     

    D’après le calendrier grégorien (pas Mayas), aujourd’hui, l’hiver prend ses quartiers.

    Donc pas de fin du monde ! Qui aura fait couler tant d’encre, tant parler, terrorisé les plus vulnérables… Mais fait rire beaucoup !

    Bientôt, ce sera Noël !

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    SONATE D’AUTOMNE…
     
     
     
     
     
    numérisation0011
     
    C’est un spectacle d’une rare beauté. Presque au même instant, les feuilles des arbres de cet immense lotissement d’Overland Park, dans l’Etat américain du Kansas, se sont parés des couleurs de l’automne. Comme dans un gigantesque jeu de monopoly, ces maisons installées côte à côte offrent une splendide illustration de « l’American way of life »…
     
    Des demeures cosy au sein d’un grand parc arboré, accessibles à la circulation mais proche de la nature. De belles constructions, mais pas trop ostentatoires. De beaux volumes familiaux qui appellent un feu de cheminée l’hiver et un petit jardin bien tondu pour le barbecue l’été. Bref, un lieu idéal pour profiter des teintes chaudes de l’été indien qui, chaque année, illuminent la région.
     
    Extrait de : Figaro Magasine.
     
     
     
     
     
    Une chose qui m’a toujours épatée, que j’ai vu dans les films et dans la littérature américaine : c’est « l’ouverture » ! Pas de barrière entre les maisons, on passe de l’une à l’autre par les pelouses qui se jouxtent, leurs portes ne sont jamais fermées… Dans ce genre de  lotissement-là.
     
    C’est tout simple (toujours d’après les mêmes sources), il y a des vigiles qui font des rondes en permanence. Qui sont bien payés par tous les habitants.
     
    Dans les villes (même sources), il y a des alarmes, des digicodes, et dans les grands immeubles de haut standing il y a des portiers, armés, qui se succèdent, le jour et la nuit, pour veiller au repos des habitants !
     
    Je ne sais pas si ce genre de chose existent chez nous, mais il faudra y venir, pour éviter : cambriolages, agressions etc…
     
    Liviaaugustae
     

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