LE
COURAGE DE LA BEAUTE…
Par un
froid matin d’hiver, un garçon en casquette de baseball et baskets entre dans le métro, sort un violon et commence à jouer. Personne ne s’arrête, mais tous les enfants sans exception demandent à
écouter. Cela s’est passé à Washington en 2007. Le violoniste était Joshua Bell, l’un des concertistes les plus côtés du monde ; il jouait du Paganini sur un stradivarius dont la valeur
s’élève à 4 millions de dollars. Que nous est-il arrivé pour que nous n’ayons plus le temps de goûter à la beauté des choses ? Quand le monde s’est-il mis à tourner si vite que seuls les
enfants savent encore ce que sont l’émerveillement et le bonheur ?
RIEN
POURTANTN’EST AUSSI NECESSAIRE A NOTRE VIE QUE LA BEAUTE.
Ce
qu’on choisit de lire, d’entendre, de regarder, est capital. C’est la recherche d’harmonie qui est chemin vers la vérité et la bonté, mais cet enseignement essentiel de la philosophie antique est
devenu désuet, voir pathétique dans certains milieux : l’art se veut aujourd’hui un écho à la laideur, abandon des valeurs les plus nobles au nom d’une utilité « en architecture »,
d’une provocation « l’art conceptuel » ou d’une supposée modernité.
A l’automne 2010, Versailles accueillait
« les œuvres » primesautières… du plasticien Japonais Takashi Murakami !
Mais
l’art n’est pas juste une idée, c’est l’élaboration de cette idée dans le but de l’expérience du beau, voix privilégiée vers l’élévation morale. A l’heure actuelle, les actes que l’on qualifie
d’œuvres d’art dans un musée ou une galerie : mettre un masque d’ours, faire tourner des souris dans une caisse, recouvrir de diamants une tête de mort : sont au mieux un
détournement, au pire une perversion, voir une tyrannie. Souligner la laideur c’est chic et snob. Poursuivre un idéal, mot que l’on entend plus sans un grincement de dents tant il est chargé,
c’est ringard. Mais l’idéal n’est pas un appétit à satisfaire immédiatement : il est gratuit, raison pour laquelle on ne peut le gérer dans notre société où l’argent est
roi.
LA
BEAUTE EST UN CHOIX, et dans ce choix il y a une rigueur, une volonté, un savoir-faire. Il faut du courage aujourd’hui pour peindre un arbre et en faire une œuvre susceptible d’ouvrir le cœur
de celui qui la regarde. Car la beauté est une porte vers le meilleur en nous : la compassion et la dignité, l’amour et l’amitié, la joie et la vérité. La conscience et la responsabilité.
Du monde. De soi.
Simonetta
GREGGIO : Ecrivain (et non pas écrivaine…)
Extrait
de : Madame Figaro
Je
n’ai pas vu ces « choses » que l’on appelle « ART », et ma foi je ne m’en porte que mieux !
Mais
je connais quelqu’un qui est revenu de Versailles « emballé », elle me conta combien c’était : « frais, que les glaces (car ils ont osé mettre ces japonaiseries dans
la galerie des glaces, que le monde entier nous envie), reflétaient à l’infini, les couleurs et qu’elle avait eu l’impression d’être dans un « aquarium » et de flotter comme un
poisson…
Et
voilà comment on « défait » et « refait » le goût. En manipulant…
Tous
les médias « branchés » s’y sont mis, idem pour la « TV », que de louanges ! Que de papier et d’encre gâchés !
Quelques
personnes sont revenues un peu déconfites, et elles disaient : qu’elles se seraient cru dans une classe de maternelle, avec les travaux des enfants… Il y a donc des français encore
lucides et dont le goût n’est pas encore altéré ! Pourvu que cela dure !
liviaaugustae