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La maîtresse du roi
Madame de Pompadour, par François Boucher (1759)
(Londres, Wallace Collection)
Elle protégeait ce peintre, François Boucher avait du talent, on lui pardonne d’avoir reproduit cette dame…
Se voulant mécène, elle dépensait sans compter, protégeant aussi les philosophes des « Lumières », lesquels écrivaient contre la royauté… ils ont selon certains historiens préparé le lit de la révolution !
Les Poissonnades…
Et contre la Marquise de Pompadour (née Poisson), qui voulait gouverner la France, sous prétexte qu’elle était la maîtresse du Roi Louis XV, il courait dans Paris de nombreux pamphlets, brocardant cette femme venue du peuple et que le peuple n’aimait point.
« Le poisson n’est pas frais
C’est la marée qui monte au nez du Roi
Le Bien-aimé n’est point satisfait
D’avoir baisé du hareng de la halle
Il aurait mieux valu pour Versailles
Que ce poisson demeure sur l’étal.
Là est sa vraie place. »
Ce petit refrain courait aussi dans Paris :
« Un poisson règne à Versailles
Vite, remettons-le à la baille. »
Alors que cette « poisson » exigeait que ses appartements soient toujours impeccablement nettoyés, le Dauphin Louis de France, (père de Louis XVI), fit remplir ses appartements d’arrêtes de poissons.
Elle en pleura de rage et s’en plaignit au Roi, qui réprimanda son fils.
Tandis que la Reine Marie Lezinska, demanda à son époux moins de sévérité arguant de la jeunesse du Dauphin !
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Commentaires
Bonjour moqueplet,
En effet, mis à part Louis IX dit Saint Louis, ils en tous eu...bonne journée
Bonjour gazou,
Ils n'étaient pas tendres en ce temps-là!
Et pour répondre à ta question, je pense que nous ne le sommes pas plus!
A part le roi personne n'aimait cette marquise, sauf peut-être ce peintre qu'elle encourageait. Bisous
6PascalMardi 29 Avril 2014 à 21:49Bonsoir Livia,
Il semble que cette triste tradition chez les régnants perdure. Je trouve cela doublement condamnable, d'une part de la part du puissant qui devrait consacrer son temps à gérer les affaires de l'état, et d'autre part pour la dame qui détourne de son devoir son important amant, pour partager une petite parcelle de son pouvoir.
Le tableau, par lui-même, je le trouve magnifique, Boucher mérite sa grande notoriété.
Bonne soirée Livia.
Bonsoir Brigitte,
C'est exactement cela, elle était désagréable avec les domestiques aussi, elle se prenait pour une mécène avec l'argent des français, déjà! Bisous
Bonsoir Azalaïs,
Peut-être, que nous ne sommes pas mieux (l'homme n'a pas fait moralement de progrès), mais les ragots intéressent une toute petite partie des parisiens (Rive Gauche), dans les villes de provinces nous n'aimons pas non plus ce parisianisme. Nous avons aussi d'autre chats à fouetter, déjà essayer de vivre... tout un programme!
Bonsoir Pascal,
Comme je le disais à Azalaïs, l'homme, s'il a avancé dans la technique, n'a fait aucun progrès moral, aujourd'hui c'est pareil à hier et à demain!
Je suis d'accord avec vous pour le tableau, il est très beau, la dame était il faut le reconnaître très belle et Boucher avait un immense talent!
Bonne nuit Pascal
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Ils n'étaient pas tendres en ce temps-là
Le sommes-nous davantage?