• Les vacances au bout...

     

    Le temps n'est pas très engageant ces jours-ci, c'est le moins que l'on puisse dire, quelques jours d'été, vite ensevelie sous le froid et le gel, ce temps a déclenché chez moi une grande envie de soleil et de chaleur, j'ai rêvé que je partais en vacances sur mon île... je vous invite dans le joli voyage que j'ai fait ces jours-ci en feuilletant mes albums de photos.

     

     

    Le départ...

     

    (image pixabay)

     

     

     

    Et si vous voulez atterrir en Guadeloupe avec moi, clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=w5KVihp6s1Q

     

     

     

    Les vacance sont là, les enfants sont en «grandes vacances» comme ils disent, on a mis entre parenthèse, les cours de gym et de yoga, les bridges et les réceptions... la vie est plus calme, on se lève plus tard, on ne court plus à droite et à gauche, la ville elle aussi somnole, vidée par les départs, nous attendons tous avec impatience le moment d'aller prendre l'avion, pour atterrir enfin sur le sol de mon île natale destination de nos vacances.

     

    Rien qu'en pensant à l'arrivée là-bas mon cœur chante.

     

    Mais avant d'y atterrir, que de petits tracas en perspective !

     

    En arrivant à Orly, et bien que nous soyons arrivés très tôt, il y a une foule dense

     

    remuante, hurlante, des enfants courent partout en criant– il semblerait que tout

     

    le monde ait fait la même chose – tandis que précédée d'une petite sonnerie

     

    d'alerte, une voix impersonnelle appelle sans arrêt des retardataires, monsieur

     

    Untel ou madame Unetelle sont demandés à l'accueil ...

     

     

    Là c'est la galère, il faut faire la queue en traînant les bagages, on a l'impression

     

    qu'on n'arrivera jamais au bout de cette file longue comme un jour sans pain.

     

     

    Arrivé enfin à l'enregistrement, on choisit nos places, côté hublot les enfants s'y

     

    installeront à tour de rôle.

     

     

    Nous voilà dans l'avion ! Mais les petits tracas ne font que commencer, il faut

     

    s'armer de patience pour affronter les 7 heures d'avion qui nous attendent pour

     

    traverser l'Atlantique.

     

     

    On nous demande d'attacher nos ceintures, l'avion roule, roule et roule encore

     

    avant de commencer à s'élever dans un rugissement de tous ces moteurs, il vibre, se

     

    cabre et puis décolle... et nous montons, encore et encore, l'avion est en pente

     

    abrupte presque à la vertical, les passagers font corps avec leurs fauteuils.

     

     

    J'avoue que j'appréhende toujours les décollages et les atterrissages, je ferme les

     

    yeux et respire comme je l'ai appris en cours de Yoga, pour éviter que mes oreilles

     

    ne se coincent je mâchouille énergiquement des caramels mous, (je déteste les

     

    chewingums), ouf ! l'avion se remet à l'horizontal, la terre est encore visible mais

     

    nous flirtons déjà avec les nuages qui ont l'air de galoper le long des hublots de

     

    l'avion dans un ciel d'un bleu presque turquoise.

     

     

    Nous respirons ! nous détachons les ceintures au signal et prenons nos aises, bien

     

    que j'ai embarqué dans mon sac de voyage deux bouquins, je sais que je ne vais pas

     

    pouvoir lire, trop de bruits autour de moi, mon fils ayant apporté des cahiers et des

     

    crayons, nous allons jouer à la «Bataille navale » ou encore au Morpion(appelé chez

     

    moi : Ti point – Ti croix) pour passer le temps et réussir à tenir 7 heures dans cet

     

    avion, entre le repas de midi et la collation pour le goûter... des passagers

     

    commencent à se lever pour aller, qui aux toilettes, qui discuter le coup dans le petit

     

    «no man's land», devant les portes closes de l'avion.

     

     

    Les plateaux repas vont couper la monotonie du voyage et après, chacun va choisir

     

    un film sur «sa télé perso», le temps va alors passer un peu plus vite, mais il y

     

    toujours des incorrigibles qui vont et viennent et vous bousculent au passages, les

     

    hôtesses ayant installé un chariot plein de boissons fraîches où chacun peut aller se

     

    servir - il y en a qui font leur provisions en remplissant des sacs – ce qui laisse les

     

    autres sur leur soif...

     

     

    Mais voilà que les hôtesses s'activent, elles ouvrent les stores et préparent les

     

    plateaux de la collation pour le goûter, une bonne odeur de café remplie l'habitacle

     

    – mais on peut aussi demander du thé, du chocolat, ou une boisson fraîche –

     

    accompagné d'un petit pain, de beurre et de confiture, et de deux petits gâteaux

     

    secs, pendant quelques instants le calme va revenir tandis que chacun dégustera le

     

    petit en-cas de son plateau, après le ramassage des plateaux, les hôtesses nous

     

    demandent d'attacher nos ceintures, maintenant le temps s'accélère, on se penche

     

    vers les hublots pour découvrir les îles verdoyantes de la Guadeloupe et de ses

     

    dépendances, qui se prélassent sur la mer bleue, le paquet de caramels est ressorti

     

    du sac et je re-mâchouille... tandis que l'avion descend en décrivant un grand arc

     

    de cercle pour se mettre en face de la piste d'atterrissage, c'est alors que la terre

     

    apparaît à la vertical au-delà des hublots, je déteste ces moments-là, et ferme les

     

    yeux jusqu'à ce que, enfin on touche le sol et tandis que l'avion roule sur le tarmac,

     

    les passagers applaudissent le commandant, une sorte de félicitation pour nous

     

    avoir amenés à bon port.

     

     

    Les portes s'ouvrent, nous restons encore un moment assis car tout le monde se

     

    précipite vers les portes qui laissent entrer la chaleur tropicale accompagnée de

     

    l'odeur du kérosène, odeur spécifique des aéroports.

     

     

    Nous sommes arrivés certes, mais ce n'est pas fini, il faut encore attendre les

     

    bagages, dans une chaleur dense à couper au couteau et dans une bousculade

     

    effrénée.

     

     

    Nous voilà enfin hors de cet édifice bruyant et bouillant, presque toute la famille est

     

    venue nous accueillir, embrassades (il n'y avait pas de virus et pas de masques à

     

    l'époque) papotages avant de grimper dans les voitures afin de regagner la maison

     

    des vacances, par les vitres ouvertes des voitures, le vent de la course nous amène les

     

    effluves de la campagne qui dort dans la touffeur de l'après-midi sous le ciel bleu :

     

    odeur des fruits tombés cuisant au soleil, mais aussi... l'odeur du bonheur à venir

     

    en famille dans la maison des vacances !

     

     

     

     

    Ce jardin verdoyant sous le ciel bleu c'était la récompense du pénible voyage en avion...

     

    (photo prise au jardin de ma sœur lors de vacances)

     

     

     

    Les retours vers la France étaient toujours des crèves cœurs

     

     

    Livia

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Mercredi 14 Avril 2021 à 07:48
    erato:

    Un très beau récit , très vivant et très réel  Mais refaire les voyages parmi les souvenirs est un grand bonheur aussi .

    C'est vrai , le retour est vrai aussi , que de larmes!!!

    Belle journée, bises Livia

      • Mercredi 14 Avril 2021 à 09:27

        Merci Andrée,

        Je n'arrête pas de feuilleter mes albums en ce moments, c'est merveilleux et en même temps triste, car beaucoup des personnes qui sont sur mes photos nous ont quitté... c'est la vie!

        J'avais toujours le coeur gros en revenant car "partir c'est mourir un peu" comme le dit Edmond Haraucourt.

        Bises et belle journée

    2
    Mercredi 14 Avril 2021 à 08:47

    Bonjour Chantal. Tu racontes très bien ce départ en avion. C'est tout à fait çà : l'impression de faire corps avec le siège au décollage et la longueur du vol, entrecoupé par les repas et encas. Bonne journée et bisous

      • Mercredi 14 Avril 2021 à 09:29

        Bonjour Brigitte,

        J'avoue que je n'aime pas les avions, ni d'ailleurs les bateaux sur lesquels je suis toujours très malade n'ayant point le pied marin, et pourtant ces allers et venues en avion entre la Guadeloupe et la France me manquent beaucoup et j'ai une furieuse envie de repartir...après la pandémie peut-être...
        Bisous et bonne journée

    3
    Mercredi 14 Avril 2021 à 09:07

    J'aime beaucoup ton récit de ce voyage en avion et ça me fait bien rire ! Moi je ne crains pas du tout l'avion, bien au contraire, puisque j'ai mon brevet de pilote et j'ai passé beaucoup de temps dans les airs... par contre je crains beaucoup les "Mimiles" remuants et bruyants qui s'agitent dans l'avion pour conjurer leur peur.

    Je connais cette ambiance désordonnée, pour avoir pris des low coast pour les courts trajets entre le Maroc et la France... et inutile de préciser que je déteste quand les Bidochons applaudissent à l'atterrissage !

    Par contre, dans nos voyages au long cours, c'était toujours très calme (on n'a jamais pris de charters) et j'adorais ces longs moments passés au dessus des nuages...

    Bisous et bonne journée

     

      • Mercredi 14 Avril 2021 à 09:35

        Bonjour Lucky,

        Bien entendu si j'étais un pilote émérite comme toi j'adorerai prendre l'avion, mais...ce n'est pas le cas, j'ai toujours peur qu'il ne retombe avec nous, et puis il faut supporter les autres passagers qui ne sont pas toujours fair play comme disent les anglais, quand aux applaudissements je trouve cela idiot, aussi, ce n'est que sur la ligne vers les Antilles que cela se fait vers l'Amérique où j'ai été deux fois, pas d'applaudissements !

        Je n'ai jamais non plus pris de charters, je détesterai.

        Bisous et bonne journée

    4
    Mercredi 14 Avril 2021 à 10:14

    Comme je te comprends.... Même si le soleil est bien présent en ce moment, les températures sont fraîche. Je ne sais pas s'il sera possible de voyager rapidement vers les départements d'outremer,i avec ce variant brésilien qui arrive en force infectant même des personnes vaccinées, Difficile de vivre sans perspective.

    Bises et bon mercredi

     

      • Mercredi 14 Avril 2021 à 11:39

        Bonjour Zaza,

        De toutes façons on ne peut prendre l'avion vers n'importe quelle destination d'ailleurs que si on a une raison impérieuse, deuil, maladie, etc... comme ce n'est pas mon cas Dieu merci, je ne compte pas aller là-bas ces temps-ci, c'est trop loin hélas !

        Bises et belle journée

    5
    Mercredi 14 Avril 2021 à 10:19
    marine D

    Quelle merveille, ça fait rêver Livia, je comprend ta nostalgie, je sais que je n'irai jamais, comme dans tant d'autres endroits...
    Il fait frisquet le matin et le soir un peu moins, très beau dans la journée mais pas de gel ici, les roses patientent, j'ai mon premier petit bouquet de 3roses thé, le printemps toque à la porte...
    Bises Livia

      • Mercredi 14 Avril 2021 à 11:44

        Bonjour marine,

        Mais hélas! ce n'est pas envisageable pour le moment, alors je rêve en feuilletant mes albums et en visionnant les petits films fait par mon mari... mais cela fait du bien de voyager...même en rêve !

        Le printemps balbutie pour le moment, derrière mes baies verrouillées je vois le marronnier du jardin trembler sous le petit vent qui souffle de l'est qui lui enlève plein de petits pétales qui volettent avant de se poser sur le gazon... voilà pourquoi je m'embarque souvent pour mon île...en rêve!

        Bises et belle journée

    6
    Mercredi 14 Avril 2021 à 13:34
    FéeLaure

    Tu m'as fait rêver Livia, j'avais l'impression d'être avec toi. Comme ça doit te manquer, ça fait longtemps que tu vis ici ? Il fait beau mais froid, le vent du nord est glacial.

    C'est vraiment dur de ne pouvoir se projeter.

    Bisous et douce journée

     

      • Mercredi 14 Avril 2021 à 15:18

        Bonjour Laure,

        Je n'arrête pas de rêver en ce moment de mon île, le soleil et la famille me manque beaucoup, d'autant que je ne peux même plus aller chez mon fils dans le Morbihan. J'habite ici depuis plus de 50 ans, mais avec beaucoup d'allers et retours chez moi, mais voilà bien longtemps que je n'y suis pas retourner et j'en ai une grande envie, mais ... on ne peut y aller sans une raison importante, par exemple de santé ou  autre.

        Bises et belle journée

    7
    Mercredi 14 Avril 2021 à 14:53
    Renée

    Waouhhhh une île que j'aurais tellement aimé visité ça vaut plus que le coup ces 7 heures d'avions. doux mercredi Bisous

      • Mercredi 14 Avril 2021 à 15:19

        Coucou Renée,

        Quand la pandémie s'arrêtera, essaye d'y aller, c'est beau, très beau!

        Bisous et doux mercredi à toi aussi

    8
    Mercredi 14 Avril 2021 à 16:23

    bonjour Livia

    j'aime tellement voyager que le vol ne m'incommode pas, parfois nous prenons 2 voire 3 vols successifs mais peu importe.

    Bisous

      • Mercredi 14 Avril 2021 à 19:11

        Bonjour chevrette,

        Malgré de longues années d'allers et retours et quelques autres voyages, je déteste toujours autant décollages et atterrissages, je ne m'y ferai jamais!

        Bisous

    9
    Mercredi 14 Avril 2021 à 18:59

    Bonjour ma Livia

    Je suis allée faire un tour dans la cabine de pilotage...lol

    J'ai connu ça en revenant aussi de la Guadeloupe et j'ai ressenti la même chose, je vais te dire que j'étais heureuse de rentrer chez moi. Mais j'avais passé de bonnes vacances là bas 

    Bonne soirée ma douce et gros bisous 

    Méline

      • Mercredi 14 Avril 2021 à 19:13

        C'est dans les petits avions qui nous menaient aux Saintes ou à la Désirade que j'ai vu les pilotes qui étaient séparés des passagers un peu comme les chauffeur de bus et çà ne pas pas plu...

        Bisous

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