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    LE PALAIS DE L’ELYSEE

    … Ou comment un charmant hôtel particulier s’est embelli et mythifié au fil des ans et des siècles, jusqu’à devenir la résidence du président de la République. Un palais moderne qui porte le nom du séjour des âmes vertueuses…

     

     

    En 1718 ; sous la Régence, Henri-Louis de la Tour-d’Auvergne, comte d’Evreux, confie à l’architecte Mollet la construction d’un hôtel de facture classique, entre cour (arrondie et jardin à la française). On y accède par un porche impressionnant qui ouvre sur une majestueuse cour d’honneur. (…)

    Madame de Pompadour l’acquiert en 1753 et le réaménage. Elle agrémente aussi les jardins (…)

    A sa mort en 1764, elle lègue son domaine à son royal amant Louis XV.

    Le Roi, fait de l’hôtel d’Evreux celui des ambassadeurs extraordinaires, puis le garde-meuble de la Couronne. En 1773, le banquier de la cour de Louis XV, Nicolas Beaujon, va acquérir l’hôtel et lui donner une ampleur et un prestige reconnus par tous. (…]

    Quand au jardin très vert et très fleuri, assez grand pour que l’on puisse parler d’un parc, il sort de l’harmonieuse rigueur « à la française » pour être redessiné « à l’anglaise » (…)

    Louis XVI rachète l’hôtel en viager en 1786, et le cède à la mort de Beaujon, à sa cousine Bathilde d’Orléans, Duchesse de Bourbon ; c’est alors que l’ex château d’Evreux, devient « l’Elysée-Bourbon ».

    Sous la révolution, le comité de salut public y installe ce qui deviendra l’imprimerie nationale.

    La Duchesse de Bourbon récupère son bien en 1797, mais gêne financière oblige, le loue à un négociant aisé, qui, ave lui, les salons et le parc vont vivre une innovation : bals publics, spectacles, etc…

    En 1805, ce qui a reçu le surnom de « hameau de Chantilly » est revendu au maréchal Murat et à son épouse Caroline Bonaparte. La demeure retrouve son statut dans un style cette fois Premier Empire. (…)

    C’est là que l’Empereur abdiquera le 22 juin 1815, dans le Salon d’Argent, dans lequel, le général de Gaulle refusera d’installer son bureau. (…)

    Le 10 décembre 1848, Louis-Napoléon Bonaparte, premier président de la République française s’y installe (…)

    Il ne souffrira pas, miraculeusement des émeutes de la Commune.

    Dès 1871, et sans discontinuer depuis (hormis la Seconde guerre mondiale et l’occupation), le Palais de l’Elysée est la résidence attitrée du président de la République.

    Une mission qui a exigé de nombreux aménagements pour un hôtel bientôt tricentenaire. Véritable Etat dans l’Etat, l’Elysée compte aujourd’hui 300 pièces bureaux, salons sur une surface de 11000 mètres carrés, au milieu d’un jardin de 2 ha. (…)

     

     

    Patrimoine

     

     

    La grille de l’Elysée, perché tout en haut, le coq d’or symbolise l’Etat français.

     

     

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    La cour d’honneur de l’Elysée.

     

     

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    Le Salon Pompadour.

    (Sur la commode le buste de Marie-Antoinette)

     

     

    Patrimoine

     

     

    Avec ses huit lustres (soit mille sept cent vingt huit bougies), et ses stucs dorés la Salle des fêtes brille de mille feux.

     

     

    Patrimoine

     

     

    Le Salon doré, choisi comme bureau par tous les présidents de la Ve République (à l’exception de Valéry Giscard d’Estaing), l’hôte actuel, siège dans ce beau bureau…

     

     

     

     

     


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    Mercure enlevant sa sandale. (dit Cincinnatus Savelli)

    (Aujourd’hui au Musée du Louvre)

     

    D’un geste souple, il se penche et, de sa main ajuste sa sandale. Il est nu et son corps idéal traduit toute la puissance de l’athlète. Connu depuis le XVIe siècle, ce marbre somptueux est l’une des œuvres acquises, après bien des difficultés, par le Roi soleil auprès du prince Savelli, digne rejeton d’une famille romaine ruinée.

    Cincinnatus Savelli, ou Hermès rattachant sa sandale, c’est le nom de l’œuvre de 1m61 de haut, s’inspire d’une œuvre du sculpteur hellène Lysippe, créée vers 320 avant J.C.

    Le pendant du Cincinnatus, le Germanicus, aura les honneurs de la galerie des Glaces, tandis que le Cincinnatus sera placé au centre du salon de Vénus. Ils proviennent tous deux de la même collection Savelli.

     

     

     

     

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    Germanicus vers 20 avant J.C. Achat par Louis XIV au prince Savelli en 1685.

    (Aujourd’hui au Musée du Louvre)

    Les deux Statues emprunteront la mer, contourneront l’Espagne, remonteront en longeant les côtes Atlantique de la France, jusqu’à l’embouchure de la Seine. Ensuite arriverons par voies de terre jusqu’à Versailles.

     

     


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    Je vous invite à vous balader dans notre patrimoine antique…

    Admirez  les œuvres d’art laissées par nos ancêtres gréco/romains, d’où a découlée notre civilisation,  qui est en danger aujourd’hui, et qu’il nous faut défendre envers et contre tous !

    Liviaaugustae

     

     

     

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    Le temple de Bacchus, à Baalbek

    Parmi les trésors que les Libanais ont hérités de l'époque gréco-romaine figure le temple de Bacchus, dieu du vin. Avec le temple de Jupiter et celui de Venus, il constitue le site archéologique de Baalbek. Construit autour de l'an 150 de notre ère à la demande de l'empereur Antonin le Pieux, l'édifice surprend par son bon état de conservation.

     

     

     

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    L'oasis de Palmyre

    Au nord-est de Damas, au cœur du désert syrien, l'oasis de Palmyre renferme les ruines d'un centre culturel majeur de l'Antiquité, une cité marchande qui a connu son heure de gloire sous le règne de la très autoritaire reine Zénobie, au IIIème siècle de notre ère. A voir notamment sur place: le somptueux temple de Bel, mais aussi le théâtre et les quatre piliers du tétrapyle.

     

     

     

     

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    Le Parthénon de l'Acropole d'Athènes

    Pour un voyage dans la Grèce antique, cap sur le Parthénon, sur la colline de l'Acropole. Ce temple dédié à la déesse Athéna fut construit à partir de 447 avant JC. Lors de votre visite dans la capitale hellénique, essayez d'imaginer que ce bâtiment était jadis très coloré. Le Parthénon a inspiré de nombreux bâtiments, notamment le Palais Bourbon, siège de l'Assemblée nationale à Paris.

     

     

     

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    Les 15 colonnes de Poséidon

    Dieu grec des mers et des océans, c'est à Poséidon qu'est dédié ce temple situé au sud d'Athènes, à Sounion. Bâti au Vème siècle avant notre ère, le monument se dresse sur un promontoire à 60 mètres au-dessus de la mer. S'il ne reste aujourd'hui que 15 colonnes, le lieu est toujours empreint d'une ambiance très particulière, notamment quand les lumières du coucher du soleil s'en emparent

     

     

     

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    Sur les hauteurs du Pont du Gard

    Pour l'Unesco, qui a inscrit le Pont du Gard sur la liste du patrimoine mondial en 1983, l'édifice est autant "un chef  d’œuvre technique" qu'une  « œuvre  d'art ». Le pont fut construit sur trois étages par les Romains il y a environ 2000 ans, sur les eaux du Gardon. C'est aujourd'hui l'un des sites touristiques les plus visités de province, particulièrement apprécié pour la nature qui l'entoure

     

     

     

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    Le palais du Minotaure

    En Crète, à côté d'Héraklion, le palais de Knossos date de près de 2000 ans avant JC. Selon la légende, il s'agit du palais de Minos, roi de la mythologie grecque. Ce dernier aurait chargé l'architecte Dédale d'y construire un labyrinthe, pour empêcher le Minotaure de s'échapper. Mais selon certains archéologues, ces ruines ne sont pas celles d'un palais et l'endroit n'aurait jamais été habité

     

     

     

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    Les ruines de Priene

    A l'ouest de la Turquie, à l'embouchure du Méandre, l'antiquité grecque et l'ancienne Ionie ont laissé en héritage un de leurs plus beaux témoins: le site de Priene. Ne manquez pas de découvrir les ruines du théâtre hellénistique, des colonnes du temple d'Athéna, du gymnase, du bouleutérion (le lieu où se réunissait l'assemblée) ou encore des maisons privées.

     

     

     

    Patrimoine

     

     

    La démesure du Colisée

    C'est le plus grand des amphithéâtres romains. Un périmètre de 545 mètres, une capacité d'accueil d'environ 60.000 places, quatre étages: le Colisée est le symbole de la Rome antique, jadis utilisé pour divers spectacles, comme les combats de gladiateurs. Mais ce n'est qu'au Moyen Age que l'édifice a reçu le nom qu'il porte aujourd'hui - il était initialement appelé "Amphithéâtre flavien"

     

     

     

    Images et textes : internet

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LES CLOCHERS EN PERIL…

     

     

     

    Patrimoine

     

    Les restes de l’église de Gesté (Maine-et-Loire)

     

    Je vous avais déjà parlé de l’église de gesté, qui est en démolition par la volonté d’un maire socialiste, et ce, malgré le jugement de la Cour d’Appel donnant raison aux habitants de cette petite ville tranquille des bords de Loire.

    Mais une vague de démolition d’églises,  est en cours en France, et menace notre patrimoine !

    Cinq édifices ont déjà été détruits depuis le début de l’année, près de 250 autres sont menacés. En cause : le coût d’entretien jugé trop élevé par ces maires de gauche !

    Qui sait ? Ne serait-ce pas pour construire à la place des Mosquées ? Ou alors des horribles HLM, afin d’y entasser leur électorat ?

    C’est-à-dire tous les immigrés de la planète !

    Alors voici la recette : vous laissez tomber de petites réparations, et vous laisser mijoter quelques années.

    Puis vous décidez que l’édifice est dangereux, et mérite d’être démoli.

    Vous avancez vos pelleteuses et vous cassez tout !

    Voilà le tour est joué, le terrain est à vous, et vous pouvez en faire ce que bon vous semble !

    Liviaaugustae

     


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    Patrimoine

    CHRONIQUE D’UNE MORT DECIDEE !

     

    L’Eglise de Gesté est démolie contre l’avis de la justice et des bâtiments de France. Récit d’un acharnement du conseil municipal à détruire un édifice religieux.

     

    « Hélas ! on voit que de tout temps

    Les petits ont pâtit des sottises des grands »,

    écrivait Jean de La Fontaine dans sa fable  les Deux Taureaux et Une grenouille. Les petits sont ici les fidèles du village de Gesté, commune de 2600 âmes dans le Maine-et-Loire. Impuissants ils assistent, le 19 juin, à la destruction de leur Eglise jugée « trop grande et sans intérêt historique », selon le maire socialiste Jean-Pierre Léger.

    Une grande mâchoire d’acier taille dans l’édifice néogothique. Le mur de la nef est éventré.

    « J’ai été baptisé dans cette Eglise, j’y ai été enfant de chœur, je m’y suis marié », raconte un habitant. Il n’en revient pas de la « façon sournoise » dont les élus, avec la complicité du préfet et du sous-préfet, ont procédé.

    Rappel des faits. En 1995, alors que la loi de 1905 oblige les communes à maintenir les édifices religieux hors d’eau, la mairie résilie le contrat annuel d’entretien de l’Eglise. Constatant sa dégradation au cours des années suivantes, le conseil municipal vote sa démolition, en février 2007. Une association est crée, Mémoire vivante du patrimoine Gestois (MVPG), et dépose un recours auprès du tribunal administratif de Nantes. Elle est déboutée dans un premier temps avant d’obtenir gain de cause en appel : le tribunal pointe une erreur d’appréciation manifeste de la mairie et considère que l’Eglise « présente un intérêt architectural pour sa remarquable reconstruction néogothique ». Le permis de démolir délivré par la mairie est annulé.

    En mai 2013 (flamby est là !), nouveau rebondissement. En dépit de la décision de justice, le conseil municipal évoque les risques que fait peser l’édifice sur la population. Qu’importe si aucune pierre n’est tombée. Le conseil municipal avance des chiffres : la restauration aurait coûté 3 millions d’euros, selon le cabinet Héritage.

    « Le devis a été artificiellement gonflé, le maire a demandé un devis maximal au cabinet Héritage, qui reconnaît lui-même avoir budgété des travaux inutiles ». […]

    « Les Eglises sont abandonnées soit par incompétence, soit par mauvaise foi ».Certains maires de communes plus petites parviennent à lever 1 millions d’euros auprès du conseil général et du conseil régional quand d’autres refusent la moindre démarche pour obtenir des subventions », déclare Maxime Cummuel, délégué de l’OPR.

    Gesté est un exemple d’acharnement et de mauvaise foi. […]

     

    M. de Greef-Madelin

    Extrait de : Valeurs Actuelles

     

    En France, on détruit les églises !

    Mais on construit des mosquées…

     

    « Ami, entends-tu le vol noir

    Des corbeaux sur nos plaines.

    Ami, entends-tu ces cris sourds,

    Du pays qu’on enchaîne ?

    Extrait du chant des partisans (1943)

     

    Liviaaugustae


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