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    SACHE

     

     

     

     

    Patrimoine

    Balzac en 1842

    sur un daguerréotype de Louis-Auguste Bisson.

     

     

    Par sa plume, un homme a convié à Saché les acteurs d’une comédie qui ne peut que nous toucher : La Comédie humaine… Les deux amis à Chanteloup, Luynes et Ussé, Eugénie Grandet à Saumur, l’Abbé Birotteau à Tours, et tant d’autres…

    A travers toute son œuvre, l’attachement de Balzac à la Touraine ne se dément jamais, même si, l’écrivain, devenu parisien, donne aussi à la capitale une place essentielle. Né à Tours en 1799, collégien à Vendôme puis « monté à Paris », il revient dans sa région natale et découvre en 1823 le château de Saché, manoir médiéval remanié de la Renaissance au XIIe siècle. Il tombe sous le charme de cette demeure et achète cette retraite provinciale, propice au travail, il y multiplie les séjours jusqu’en 1837.

    « A Saché, je suis libre et heureux comme un moine dans son monastère… Le ciel est si pure, les chênes si beaux, le calme si vaste…!»

    C’est surtout  le Lys dans la vallée qui prend pour décor la région : le Lys, c’est Madame de Mortsauf. La vallée, c’est la vallée de la L’Indre qui, entre Montbazon et Azay-le-Rideau, coule entre un nombre vraiment exceptionnel de moulins, de châteaux, de manoirs…

    Durant les séjours de Balza c, la fenêtre de sa chambre est souvent éclairée toute la nuit : le forçat de l’écriture tient la plume à grands renforts de café, quand tout repose autour de lui.

    Comme le village, qui garde quelques maisons des XVe et XVIe siècles dont une belle auberge à pans de bois, le manoir, d’une simplicité rustique, ne manque pas de charme.

    Certaines pièces ont conservées les papiers peints du XIXe siècle, et c’est avec émotion que l’on pénètre dans la chambre de l’écrivain.

     

     

    Patrimoine

    Saché, la demeure de Balzac :

    Combien de traits du Val de Loire ont été fixés à jamais ici par Balzac ?

     


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    Patrimoine

    Presque modeste, la Possonnière est à jamais la demeure d’un poète…

     

    LA POSSONNIERE

     

     

    Les bandes de gamins courent du manoir à la ferme, de la ferme aux sous-bois de la forêt de Gastine, effraient les bêtes, inquiètent les vieux ; parmi eux, le moins déluré n’est certes pas le petit Pierre qui aura bientôt douze ans.

    Il est de la Possonnière, de chez les Ronsard, et on le dit sensible, d’un esprit fin. Il est né ici, au-delà de la porte ogivale vieille déjà de deux siècles, en septembre 1524, quelques années après que son père, soldat de François 1er , fut revenu des guerres d’Italie ; et il a été baptisé non loin de là, à l’église de Couture.

    Sans aucun doute, on est bien ici au pays de Ronsard, dont les talents de poète vont illustrer les lettres de la Renaissance française.

    Cette Renaissance, Louis de Ronsard, son père, l’a découverte au-delà des Alpes, et, de retour dans sa vallée du Loir, il en laisse la marque dans la demeure qu’il fait reconstruire. Sept entrées, cave, forge, cuisine, ou remises, mais aussi abri de pèlerins se rendant à Compostelle, sont surmontées de devises latines.

    Dans la plus belle salle du manoir, une monumentale cheminée porte des « roses ardentes », l’emblème de la famille de Ronsard, mais aussi la salamandre de François 1er. A l’église de Couture, on voit les gisants des parents du poète.

     Lui-même dispose pour résidence d’une maison à Vendôme et de prieurés que les derniers Valois lui ont offerts, et qui l’éloigne de la Possonnière ; le « gentilhomme vendômois » repose au prieuré Saint-Cosme, près de Tours.

    Comme un bel hommage au poète, roses anciennes ou contemporaines peuplent la roseraie de la Possonnière, qui voisine avec un potager ; deux formes de jardins qui conviennent à la simplicité émouvante de l’endroit.

     

     

     

    Patrimoine

     Mignone, allons voir si la rose

    Qui ce matin…

     


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    Patrimoine

    La rosace de la cathédrale Saint-Gervais-et-Saint-Protais de Soisson.

     

     

    Patrimoine

    Le déambulatoire de la cathédrale de Soisson…

     

    LA CATEDRALE

     

     

    L’art du verre n’est pas à proprement parler une invention de l’époque gothique, même s’il y trouve ses plus belles expressions. Déjà connu des Romains, l’usage du vitrail, très onéreux, est un luxe. Il s’impose progressivement à partir du Xe siècle, remplaçant les fresques, pour atteindre son apogée au temps des cathédrales et devenir un élément essentiel du décor, le comble de la magnificence.

    Les vitraux, comme les sculptures, parlent à l’homme du Moyen Âge. En général, les verrières basses, situées à portée de regard, illustrent la vie du Christ et de la Vierge selon les Evangiles ou encore l’Apocalypse et le jugement dernier.

    Les fenêtres, hautes, mettent plutôt en scène d’imposants personnages, saints, apôtres présentés debout ou assis.

    Quand aux rosaces, elles cristallisent avec délicatesse, entre leurs pétales de pierre, une image de la perfection sans doute ressentie comme solaire. Le cercle apparaît aussi important dans la cathédrale que l’élan vertical des voûtes.

    Il n’est  autre qu’un point qui se développe sans commencement ni fin, soit le symbole de l’absolu et de l’infini. Au Moyen Âge, il représente le Ciel, la lumière de Dieu et celle du Christ, autant que le mouvement des astres au firmament. […]

     


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    Patrimoine

    La cathédrale Saint-Tugdual de Tréguier est une beauté de granit, en gothique flamboyant des XIVe et XVe siècles, qui abrite l’un des plus beaux cloîtres de Bretagne.

     

    LA CATHEDRALE DE TREGUIER

     

    Si la cathédrale, Saint-Tugdual porte aujourd’hui, le nom de l’un des premiers évêques à avoir évangélisé l’Armorique, sa notoriété tient à la forte personnalité du juge ecclésiastique Erwan ou Yves, saint patron des avocats, qui marqua la ville. Saint Yves est né en 1253 dans ses faubourgs. Fils de petite noblesse, il étudie la théologie, puis le droit avant de devenir « official » et de rendre la justice au nom de l’évêque, d’abord à Rennes, puis à Tréguier.

    Ordonné prêtre, il continue d’exercer sa charge, privilégiant la défense des plus démunis, méritant bientôt son surnom  « d’avocat des pauvres ».

    La cathédrale de Tréguier accueille chaque année un grand pardon  en l’honneur de Saint Yves dont elle conserve le chef.

    Le 700e anniversaire de sa mort en 2003,a rassemblé plus de 20.000 personnes.

     

     

    Patrimoine

    Enfant du Trégor et figure attachante du Moyen Âge, saint Yves, patron des avocats et avocat des déshérités, est traditionnellement représenté entre le riche et le pauvre.

     


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    Histoire

     

    L’HORLOGE DU CHATEAU DE VERSAILLES.

     

    L’horloge qui orne la façade du Château vieux donnant sur la cour de marbre, avec en son centre, le symbole du Roi soleil a longtemps indiqué la même heure, l’heure de la mort du Roi Louis XIII. Voulant rendre hommage à son père, et rappeler que les Rois sont mortels, Louis XIV et ses descendants, jusqu’à Louis XVI, ont arrêtés l’horloge !

    Versailles était abandonné et décrépit depuis la révolution. Louis-Philippe, décide de rénover le Château et en fait un Musée dédié à tous les grands hommes de la France, scellant ainsi la réconciliation nationale, l’horloge fut restaurée aussi et remise à l’heure !

     

    Aujourd’hui, les « experts », prennent mille précautions pour la mettre à l’heure deux fois par an, ils en font autant avec toutes les anciennes et magnifiques horloges que possède la France.

    Liviaaugustae


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