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    numérisation0003L’Aigle romain sur un sarcophage du Musée des Thermes.

     

    LA DECADENCE DE ROME.

     (Tome 1er de la Légende des siècles, extraits)

     

     

    « La ville ressemblait à l’univers.

    C’était cette heure où l’on dirait que toute âme se tait,

    Que tout astre s’éclipse, et que le monde change.

    Rome avait étendu sa pourpre sur la fange.

    Où l’aigle avait plané, rampait le scorpion.

    Trimalcion foulait les os de Scipion.

    Rome buvait, gaie, ivre et la face rougie ;

    Et l’odeur du tombeau sortait de cette orgie.

    L’amour et le bonheur, tout était effrayant.

    Lesbie, en se faisant coiffer, heureuse, ayant,

    Son Tibulle à ses pieds qui chantait leur tendresse,

    Si l’esclave persane arrangeait mal ses tresses,

    Lui piquait les seins de son épingle d’or. […]

     

     

     

     

     

    numérisation0004Les romains de la Décadence (détail) de Thomas Couture

    (Musée d’Orsay)

     

     

    Le noir gouffre cloaque au fond ouvrait son arche

    Où croulait Rome entière ; et, dans l’immense égout,

    Quand le ciel juste avait foudroyé coup sur coup,

    Parfois deux Empereurs, chiffre du fatal nombre,

    Se rencontraient, vivants encore, et, dans cette ombre,

    Où les chiens sur leur os venaient mâcher leur chair, […]

     

    Et l’on voyait, c’était la veille d’Attila,

    Tout ce qu’on avait eu de sacré jusque là,

    Palpiter sous son ombre ; et pendre à ses mâchoires,

    D’un côté les vertus, et de l’autre les gloires. […]

     

     

     

     

     

    numérisation0002Ruines du Temple de Valetudo, dédiée par Agrippa à la Déesse de la santé.

    (Glanum)

     

     

    Au fond, la pâle mort riait sinistre et chauve.

    Ce fut alors que toi, né dans le désert fauve

    Où le soleil est seul avec Dieu, toi, songeur

    De l’antre que le soir emplit de sa rougeur,

    Tu vins dans la Cité toute pleine de crimes ;

    Tu frissonnas devant tant d’ombre et tant d’abîmes ;

    Ton œil fit, sur ce monde horrible et châtié,

    Flamboyer tout à coup l’amour et la pitié ;

    Pensif tu secouas ta crinière sur Rome ;

    Et, l’homme étant le monstre, ô lion tu fus l’homme. »

    Victor HUGO

     

     

     

    Est-ce qui attend la France aujourd’hui ?

    Les barbares sont déjà installés dans nos murs,

    Le vice est prôné et les vertus bafouées.

    La religion de nos pères est montrée du doigt, et menacée.

    Dieu un jour se penchera-t-il vers nous ?

    Mais il détruisit Sodome et Gomor pour les mêmes péchés.

    Las ! Nous voilà donc obligés de nous défendre tout seul !

    Alors vivons d’espoirs…

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE CERISIER EN HABITS D’OR…
     
     
     
     
    CERISIER A L'AUTOMNE (3)
    Le ciel est bleu froid,
     
    Le soleil fait resplendir le cerisier
     
    Le feuillage, entonne les couleurs de l’automne,
     
    Or cuivré, or doré, caressés de soleil.
     
    Un moineau sautillait, et pépiait,
     
    Sur l’herbe encore verte,
     
    Le monde semblait paisible…
     
     
     
     
     
    

     

     

     

    CRISIER DENUDE (1)

    En une nuit,

    Le noroît  a jetées au sol, toutes ses feuilles.

    Eparses, sur le tapis vert,

    Elles savent qu’elles vont mourir,

    Elles volettent, et tremblent,

    L’hiver arrive, glapit la pie

    Et dans un éclair bleu,

    S’envole, porter son message.

    Si triste, si triste !

    C.F.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LES ESCLAVES
     
    Au commencement, Dieu créa le chat à son image.
    Et bien entendu, il trouva que c’était bien.
    Et c’était bien d’ailleurs.
     
    Mais le chat était paresseux.
    Il ne voulait rien faire.
    Alors plus tard, après quelques millénaires, Dieu créa l’homme.
    Uniquement dans le but de servir le chat.
    De lui servir d’esclaves jusqu’à la fin des temps.
     
    Au chat, il avait donné l’indolence et la lucidité ;
    A l’homme, il donna la névrose, le don du bricolage et la passion du travail.
    L’homme s’en donna à cœur joie.
    Au cours des siècles, il édifia toute une civilisation basée sur l’invention,
    La production et la consommation intensive.
     
    Civilisation qui n’avait en réalité qu’un seul but :
    Offrir au chat le gîte, le confort et le couvert.
    Jacques STERNBERG
     
     
     
     
     
     
    Chat-PhiLa Maîtresse : LIOUCHA…
     
    Elle n’a pas l’air commode ! Je n’aimerai pas être son esclave !
     
     
     
     
     
    D’où les conserves « ron-ron » « Félix » « purina » etc…
     
    Paniers, jouets,  parfums, colliers, etc…
     
    Enfin, toute une industrie, autour et rien que pour « nos amis les animaux » car bien sûr les chiens ne sont pas oubliés !
     
    Liviaugustae
     
     
     
    Vous pouvez retrouver cet article sur le site ci-dessous, un site de la Guadeloupe !
     
    

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Reflets de vie…

     

    Dans la ville, que le silence a fuit,

    Les grands immeubles,

    Se hissent, ils  grimpent et montent,

    Pour dépasser le ciel !

    Ils tournent et s’accrochent les uns aux autres,

    Et les néons, s’attardent.

    Dans ces carreaux pleins de couleurs.

    Tous ces carreaux qui reflètent la ville,

    Cachent peut-être, des amours endormies ou mortes,

    Des chagrins, des passions…

    Mais, des bonheurs aussi.

    Et les petits hommes, trottinent à l’ombre de ces géants.

    Où conduisent leurs pas ?

    Nul ne le sait !

    C.F.

     

     

    Ce poème, je l’avais écrit pour le jeu café thé N° 33 qu’écureuil bleu nous proposait.

    Hélas, une fois de plus, à mon grand regret, je m’y suis prise trop tard !

    Alors je vous l’offre ici, mais il y manque la photo de Brigitte…

    liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    numérisation0004Image du blog « Passion photos »

     

     

    « O jour de mon enfance et de mon allégresse [.] (…)

    O lumineuse fleur des souvenirs lointains [.]

     

     

    Oh ! que j’étais heureux ! oh ! que j’étais candide !

    En classe, un banc de chêne usé, lustré, splendide,

    Une table, un pupitre, un lourd encrier noir,

    Une lampe, humble sœur de l’étoile du soir [.] (…)

     

    Je croyais, car toujours l’esprit de l’enfant veille,

    Ouïr confusément, tout près de mon oreille,

    Les mots grecs et latins, bavards et familiers,

    Barbouillés d’encre, et gais comme des écoliers,

    Chuchoter, comme font les oiseaux dans une aire

    Entre les noirs feuillets du lourd dictionnaire. […]

    V. HUGO

     

     

     

    Quand je serai grand !

    On rêve de grandir pour être libre, croit-on…

    Quand on est adulte, qu’il faut travailler pour gagner son pain (ce qui n’est pas très facile de nos jours), on rêve parfois, que l’on redevient enfant, que papa et maman sont toujours là, et qu’ils nous protègent…

    Et cela me fait penser à un proverbe créole qui dit ceci :

    « sa ki ni dan, pa ni nwozet, sa ki ni nwozet pa ti ni dan »

    « Ceux qui on des dents n’ont pas de noisettes, ceux qui ont des noisettes n’ont pas de dents ! »

    Autrement dit, nous ne faisons jamais ce que nous voulons !

    La réalité,  nous imposant ses lois, qui sont souvent plus dures, que les devoirs, les leçons et tous les petits « soucis » que peuvent avoir les enfants !

    liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     


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