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    QU’EST-CE QUE LA NAISSANCE ?

     

     

     

    LA NAISSANCE, c’est d’abord un mystère.

    Un mystère qui peut-être qualifié d’insondable, car même si l’on tente de le cerner, de s’en approcher de plus près, son contenu demeure inépuisable.

    LA NAISSANCE, l’amour, la mort, sont les bornes sur la difficile route de la vie, et aussi les points de jonction avec L’ABSOLU, avec ce qui donne un sens à tout ce qui est.

    LA NAISSANCE, c’est le premier tressaillement d’une âme, l’apparition soudaine et miraculeuse d’une conscience nouvelle, l’irruption d’un être pensant dans le monde sensible ou si l’on veut, le jaillissement d’une étincelle divine, d’une parcelle de spiritualité dans la matière.

    LA NAISSANCE, c’est aussi le sourire d’une mère, la fin d’une période d’attente et souvent de souffrance, c’est la lumière de l’avenir, s’engouffrant à pleins flots dans la demeure ainsi bénie.

    C’est l’indicible joie de la pérennité humaine et familiale, le cri d’espoir qui fait palpiter chaque cœur de femme.

    LA NAISSANCE, c’est la douceur d’un premier regard d’enfant, le charme ineffable du petit bras tendu la première fois vers la mère, l’intense émotion du premier baiser maternel.

    C’est la joie pure et sans mélange exprimée par le clair sourire du nouveau-né. Et c’est le ravissement des parents comblés.

    LA NAISSANCE, c’est la flamme de l’espérance dans la nuit du désespoir. Là, où, pendant les guerres et autres périodes de malheurs, des êtres humains sont persécutés, maltraités, blessés et tués. La, où, la souffrance et la misère, où le ciel est noir et plombé, le cri du nouveau-né fera fleurir des sourires sur les lèvres les plus exsangues, renaître l’espoir dans les cœurs les plus glacés.

    LA NAISSANCE, c’est l’alouette du matin s’élevant d’un seul jet vers l’immensité du ciel, la fleur ouvrant son calice à la rosée de l’aurore.

    Et c’est la musique de l’avenir, de la vie ETERNELLE.

     

     

     

     

     


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    THEODORE  BOTREL

    (Chansonnier français Dinan, 1868 Pont-Aven, 1925)

    « Une inspiration qui allie la tendresse à une mélancolie délicate caractérise les nombreux recueils de chansons qui firent sa popularité, bien au-delà de sa Bretagne natale, aux premières années du siècle. » (Le Robert des noms propres)

     

     

     

     

    NOS SOUVENIRS.

     

    Les souvenirs de nos vingt ans,

    Sont de jolis papillons blancs.

    Qui nous apportent sur leurs ailes,

    Du passé de tendres nouvelles.

    Ils repartent, vont faire un tour,

    Mais ils reviennent toujours.

    Les souvenirs de nos vint ans,

    Sont de jolis papillons blancs.

     

    Les souvenirs des jours heureux,

    Sont de jolis papillons bleus.

    Notre cerveau les accapare,

    Car ils sont infiniment rares.

    Après un orage, un malheur,

    Ils reviennent égayer nos cœurs.

    Les souvenirs des jours heureux,

    Sont de jolis papillons bleus.

     

    Les souvenirs de nos soucis,

    Sont de vilains papillons gris.

    On a beau leur donner la chasse,

    A nous poursuivre, ils sont tenaces.

    Mais dès qu’arrivent les beaux jours,

    Ils disparaissent pour toujours.

    Les souvenirs de nos soucis,

    Sont de vilains papillons gris.

     

    Les souvenirs de nos amours,

    Sont des papillons de velours.

    Qui par une tactique habile,

    En nous ont élus domicile.

    Nous les aimions à l’infini,

    Et dans nos cœurs, ils font leurs nids.

    Les souvenirs de nos amours,

    Sont des papillons de velours.

     

     

     

     Papillon bleu

     

     

     

    Je préfère les papillons bleus…

     

     

     


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    THEODORE  BOTREL

    (Chansonnier français Dinan, 1868 Pont-Aven, 1925)

    « Une inspiration qui allie la tendresse à une mélancolie délicate caractérise les nombreux recueils de chansons qui firent sa popularité, bien au-delà de sa Bretagne natale, aux premières années du siècle. » (Le Robert des noms propres)

     

     

     

    LES MAMANS.

     

     

    Sous les caresses maternelles,

    Nous grandissons dans un doux nid,

    Impatients, d’avoir des ailes,

    Pour voltiger dans l’infini.

    Les méchants ingrats que nous sommes,

    Semeurs de terribles tourments,

    A peine sommes-nous des hommes,

    Nous faisons souffrir les mamans.

     

    Doux chérubins, chers petits anges,

    Changés vite en petits démons,

    Gazouillez comme des mésanges,

    Vos gais propos nous les aimons.

    Mais comme nous faisions naguère,

    Quand défilent les régiments,

    Ne parlez jamais de la guerre,

    Car ça fait trembler les mamans.

     

    Lorsque vous serez dans la vie,

    Livrés à vous-même un jour,

    Sans défaillance et sans ennuis,

    Luttez pour vivre à votre tour.

    Mais si le sort met en déroute,

    Les fiers espoirs de vos vingt ans,

    Ne quittez pas la droite route,

    Car ça fait pleurer les mamans.

     

    Puis redoublez de gentillesse,

    Lorsque leurs cheveux seront blancs,

    Pour mieux égayer leur vieillesse,

    Redevenez petits-enfants.

    Entourez-les de vos tendresses,

    Soyez câlins, soyez aimants,

    Ne ménagez pas vos caresses,

    Ca fait tant plaisir aux mamans.

     

    Les deux dernières phrases sont bissées à chaque couplet.

     

     

     

     

    Théodore BOTREL, fût à l’origine de « la Fête des Fleurs d’Ajonc », qui se déroule de nos jours encore chaque année, le premier dimanche d’août dans la ville de Pont-Aven.

     

     

     

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    Ajoncs de Bretagne

    « Me’gar va hleuz alaouret »

    J’aime mon talus aux ajoncs dorés.

    (Chanson populaire en breton)

     

     

     


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    Portrait de la Baronne Gourgaud à la mantille noire.

    Peint par Marie Laurencin 1923 (Musée National d’Art Moderne Paris)

     

     

    La femme n’est esclave que lorsqu’elle le veut bien.

    Reines, vous devez toujours l’être pour vos maris et vos fils.

    Reines d’un plus haut mystère pour le monde qui s’inclinera toujours devant la couronne de myrte et le sceptre de la femme.

    Il y a deux souverains dans un ménage bien constitué, deux souverains qui ont leurs devoirs distincts, leur zone de puissance, celle-ci plus secrète, plus voilée chez la femme, et d’autant plus grande, qu’elle demeure dans l’ombre, en laissant à l’homme toute l’illusion du pouvoir.

    JOHN RUSKIN.

     

     


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    LA FEMME… ?

     

    La femme ?   C’est un mot, un regard, un sourire.

    La femme ?  C’est une étreinte, c’est le doux contact d’une poitrine qui s’écrase contre la vôtre.

    La femme ?  C’est un collier, formé de deux bras, le plus beau de tous les colliers.

    La femme ?  C’est l’ivresse de lèvres suspendues à vos lèvres.

    La femme ?  Que sais-je encore… ?

    JOHN  RUSKIN

     

     


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