• Supplique grinçante...

     

     

     

    Amateurs de pastiches, bonjour ! 

     

    Ce que je vous propose est un pastiche très actuel, d'un passage, qui fut très connu, de la littérature française, plus précisément d'un passage du premier acte du Cid de Corneille (Pierre, évidemment ! pas le chanteur tutsi, ou plutôt tutsi-québéquois, qu'on aime bien mais qui est une autre personne). 

    Nous sommes à la cour d'Espagne. Le roi vient de nommer précepteur du Dauphin le vieil aristocrate don Diègue, père de Rodrigue ( le Cid ). Mais le Comte don Gormas, dans la force de l'âge et père de Chimène, amoureuse de Rodrigue (le Cid), se croit injustement écarté d'un poste qu'il estimait devoir lui revenir. 

    Les deux hommes se rencontrent, et au cours d'une dispute, don Diègue se trouve désarmé par son interlocuteur. Il s'estime déshonoré, et clame sa détresse (avant de faire appel à son fils pour le venger). 

     LS. 

     

     

    « O rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
    N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
    Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
    Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
    Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire,
    Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire,
    Tant de fois affermi le trône de son roi,
    Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ?
    O cruel souvenir de ma gloire passée !
    Œuvre de tant de jours en un jour effacée !
    Nouvelle dignité fatale à mon bonheur !
    Précipice élevé d'où tombe mon honneur !
    Faut-il de votre éclat voir triompher le comte,
    Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ? » 

     

     

    Humour

     

     

    Et voici le Pastiche très actuel.  

     

     

    Humour

    Hollande, Ô désespoir, Ô stupide énarchie,
    N’avons-nous tant voté que pour cette infamie ?
    Et ne sommes-nous blanchis à tant et tant œuvrer
    Que pour voir en dix mois fleurir tant d’insuccès ? 

    Nos cœurs qu’avec ardeur faisons battre « français »
    Nos cœurs sont las de vous et de tous vos compères.
    Blessés, trahis, usés, l’ambiance est délétère ;
    Une affaire survient et fait tout exploser. 

    Ô cruel souvenir d’une gloire passée
    Œuvre de tant d’histoire décimée le 6 mai
    Nouvelle hiérarchie fatale à nos espoirs,
    Précipice abyssal où nous allons tous choir. 

    Faut-il, par votre faute, voir ce pays crever ?
    Et souffrir sans un mot ou souffrir de dégout ?
    Hollande ! Il est grand temps de redonner à tout,
    Une plus grande exigence et un plus grand projet. 

    Président, la fonction n ‘admet point d’à peu près.
    Et les faux pas nombreux que vous accumulez
    Les erreurs, les mensonges et cette suffisance
    Font déborder la coupe de notre tolérance. 

    Le moment est venu où tout peut basculer
    Evite la débâcle, sauvegarde la paix.
    Va, quitte donc l’Elysée, en voiture ou en train
    Et laisse le pouvoir en de meilleures mains

     

    C’est mon ami, le scrutateur, qui nous offre, cette supplique à Hollande !

    http://www.lescrutateur.com/

     


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