• Thaïs femme aux mille visages…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Billet

    Alexandre et Thaïs par Lodovico Carracci.

     

    Thaïs la courtisane :

    Thaïs, est une courtisane athénienne du IVe siècle avant notre ère.

    Cette hétaïre très belle régnait sur les cœurs des jeunes athéniens. Elle séduisit notamment Ménandre le poète qui donna son nom à une de ses pièces.

    Elle fut aussi la maîtresse d’Alexandre le Grand qu’elle accompagna dans ses conquêtes asiatiques.

    La tradition veut que ce fut elle qui, à l’issu d’une nuit orgiaque, mit dans la main d’Alexandre la torche qui allait embraser Persépolis en – 330.

    A la mort de ce dernier, elle devint la première épouse du roi d’Egypte Ptolémée Ier  Sôter auquel elle donna trois enfants.

     

    Thaïs la sainte :

    Thaïs est une pécheresse repentie en Egypte IVe siècle. Dans le ménologe grec son nom se trouve au 8 octobre, mais ne figure pas dans le martyrologue romain. Il existe deux récits de sa vie : l’un à l’origine écrit en grec, l’autre en vers par Marbode, évêque de Rennes mort en 113.

    On la représente souvent en train de brûler ses richesses et ses parures, ou en train de prier dans une cellule en montrant un rouleau de papier portant ces mots : « Toi qui m’a vraiment créée, aie pitié de moi. »

    Selon la légende Thaïs était une pécheresse publique en Egypte. Elle possédait une telle emprise sur les hommes que leurs querelles faisaient verser le sang jusqu’à sa porte. Nombreux furent ceux qui se ruinèrent pour elle. Elle fut convertie par un ermite, saint Paphnuce. Si la légende à un fond historique l’ermite doit avoir été Paphnuce. Elle fut amenée dans un couvent et placée dans une cellule (au couvent). Après trois ans de pénitence elle eut le droit d’en sortir et d’aller avec les autres religieuses.

    On fête sainte Thaïs le 8 octobre.

     

    Thaïs le Roman :

    Thaïs c’est aussi un roman d’Anatole France, inspiré de la vie de sainte Thaïs.

     

    Thaïs l’Opéra :

    L’histoire de Thaïs, inspirée du roman d’Anatole France, fut transcrite en musique (opéra), par Jules Massenet en 1894.

    « C’est une œuvre d’un caractère plutôt intime qui allie le sacré et la sensualité, la gravité et le comique, d’une manière surprenante sans doute, mais parfaitement originale, et l’appréciation de cette œuvre fut faussée. » (Dictionnaire de la Musique, Larousse)

     

     

    Billet

    Fragment de l’affiche de l’opéra à sa sortie.

     

    Texte et image de Wikipédia

     

    Ci-dessous lien pour écouter un des grands airs de Thaïs :

    http://www.youtube.com/watch?v=Z_G_5Qb1FBA

     

    Paroles du couplet :

     

    « Dis-moi que je suis belle

    Et que je serai belle

    Eternellement, éternellement

    Que rien ne flétrira le rose de mes lèvres

    Que rien ne ternira l’or pur de mes cheveux,

    Dis-le moi, dis-le moi…

    Dis-moi que je suis belle,

    Et que je serai belle

    Eternellement,  éternellement

    Que je serais jeune éternellement… »

     

    C’est le rêve de toutes les femmes, depuis que le monde est monde !

    Rester jeunes et belles, éternellement… éternellement…

    Malheureusement, malgré : crèmes, liftings… la vie passe et la femme trépasse !

    L’Homme cherche à se mesurer au temps, de tout temps, en vain !

    Impavide, le temps passe, emportant jeunesse, beauté…

    Mais, si l’Ame est belle, la femme restera belle jusqu’à son dernier soupir, la beauté vient de l’intérieur, de l’Ame et du Cœur !

    Liviaaugustae

     

     


  • Commentaires

    1
    Mercredi 29 Janvier 2014 à 05:34

    c'était certainement une grande amoureuse....et sa beauté faisait que les hommes ne résistaient pas.......passe une agréable journée

    2
    Mercredi 29 Janvier 2014 à 11:01

    En effet c'est ce que raconte la légende et la petite histoire...passe une bonne journée

    3
    Mercredi 29 Janvier 2014 à 14:46

    Merci de nous rafraîchir la mémoire avec ces légendes qu'il est utile de connaître.

    Tu as raison de rappeler que la jeunesse éternelle n'existe pas en ce monde, quoiqu'en disent les marchands de crèmes anti-rides ! :-)

    Mes amitiés

    Alain

    4
    Mercredi 29 Janvier 2014 à 15:13

    Bonjour Alain,

    C'est en écoutant, un soir les merveilleuses Méditations de Thaïs, que l'idée m'est venue de rechercher d'abord dans le Dictionnaire des noms propres, puis sur Wiki, des renseignements, pour me rafraîchir aussi la mémoire...

    Et là, j'ai trouvé, plein de renseignements (c'était plus succinc dans le dico). Et puis Youtube m'a permis de faire écouter la merveilleuse Montserra Caballé, que j'adore.

    Cela me fait toujours, sourire quand je vois des dames (ridées), s'acheter des tonnes de crèmes et autres lotions, à un prix exorbitant. Les pauvres!

    Mes amitiés

    Livia

     

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