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Une histoire de vélo...
Le vélo abandonné...
(image pixabay)
J'ai horreur du vélo !
J'ai horreur du vélo, car lorsque j'étais gamine, quand nous allions en vacances chez mes grands-parents, nous avions la permission de faire du vélo, autour de la maison, avec cependant l'interdiction formelle de sortir de la propriété !
Mais comme je l'ai déjà dit, j'étais une petite fille indisciplinée et désobéissante. Je trouvais sans doute, comme certains aujourd'hui vis-à-vis du masque, que « l'on empiétait sur ma liberté », ma liberté d'aller où je voulais et de faire ce que je voulais selon mon bon plaisir, puisque j'étais en vacances !
Alors un jour, que je faisais du vélo, (vélo emprunté à de mes frères à l'insu de son plein gré, première faute) comme tout le monde vaquait à ses occupations matinales, je décidais de franchir la petite porte de côté et de me lancer sur la route pour faire le tour et entrer par le grand portail. Cette route à l'époque n'était guère fréquentée et je ne comprenais pas pourquoi, on nous l'interdisais, cependant c'était une route en pente assez prononcée et je compris très vite pourquoi je ne devais pas m'y rendre.
Comme je m'élançais sur la route et descendais la pente à vive allure, un horrible chien bâtard, sorti je ne sais d'où, se mit à courir après mon vélo en aboyant avec force et férocité. Perturbée, et je dois l'avouer très apeurée, j'oubliais de freiner pour tourner et comme au bout il y avait une énorme flaque de boue spongieuse, je tombais la-dedans sans élégance. Plouf ! sous les rires goguenards des gens attablés sous l'auvent du petit Lolo du coin, en train de siroter leur petit rhum du matin.
Mme X, la tenancière de ce Lolo, qui connaissait ma famille, cette dernière lui achetait moult provisions de bouche, car si elle tenait ce « bar », elle vendait aussi du riz, des pois, de la morue, etc... vint à mon secours car je n'osais sortir de mon marécage, le chien se tenait en dehors de la flaque, babines retroussées aboyant et grognant à chacun de mes mouvements, prêt à me sauter dessus. Cette Dame, fit taire les quolibets des gens de son bar, fit partir le chien à coup de bâton et m'aida à me relever, dégoulinante de boue rouge, (la terre là-bas est très argileuse), mes genoux saignaient, ainsi que ma tête, car en tombant j'avais heurté une grosse pierre au milieu de la flaque, et pour couronner le tout, la roue du vélo était complètement tordue... J'allais donc entendre parler du pays par mes parents, mais aussi par ce frère qui je le savais, allait être furieux contre moi...
Mme X me ramena donc à la maison pleine de sang et de boue en traînant le vélo accidenté, je boitillais, essayant de me cacher le plus possible derrière son opulente personne.
Je fus accueillie, comme je le craignais par une algarade bien sentie. Et sans prendre de gants, ma « Mabo » (nounou en Guadeloupe), me déshabilla, et me fourra sous le jet froid de la douche, je hurlais comme une damnée, car je fus savonnée et séchée (étrillée est le mot qui conviendrait le mieux ) sans ménagement.
Après cette vigoureuse toilette, maman entrepris de désinfecter les multiples bobos que je présentais, aux genoux, aux coudes et à la tête qui continuaient à saigner, elle me disait aussi qu'avec tous ces bobos sur le visage, j'allais être défigurée à vie.. ce qui me terrifiais car mon visage était tuméfié par la chute et tout gonflé.
J'endurai après cela les vociférations de mon frère, que maman n'essayait même pas de calmer, j'avais désobéi et j'étais punie ! Un point c'est tout !
En effet, cette journée me marqua presque au fer rouge, javais mal à la tête et à tous les autres bobos, mais personne ne me consola, j'ai été durant quelques jours « persona non gratta à la maison », car je crois que maman avait eu très peur quand elle m'a découverte la tête ensanglantée.
Ce fut la dernière fois que j'enfourchais un vélo et jusqu'à aujourd'hui, je déteste le vélo !
Livia
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Commentaires
Quelle aventure Livia ! Elle a du te marquer pour ne pas avoir réenfourché un vélo.
Bises et bon jeudi
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Jeudi 25 Février 2021 à 10:04
Bonjour Zaza,
Une aventure terrifiante pour une gamine, je ne suis remonté sur un vélo qu'une seule fois et je n'étais pas du tout à l'aise... mais cela va mieux.
Bises et belle journée
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je comprends que déteste d'enfourcher un vélo de nos jours.... je pense que tu t'es punis toute seule....passe une bien douce journée
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Jeudi 25 Février 2021 à 10:06
Bonjour Monique,
Avec la circulation épouvantable de Nantes, même si on me payait je ne monterai pas sur un velo, c'est trop dangereux...
Belle journée
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Bonjour Chantal,
Pauvre vélo qui n'est pas coupable. :) Terrible ce souvenir. Moi, c'est après le chien que j'aurais éprouvé des griefs. Je me suis faite mordre quatre fois dans ma vie, et sans avoir provoqué aucun de ces clébards! C'est traumatisant.
Tu aurais pu te tuer sur ce coup. Entre l'eau boueuse, le chien et les blessures, je compatis Chantal.
Bises
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Jeudi 25 Février 2021 à 10:11
Bonjour Martine,
En effet, c'est la faute de cet affreux chien qui n'avait qu'une idée, mordre dans le gras... mais je n'aurai pas du désobéir, j'ai été un peu défigurée durant une dizaine de jours, et j'ai eu une peur bleu de le rester, mais j'ai réussi une fois à remonter sur un vélo, à la Désirade, il n'y avait pas de circulation, cependant je n'étais pas à l'aise...cependant cette aventure cycliste est restée gravé dans ma mémoire.
Bises
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Tu vois hein, quand on est gamin on se croit plus malin que tout le monde et on à toujours envie de désobéir, sans comprendre pourquoi on nous interdit certaines choses... et en définitive un jour ça te marque pour toute la vie !
En tout cas tu t'en étais bien sortie, ça aurait pu être bien plus grave !
Bisous et bonne journée
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Jeudi 25 Février 2021 à 10:58
Bonjour Lucky,
En effet, ma désobéissance a été bien punie, et je ne m'en suis pas trop mal sortie...
Bisous et belle journée
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Ah oui cette aventure a de quoi vacciner contre le vélo... mais en même temps est-il vraiment responsable de l'accident? ;-) Belle journée. Bisous-
Jeudi 25 Février 2021 à 11:49
Bonjour Maryline,
Le vélo n'est pas responsable, car j'ai pris le vélo de mon frère qui n'était pas tout à fait à ma taille, ensuite il y le chien, puis la boue... mais depuis cette chute spectaculaire, je n'aime pas le vélo et quand mes enfants en faisaient j'étais dans tous mes états !
Bisous et belle journée
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Bonjour Chantal. Tu nous racontes très bien cette mésaventure qui t'a marquée. Je suis souvent tombée aussi en vélo, mon fils cadet s'est cassé les dents de devant dans une pente trop raide comme toi et ma mère est décédée alors qu'elle circulait en vélo, renversée par un camion. Mais j'adore le vélo. Bisous
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Jeudi 25 Février 2021 à 23:59
Bonsoir Brigitte,
J'étais tombée plusieurs fois au paravent, mais je remontais toujours, après cette chute-là, j'avais beau prendre sur moi, le vélo ne me disait plus rien, mais je suis remonter quand même une ou deux fois à la Désirade, mais je n'étais pas à l'aise, je n'ai pas envie de remonter aujourd'hui.
Bisous et bonne nuit
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Et bien, tu t'en es bien sortie au final (si je peux dire) ta chute aurait pu être pire et le chien t'attaquer ! Dommage pour le vélo car les randonnées à vélo peuvent être très agréables. Celle-ci t'aura marquée à vie, tes souvenirs sont intacts.
Douce soirée, bises
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Vendredi 26 Février 2021 à 00:01
Bonsoir Laure,
J'ai été mal en point pendant au moins 10 jours et ma mère m'a emmenée dès le lendemain chez le docteur, qui m'a prescrit juste des calmants... Mais je n'ai pas envie de remonter sur un vélo, je préfère la marche ou alors les balades en voitures...
Bises et bonne nuit
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Un récit très expressif et vivant qui redonne bien l'atmosphère du moment ! Il y a des moments dans notre enfance qui nous marquent pour la vie!
Belle journée, bises Livia
Bonjour Renée,
Ce moment a été très dur, mais le temps a passé et cela va mieux aujourd'hui, cependant le vélo c'est ma bête noire !
Bises et belle journée