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    « Jai parfois l’impression, quand je me promène dans les rues, d’arborer des costumes d’époque au milieu de contemporains vêtus à cette mode d’aujourd’hui qui consiste à n’en plus respecter aucune. D’où un léger malaise qui ne disparaît que lorsque je rencontre des gens encore habillés comme moi. »

    Philippe BOUVARD : Figaro Magasine du 28 mai 2011.


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    LES TRESORS DU LOUVRE.
     
    Le décret de la convention du 27 juillet 1793, créant le Musée, prévoyait déjà au Louvre la présence des objets d’art. Cette section allait se constituer dans la période qui suivit, d’une façon un peu anarchique, essentiellement au moyen de deux grands apports : à la fin de 1793 entrait au Louvre une fraction du Trésor de Saint Denis ; en 1796 il était rejoint par la majeur partie des collections royales.
    Ce premier fond, composé d’objets aussi importants sur le plan historique que sur le plan artistique, allait donner au futur département des objets d’art un aspect particulier, en imposant un niveau de qualité qu’on allait tenter de maintenir par la suite.
     
     
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    Déjeuner chinois réticulé de la Reine Marie-Amélie.
     
    (Manufacture Royale des porcelaines de Sèvres 1840)
     

     

     

     

     

     

     

     

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    Le Vase Feuchères

    Fabriqué par le grand argentier François-Désirée Froment-Meurice

    (Paris 1843)

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Plaque en ivoire : Miracles du Christ.

    (Rome début du Ve siècle)

     

     

     

     

     

     

     

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    L’Empereur triomphant : ivoire Barberini.

    (Constantinople première moitié du VIe siècle)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Tabatière, avec les portraits de Louis XV et de la Reine Marie Leczinska.

    Or émaillé, écaille piquée, miniature diamant.

    (Paris 1725-1726)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Reliquaire de Saint Henri.

    Cuivre doré, gravé, émaux champlevés et cristal de roche.

    (Hildesheim, Basse Saxe vers 1175)

     

     

     

     

     

     

     

     


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    L’Enchanteur, dit aussi le Charlatan de Watteau (1742-1714)

     

    (Troyes, Musée des Beaux-Arts)

     

     

     

     

    LES CHARLATANS.

     

    Il est, aujourd’hui encor, en notre Pays

    Beaucoup de charlatans, qui nous veulent du bien.

    Pour ce faire ils glosent beaucoup,

    Ils sont partout, et peinent tant et plus

    A dépasser en maints appâts,

    Tous les autres, pour obtenir nos voix.

    L’un veut encercler le Pays de remparts sans faille,

    Afin que nous retrouvions le bonheur, en famille.

    L’autre veut arrêter le progrès, afin de laisser la vie aux petits oiseaux…

    Et nous remettre à la chandelle…

    Un autre encor, veut faire venir céans, des populaces en déshérence.

    C’est notre salut, disent-ils.

    Et puis, bien que le Trésor soit au plus bas,

    Ils nous proposent tous : des avantages

    Sonnants et trébuchants.

    Les promesses à ces gens ne coûtent pas grand-chose.

    Car, sans scrupules aucun, ils nous content des Fables.

    Il nous faut donc réfléchir,

    En sommes-nous capables ?

    Livia 

     

    Inspirée de J. de La Fontaine : LE CHARLATAN.

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LES FONTAINES DE VERSAILLES.
     
     
     
     
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    Buffet d’Eaux (1703), Grand Trianon, sculpteurs : Jean Hardy, Robert Le Lorrain, Simon Masière, Claude Porier et Corneille Van Cleve, sous la direction de Jules Hardouin Mansart.
     
     
     
     
     
     
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    L’Enfant au Carquois (1672-1673), Sculpteur : Gaspard Marsy.
    Cette fontaine est le seul vestige encore présent en France du théâtre d’eaux, l’un des plus célèbres bosquets des jardins de Louis XIV réalisé par André Le Nôtre, C’est à Washington que l’on peut admirer deux autres éléments de ce bosquet : L’Enfant à la Lyre de Pierre Le Gros, et L’Enfant au Cygne de Baptiste Tuby.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Bassin du Dragon, Sculpteurs : Gaspard et Balthazar Marsy, sous la direction de Charles Le Brun.
    L’inauguration du bassin à l’occasion du grand divertissement royal de Versailles, du 18 juillet 1668, célébrait le retour victorieux du jeune Louis XIV de la guerre de Dévolution, ainsi que la signature du traité d’Aix-La-Chappelle.
     
     
     
     
     
     
     
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    Bassin de Latone, Sculpteurs : Gaspard et Balthazar Marsy, sous la direction d’André Le Nôtre, réaménagé par Jules Hardouin Mansart.
    On a souvent voulu y voir une évocation indirecte de la fronde qui avait tant marqué le jeune roi Louis XIV. Là encore un bassin, inspiré des Métamorphoses d’Ovide.
     
     
     
     
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    Bosquet des Rocailles ou salle de bal, architecte paysagiste André Le Nôtre.
    
    
    
    
    
     
     
     
     
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    Sculptures du cabinet des animaux du midi ou Fontaine du soir.
    Sculpteur : Jacques Houzeau, exécutée en 1684, elle saluait par là même, la politique de réunion des enclaves étrangères du Nord à la France.
    

     

     

     

     

     

     


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    LES FONTAINES DE VERSAILLES.
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    Le bassin d’Apollon, le plus célèbre de tous. Sculpteur : Tuby.
     
    Le jeu des grandes eaux est un spectacle incomparable. Le jaillissement de tous ces jets complète la silhouette du bassin en forme de lys, et l’anime d’un frémissement qui ajoute le prestige de la lumière à celui de l’eau. Sous l’ancien régime, les bassins que l’on pouvait apercevoir des fenêtres du Château, jouaient toute la journée. Par contre les fontaines des bosquets, ne fonctionnaient qu’au passage du Roi.
     
     
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    Fontaine du bosquet de l’Encelade (1675-1677)

    Sculpteur Gaspard Marsy, sous la direction de Charles Le Brun.

    Cette fontaine représente un géant à demi englouti sous des rocailles, imitant la lave en fusion d’un volcan et illustre un célèbre épisode de la mythologie retracé dans les Métamorphoses d’Ovide.

     
     

     

     

     

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    Bassin de l’Ile des Enfants, bosquet du Rond Vert : Sculpteur Jean Hardy.

    Six enfants jouent avec des fleurs sur un rocher, tandis que deux autres s’ébattent dans l’eau. Datant des années 1710, l’œuvre illustre le goût qu’eut Louis XIV à la fin de sa vie pour la célébration de l’enfance. (En 1714, la nombreuse descendance du roi, ne se réduisait plus qu’à un enfant chétif, le futur Louis XV).

     

     

     

     

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    La France Triomphante (1683), bosquet de l’Arc de Triomphe : Sculpteurs Jean-Baptiste Tuby, Antoine Coysevox et Jacques Prou, sous la direction de Charles Le Brun.

     

     

     

     

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    Bosquet des Bains d’Apollon, architecte Richard Mique.

    Ce bosquet nous plonge plus qu’aucun autre dans la magie des Métamorphoses d’Ovide, qui ont bercées l’enfance de Louis XIV, avant d’inspirer ces jardins de Versailles.

     

     

     

     

     

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    Bosquet des Trois Fontaines, architecte paysagiste André Le Nôtre.

    Louis XIV participa activement à la création de ce bosquet, le seul des jardins, mentionnés comme étant de la pensée du roi.

     

     

     

     

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    Neptune et Amphitrite (1736-1740) Sculpteur Lambert Sigisbert Adam, sous la direction de Jacques Ange Gabriel.

    Cette invocation des Divinités Marines est la seule œuvre de Louis XV dans les jardins de Versailles.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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