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    LA TITULATURE IMPERIALE.
     
    Les historiens grecs et romains forment l’une des sources d’information sur les Empereurs romains. Les Titulatures Impériales qui figurent sur  les monnaies et dans les inscriptions en constituent une autre. Elles donnent de précieux renseignements sur la chronologie des règnes. Elles aident à dater les campagnes militaires et d’autres faits historiques en donnant l’année de règne correspondant à un évènement particulier ou à un titre honorifique.
    La Titulature impériale type : ici celle de Trajan adopte la forme suivante.
    Imperator Caesar Divi Nervae Filius
    Nerva Traianus Optimus Augustus
    Germanicus Datius Parthicus
    Potifex Maximus Tribuniciae
    Potestatis XXI Imperator XIII
    Consul VI Pater Patriae
     
    IMPERATOR.
     
    Placé au début des titulatures impériales, est la titre honorifique accordé traditionnellement à un commandant romain par ses soldats à la suite d’une victoire. Auguste est le premier à en faire un élément permanent de son nom, afin d’insister sur son autorité militaire unique et sans partage.
     
    CAESAR.
     
    C’est le nom de famille de César, prit par Auguste lors de son adoption. Il est transmit à Tibère et Caligula par adoption. Les Empereurs suivants le prennent lors de leur avènement ou au moment de leur adoption et de leur désignation comme héritier. De nom de famille indiquant la filiation avec Jules César, Caesar devient progressivement la marque d’un statut.
     
    DIVI NERVAE FILIUS.
     
    Plusieurs empereurs utilisent cette formule : Fils du divin Nerva pour indiquer qu’ils descendent (parfois par adoption ou simplement par le biais d’une pieuse affirmation) d’un Empereur antérieur, en général celui qui les précède immédiatement ou de très près et dont la mémoire jouit d’un grand respect. Il s’agit souvent d’une déclaration politique. Ainsi, en 195, Septime Sévère qui n’a jamais été adopté (et n’aurait même pas pu l’être) par Marc Aurèle, décédé quinze ans au paravent, prend le titre de fils du divin Marc pour proclamer et renforcer sa légitimité.
     
     
     
     
    numérisation0005-copie-1Statue équestre de Marc Aurèle 166 après J.C.
     
    (Place du Capitole)
     

     

     

     

     

     

    numérisation0003Buste de Septime Sévère 200-210 après J.C.

    (Musée du Capitole)

     

    NERVA TRAIANUS

     

    Dans le cas de l’Empereur Trajan c’est son nom personnel.

     

     

     

     

     

    numérisation0014L’Empereur Trajan 98-117 après J.C.

    (Musée Ostiense Ostie)

     

     

    OPTIMUS

     

    C’est-à-dire le meilleur est un complément honorifique particulier à cet Empereur, très estimé du Sénat.

     

     

    AUGUSTUS

     

    Ce titre suit en général le nom personnel. C’est le titre que le Sénat a décerné à Auguste en 27 avant J.C. dans le cadre de la première réforme constitutionnelle, consécutive à la victoire d’Actium. C’est ce terme plus que celui imperator qui est l’équivalent du français empereur. L’Augustus est l’Empereur de Rome.

    Augustus est suivit des titres de victoire qui se réfèrent à des succès militaires précis, attribuables à l’Empereur lui-même ou à ses généraux. La coutume apparaît avec Domitien.

     

     

     

     

     

    numérisation0009Portrait d’Auguste fin du 1er siècle avant J.C.

    (Centrale Montemartini Rome)

     

    PONTIFEX MAXIMUS

     

    C’est Auguste qui s’arroge le titre de grand Pontife à la mort de Lépide en 13 avant J.C. Tous ses successeurs adoptent le titre lors de leur prise de fonction. Il reste même en usage sous les premiers Empereurs chrétien.

     

    TRIBUNICIAE POTESTATIS

     

    Cela désigne la puissance tribunicienne, donnée à chaque empereur et renouvelé chaque année, soit au jour anniversaire de son octroi, soit le 10 décembre à partir de Trajan. La puissance tribunicienne assure à l’Empereur l’immunité contre les poursuites judiciaires, il permet de proposer des lois et lui donne un droit de veto concernant les lois, les élections et les actions des autres magistrats. Comme elle est renouvelée chaque année le chiffre placé derrière permet de retrouver la période de douze mois à laquelle celle-ci remonte. Dans l’exemple de Trajan, la puissance tribunicienne a été renouvelée pour la vingt et unième fois le 10 décembre 116, huit mois avant sa mort.

     

    IMPERATOR

     

    Qui revient une seconde fois à la fin de la titulature impériale, est alors suivie d’un chiffre. Celui-ci désigne le nombre d’acclamations par l’armée suite aux victoires obtenues durant le règne. Trajan a été acclamé imperator treize fois : la première lors de l’accession, les six suivantes durant les guerres daciques et les six dernières durant la guerre Parthique.

     

    CONSUL

     

    C’est le titre des deux principaux magistrats de la république romaine, élus chaque année. Sous les Empereurs, les Consuls conservent un certain prestige et quelques fonctions officielles, mais détiennent un faible pouvoir. L’Empereur donne souvent cette charge à ses partisans en guise de récompense. La fréquence avec laquelle les empereurs décident d’exercer eux-même le consulat varie beaucoup d’un règne à l’autre ; Trajan a été Consul en 91 pour la première fois, c’est-à-dire avant son accession, puis cinq fois durant son règne.

     

    PATER PATRIAE

     

    C’est un titre purement honorifique. Il fut conféré à l’origine par le Sénat à Cicéron et plus tard à Jules César. Il est détenu par Auguste et les empereurs suivants. Il n’est décerné qu’après quelques années de règne : les empereurs qui ont eu des règnes brefs comme Galba, Othon et Vitellius ne l’ont jamais porté.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    L’HISTOIRE DE FRANCE VU PAR LE GENERAL DE GAULLE…
     
    Il s’asseyait dans l’église de Colombey au dixième rang. De cet endroit, deux vitraux, l’un à gauche, l’autre à droite, celui de Jeanne d’Arc et celui de Saint Louis se répondent. Ainsi, écrit Peyrefitte, « ces vitraux lui parlaient de l’histoire de France. Ils émouvaient le patriote en même temps que le chrétien »…
     
     
     
     
    numerisation0002.jpgChapelle dédiée à Saint-Louis
     
    (Saint-Louis des français Rome)
     
    Je n’ai pas trouvé de document sur l’église de Colombey concernant ces deux vitraux.
     

     

     

     

     

     

    numerisation0001Jeanne d’Arc peint par Albert Lynch en 1897.

     

    […] C’est à l’Hôtel de Ville de Paris, le 2 avril 1945 dans son discours, tous les héros qui ont marqués le passé de Paris défilent devant nous, comme s’ils étaient en chair et en os, parés des armures et des vêtements de leur époque. Ne manque plus que le brouhaha de la foule, le claquement des sabots des chevaux et le cliquetis des armes. Je contemple alors Sainte Geneviève faisant reculer Attila, Jeanne d’Arc montant à l’assaut de la porte Saint Honoré, Henri IV rétablissant l’Etat dans la capitale, l’Assemblée des trois ordres y proclamant les Droits de l’homme, les prussiens entrant triomphalement en 1871, Joffre et Gallieni la sauvant sur la Marne, l’ennemi la prenant de nouveau en 1940, alors qu’elle n’est pas défendue, les Alliés et les Français engagés en 1944 dans les durs combats de sa libération.

     

     

     

     

     

    Maréchal GALLIENI (1849-1916) par J.F.BOUCHOR (Château deMaréchal Gallieni (1849-1916) par J.F. Bouchor

    (Château de Versailles)

    Pour lui, l’Histoire est la scène d’un théâtre où il se retrouve en compagnie des personnages héroïques qui l’ont écrite et avec lesquels il dialogue d’homme à homme… Toute sa vie, il mettra ses pas dans ceux de ces parangons, se réfèrera à eux dans ses œuvres et ses paroles, et nous les donnera en exemple afin de nous montrer ce que nous devons faire ou ne pas faire pour cette « vielle France accablée d’Histoire, meurtrie de guerres et de révolutions, allant et venant sans relâche de la grandeur au déclin, mais redressée de siècle en siècle par le génie du renouveau ». Consulter l’Histoire, c’est regarder en arrière pour aller de l’avant…

    […] Il a une opinion très personnelle de nos Rois. S’il aime Saint Louis, l’inventeur de la justice et d’une morale politique, il méprise Louis XI pour son hypocrisie, mais loue sa valeur et son efficacité. Il reproche à François Ier d’avoir mal utilisé les richesses de la France à cause de son manque de jugement et, plus indulgent, donne un accessit à Henri IV, malgré son côté roublard, pour son courage et sa compétence face aux guerres civiles. Son admiration va à Louis XIII et à Louis XIV grâce auxquels, souligne-t-il, la France est devenue la plus grande puissance mondiale, et exprime ses regrets à l’égard de Louis XV, le sceptique, et de Louis XVI, trop bon et trop faible souverain.

     

     

     

     

     

    Louis XIII peint par Philippe de Champaigne (Musée du PradLouis XIII par Philippe de Champaigne

    (Musée du Prado Madrid)

     

     

     

     

     

    numérisation0001 (2)Louis XIV peint par Hyacinthe Rigaud

    (Château de Chambord)

     

     

    numérisation0001-copie-1Napoléon Ier couronné par le Temps, écrit le code civil peint par Jean-Baptiste Mauzaisse (1832)

     

    (Musée du Château Malmaison)

     

     

     

     

     

     

    Gambetta (1838-1882)Gambetta (1838-1882)

    […] Clémenceau récolte toutes ses faveurs. Il a rendu justice à l’Ecole Chrétienne bannie par les libres penseurs transmués en lyncheurs. Pendant la grande guerre, il a redressé le moral tombé bien bas…

     

     

     

     

     

    Clémenceau peint par Manet (1841-1929) (Salle du jeu de paClémenceau (1841-1929) par Manet

    (Musée du Louvre)

    […] Le 26 août 1944 de Paris libéré… Au cours de la description de cette après-midi mémorable dans les Mémoires de guerres, jaillissent avec « l’Histoire rassemblée dans ces pierres », la Concorde et ses déchaînements d’enthousiasme révolutionnaire, le dôme des Invalides « étincelant encore de la splendeur du Roi Soleil », le tombeau de Turenne, de Napoléon, de Foch, le Louvre, les statues de Jeannes d’Arc et d’Henri IV, le palais de Saint Louis, Notre-Dame, « la prière de Paris »…

    Extrait de : Dictionnaire amoureux de  DE GAULLE (Michel Tauriac)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    REVES EXTREMES…
     
    Spectaculaires, démesurées, extravagantes, les pierres s’épanouissent et se réinventent en étourdissants bijoux…
     
     
     
     
     
    numérisation0002Eclats baroques…
     

     

     

     

     

     

    numérisation0003Faste byzantin…

     

     

     

     

     

    numérisation0009Soleil de saphirs et diamants…

     

     

     

     

     

    numérisation0010Tulipe précieuse…

     

     

     

     

     

    numérisation0011Rêve en fleur…

     

     

     

    Je remercie la Communauté, « Le rêve, l’art et l’écriture », de bien vouloir me donner une petite place chez eux…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE TABULARIUM
     
     
     
     
     
     
    numérisation0001Le Tabularium vu depuis le Forum.
     
     
     
    Dominant la vallée du Forum, cet édifice fut construit à l’initiative de Sylla, en 78 avant J.C.
     
    Il abritait les archives de l’Etat romain, les textes de loi ainsi que les plébiscites et les senatus consultes. La plupart de ces textes étaient gravées sur des plaques de bronze (tabulae) d’où son appellation. De plan trapézoïdal, il était constitué d’un grand soubassement et du tabularium proprement dit. Au premier étage de la façade, six petites fenêtres éclairent un long corridor interne.
     

     

     

     

     

     

    numérisation0002Corridor du Tabularium.

     

    L’une des deux entrées qui s’ouvraient sur le Forum fut barrée sous Domitien, par la construction du Temple de Vespasien et de Titus. Elle conduisait, par deux escaliers perpendiculaires à la façade à l’étage supérieur aujourd’hui disparu. Le second niveau, qui devait constituer la partie principale de l’édifice, comprenait du côté de la place du Capitole une façade monumentale et plusieurs grandes salles. Du côté du Forum, il s’ouvrait en un grand portique à colonnes, au-dessus de la galerie. C’est le type même de l’architecture républicaine.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    BONNE FETE MAMAN…
     
     
     
     
     
    numerisation0002.jpgAline et Pierre
     
    (Renoir 1887)
     
     
     
    A ma mère !
     
     
     
    Elle s’en est allée
     
    Par une nuit de mars.
     
    Le soleil indifférent
     
    S’est levé, sur notre chagrin
     
    Et sur nos larmes.
     
    Elle dort là-bas, dans mon île natale.
     
    Aujourd’hui, c’est la fête des mères,
     
    Et malgré toutes ces années passées,
     
    Je veux te dire Maman,
     
    Combien je t’aime encore, et toujours…
     
    C.F.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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