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    AMPHITHEATRE D’ARLES.
     
     
     
     
     
    numerisation0002.jpgVue aérienne de l’amphithéâtre et du théâtre d’Arles.
     
     
     
    La façade haute de 21 mètres, comprend deux niveaux de soixante arcades en plein cintre aux ouvertures de largeur irrégulière.
     
    Au premier étage les piedroits de la seconde rangée d’arcades sont décorées de demi-colonnes engagées de style corinthien. Dans l’antiquité il devait exister un niveau terminal en attique.
     
    Dès le début du Ve siècle, l’édifice commence à être envahi par les habitations. Au Moyen Age il est transformé en forteresse comme en témoignent ses tours insolites.
     

     

     

     

     

    numérisation0003Vue sur la seconde rangée d’arcades.

     

     

     

     

     

    numérisation0004Vue sur une des tours du Moyen Age insérée dans l’amphithéâtre.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    L’ENQUETE ETANT A LA MODE…
     
     
     
     
     
     
    300px-Moorea - Vue avion (1)Une île déserte…
     
     

    (Image Wikipédia)

     
    L’enquête étant à la mode il faut être toujours sur le qui-vive, et prêt à répondre avec esprit à des questions qui laisseraient pantois le sphinx lui-même.
     
    L’enquêteur ne sait point que vous avez horreur des voyages, mais vous sommes d’envisager la perspective d’un naufrage sur une île déserte à seule fin de connaître le livre que vous aimeriez lire là-bas, toute nue et face à Dieu, en attendant le passage du navire libérateur. En vain vous insinuez que, quand à sauver quelque chose, vous préféreriez que ce fût une boite de conserve ou un peignoir. Malheureuse, ne savez-vous pas que sur une île déserte on ne fait que lire, et même lire la Bible, Kant, la logique de Port-Royal, la table des logarithmes ou la cuisine bourgeoise de tante Culina, bref tous ces recueils de mots câlins et tendres, de mots qui font rêver d’amour ?
     
    D’amour. Le grand mot est lâché. D’amour.
     
    L’enquêteur vibre. Aimez-vous ? Qui aimez-vous ? Pourquoi aimez-vous ? Aimerez-vous longtemps ? A quel âge faut-il commencer à aimer ? A quel âge faut-il finir ? Vos amours sont-elles normales ? Sont-elles basées sur l’odorat, la vue, l’ouïe, le toucher, le goût, le risque, la race, ou l’intérêt ? L’assassinat, jusqu’ici considéré comme un des beaux-arts, est-il une preuve d’amour ? Est-il préférable de tuer l’objet aimé avec une arme à feu, une arme blanche, ou un instrument contondant ?
     
    Qu’est-ce qui rend le plus heureux, l’amour profane ou l’amour divin ? Préférez-vous le plaisir sans amour, ou l’amour sans plaisir ? Combien de personnes peut-on aimer à la fois ? Voudriez-vous êtes Messaline, sainte Thérèse, Mme Tallien, Belle de Jour ?
     
    La profondeur de ces questions infinies vous effraie et vous hésitez à répondre. Répondez et mentez. La tradition vous interdit d’être véridique ; l’enquêteur ne vous demande que d’être original, afin de permettre que ses lectrices rougissent, s’écrient : « Ah ! Ah ! » « Tiens, tiens ! » ou même : « Pourquoi pas ? »
     
     
     
    Extrait de : Si je devais… (Germaine BEAUMONT)
     

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    FRESQUE D’APOLLON CITHAREDE.
     
     
     
     
     
    numérisation0002Fresque (Détail)
     
    (Rome Antiquario Palatino 1er siècle avant J.C.)
     
     
     
     
     
    Grâce à ce fragment de fresque, nous avons une idée de la décoration murale des appartements privés d’Auguste dans la maison qu’il avait fait construire sur le Palatin.
     
    La scène figurait au cantre d’une frise, comme l’attestent les bandeaux à décor d’entrelacs. Le jeune homme représenté assis dans un fauteuil de marbre, tenant une cithare sur son genou gauche, se reconnaît facilement comme étant Apollon, l’un des Dieux protecteurs d’Auguste. Il est nu, hormis le manteau pourpre qu’il porte enroulé autour des reins. Sa longue chevelure est ceinte d’une couronne de lauriers. Il regarde la cithare qu’il tient de la main gauche comme s’il venait d’achever le chant et écoutait le dernier son expiré. Apollon avec sa fine et chaude carnation n’est pas représenté, il est sublimé par l’aura que forme autour de lui le fond d’un bleu éclatant. Pourtant, le bleu n’est pas la couleur dominante de l’image, mais une échelle de teintes douces et délicates : le gris du trône de marbre, les reflets irisés de la nacre sur les cordons de perles enroulées autour de l’omphalos (nombril du monde) placé sous le trône, l’étoffe dont la couleur iridescente passe du rouge au violet ou au rose, et enfin le ton or bronze de la cithare ornée de rubans.
     
    Le Dieu de l’Empereur Auguste n’a plus rien à voir avec celui du jeune Octave, hors le nom. Il est vrai que le prince avait répandu une nouvelle image du Dieu avec le Temple d’Apollon, qui lui avait dédié sur le Palatin, et tout près duquel il avait fait construire sa maison. Finie la guerre civile qui avait suivit l’assassinat de César, oubliée la vengeance d’Octave et de son Dieu protecteur contre cet orgueilleux Marc Antoine, adepte de Dionysos, qu’il avait défait lors de la grande bataille d’Actium. Apollon apparaît désormais plus beau et plus doux ; il se veut, comme le montre l’omphalos sous le trône, une puissance ordonnatrice et civilisatrice, garante de l’ère de paix instaurée par Auguste. Ainsi devait-il apparaître dans les appartements privés de l’Empereur, ainsi que le visiteur devait le voir : paisible, plein de majesté classique et de noblesse. Le classicisme augustéen se matérialise dans cette peinture et dans la triade statuaire en marbre du Temple d’Apollon Palatin.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    POUSSIN, PEINTRE DE L’HISTOIRE SAINTE…
     
    Galerie des Gobelins c’est l’événement : Le retour de la tapisserie de la vie de Moïse sur les lieux où elle fut tissée sous Louis XIV, et la présentation des dix pièces rassemblées pour la première fois de leur histoire. L’occasion de mieux comprendre un des plus grands peintres français, Nicolas Poussin. Paradoxe de Poussin : c’est un des phares de l’art français, mais il a passé trente neuf ns de sa vie à Rome. Dès son vivant, il était considéré comme une des gloires de la ville, et les romains disaient : « Le plus grand peintre Italien, c’est Monsieur Poussin. » Né en Normandie dans une famille de petite noblesse ruinée, il ressentit tôt sa vocation artistique et partit à 18 ans pour Paris. Après plusieurs tentatives infructueuses de se rendre à Rome, Terre promise des artistes, il finit par y arriver en 1624 à 30 ans. Poussin travaillera toute sa vie seul, sans collaborateur, passant des mois sur chaque tableau qui était longuement médité. En 1640, après size ans passés à Rome il doit se rendre à Paris sur l’invitation pressante de Richelieu. Il est accueillit chaleureusement à la Cour par Louis XIII, qui le comble d’honneurs et de commandes. Mais Poussin se languit de Rome, et au bout de deux ans repart il ne reviendra jamais en France. Il continue à peindre chef-d’œuvre après chef-d’œuvre, jusqu’à ce que la maladie de Parkinson le fasse mourir à 71 ans à Rome.
     
     
     
     
    numérisation0003Un petit échantillon de l’Art de Nicolas Poussin…
     
     
     
    Tableau peint par Poussin en 1647 pour son ami Jean Pointel : Moïse sauvé des eaux qui inspirera la tapisserie.
     
    L’Allégorie du Dieu Nil vient de l’Antiquité romaine, un vieillard couché appuyé sur l’urne de la source. La civilisation égyptienne étant alors inconnue en Occident, Poussin à représenté les égyptiennes habillées comme des dames de l’Empire romain.
     
    Les plages de couleurs sont toujours chez Poussin, superbement équilibrées.
     

     

     

     

     

     

    numérisation0002La tapisserie, relate l’adoption de Moïse par la fille du Pharaon et symbolise le sacrement du Baptême. Dans cette deuxième pièce de la tenture, le Lissier à supprimé le Dieu fleuve et gardé seulement le Sphinx, emblème par excellence de l’Egypte et l’image de : « L’obscurité des choses énigmatiques. » La navigation sur le Nil est magnifiquement évoquée à droite.

     

     

     

     

     

    numérisation0004Moïse exposé sur les eaux, est la première pièce de la vie de Moïse. Le petit Moïse, qui devait être tué à sa naissance selon l’ordre du Pharaon, est placé par sa mère sur la rive du Nil et confié à Dieu. L’exégèse chrétienne interprète chaque épisode de l’Ancien Testament comme une préfiguration du nouveau. Cette scène prophétise la naissance de Jésus dans la crèche. Par rapport au tableau, le Lissier a accentué les extraordinaires reflets du bébé dans l’eau bleue, de sa mère et du Sphinx sur lequel s’appuie l’Allégorie du Nil, un vieillard allongé à barbe blanche tenant une corne d’abondance.

     

     

     

     

     

    numérisation0005La manne, est un chef-d’œuvre absolu de Poussin (au Louvre), peint en 1637-38 pour son ami Fréart de Chantelou. Ce miracle pendant la marche des hébreux dans le désert est raconté au chapitre 16 de l’Exode. La récolte de la manne est une des quatre prophéties de l’Eucharistie dans l’Ancien Testament, car c’est une nourriture venue du Ciel et renouvelée chaque jour. L’hostilité du Sinaï est rendue par les formes menaçantes des rochers. Celui de gauche forme une arcade traversé par la lumière, symbole de la Miséricorde Divine qui intervient dans les situations désespérées.

     

     

    Poussin, un des plus grands peintres de l’Histoire de l’Art est réputé de nos jours austère et difficile à comprendre. Cette exposition prouve qu’il n’en est rien et, qu’en tout cas, son œuvre est facilement compréhensible par les catholiques.

    Marie-Gabrielle LEBLANC

    Extrait de : Famille Chrétienne

    Note de  liviaaugustae : Si cela vous intéresse…

    (Exposition Poussin et Moïse, du dessin à la tapisserie. Du 22 mai au 16 décembre 2012, Galeries des Gobelins Paris XIIIe.)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    AMPHITHEATRE ROMAIN DE NIMES.
     
     
     
     
     
    numérisation0002L’amphithéâtre vu de l’extérieur.
     

     

     

     

     

     

    numérisation0003Vue aérienne des arènes.

     

    Bâti à la fin du 1er siècle après J.C., l’édifice est en forme d’ellipse et mesure 133,38 mètres sur 101,40 mètres. Sa façade haute de 21 mètres est constituée de deux étages égaux, séparés par une forte corniche et surmontés par un attique, où l’on voit les consoles destinées à recevoir les mâts d’un velum. Chaque travée est constituée d’une superposition d’arcades en plein cintre de dimensions identiques.

     

     

     

     

     

    numérisation0004Intérieur du monument avec vue sur les vomitorium.

     

    La structure interne du monument associe des éléments en grands appareils et des murs en blocage à parements de petits moellons. Elle est étudiée pour faciliter la circulation des quelques vingt mille spectateurs que pouvait recevoir l’édifice. Grâce à cinq galeries concentriques, situées à divers niveaux et reliées entre elles par de nombreuses galeries et des escaliers rayonnants, ceux-ci pouvaient rejoindre des vomitorium proches de leur place.

     

     

     

    numérisation0005Une des nombreuses galeries de l’amphithéâtre.

     

    Destinées aux combats de gladiateurs, les arènes n’étaient équipées ni pour les venationes (chasse), ni pour les naumachies (combats navals). La piste sur laquelle se déroulait le spectacle était principalement accessible par les extrémités du grand axe, mais aussi par deux petites portes s’ouvrant sur le petit axe. Des trappes devaient aussi permettre d’y accéder depuis le sous-sol. Enfin l’édifice était doté de dispositifs destinés à l’évacuation des eaux pluviales.

     

     

    numérisation0006Evocation de la ville de Nîmes, avec l’amphithéâtre, telle qu’elle devait être dans l’antiquité.

     

    (Aquarelle de Jean-Claude Golvin)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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