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    FIEVRE ELECTORALE AU PAYS DE « L’ONCLE SAM »

     

     

    FIEVRE ELECTORALE EN FRANCE !

    POUR TRADUIRE LE « PARLER-CANDIDAT » EN FRANÇAIS COURANT…

     

     

     

    Je réfléchis à l’éventualité d’une candidature.

    Il manque quelques millions d’euros à mon trésor de guerre…

     

    L’idée de me présenter m’est récemment venue.

    Je ne pensais qu’à ça bien avant l’âge de commencer à me raser…

     

    Je ne me déciderai pas sans l’avis des militants.

    Ma femme pèse le pour et le contre…

     

    Je suis un homme normal.

    Si vous souhaitez un homme d’Etat, il vous faudra chercher ailleurs…

     

    Mon passé plaide pour moi.

    Pour votre avenir, on verra…

     

    Je porte en moi un grand projet.

    Mes conseillers ont bien travaillé…

     

    Demain on rase gratis.

    Démodé par le port croissant de la barbe…

     

    Ma première mesure sera de diminuer le salaire présidentiel.

    J’aurai moins d’argent de poche mais je vivrai aux frais de la princesse…

     

    L’Etat devrait verser un confortable salaire à tous les citoyens, qu’ils travaillent ou pas.

    Il faut faire un dernier beau geste avant que la France ne dépose son bilan…

     

    Nous préparons des lendemains qui chantent.

    Plutôt L’International, que la Madelon…

     

    Rigueur.

    Vocable flou car on se garde bien de préciser s’il s’agit de l’Ascèse grâce à laquelle on dépensera moins d’argent public ou de la sanction qu’on doit appliquer à ceux qui le dilapident…

     

    Je veillerai sur nos valeurs.

    Pas question de baisser le taux de vos livrets A…

     

    On fera payer tous les riches.

    Jusqu’à ce qu’ils ne le soient plus. Après quoi, on fera rendre gorge à ceux qui ont effectué la collecte…

     

    La maison à 100 000 euros.

    Grâce à Borloo, plus besoin d’aller en Espagne pour y construire un château…

     

    Ma priorité sera la formation professionnelle.

    Il ne faut plus que, comme cela m’est arrivé, on puisse devenir ministre sans avoir eu le temps d’apprendre le métier…

     

    Nous reviendrons aux 35 heures et à la retraite à 60 ans.

    Ce sera le grand bordel mais vous l’aurez voulu…

     

    Il n’est pas décent qu’il n’y ait qu’un professeur pour quarante enfants.

    Nous préconisons quarante enseignants par enfant…

     

    Il faut sortir du nucléaire.

    Fabriquons notre avenir avec le passé…

     

    Faisons en sorte que des familles ne s’entassent plus dans une seule pièce.

    Les inégalités seront en voie de disparition lorsque les miens et moi-même serons installés dans un palais national…

     

    Il est inadmissible…

    Je n’admets pas que d’autres que moi se trompent…

     

     

    Philippe Bouvard : extrait du Figaro Magasine du 17 septembre 2011.

     

     

     

     

     

    Je l’ai déjà mis sur mon blog le 06 octobre 2011, mais comme les français se passionnent (allez savoir pourquoi ?) pour les élections américaines, et qu’ils doivent dire là-bas, exactement les mêmes choses pour emberlificoter les « gogos », et que Bouvard plein d’humour, nous explique en clair ce que ces gens disent en « langue de bois », je vous offre  une petite réédition…

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     


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    numérisation0002LES SAVEURS DU PALAIS…

     

    On en tant parlé ! C’était le film du siècle !

    Jean d’Ormesson « faisait l’acteur » !

    Et Christian Vincent était un réalisateur fabuleux !

     

    J’apprécie beaucoup Catherine FROT, c’est l’une de nos meilleures actrices du moment, à mon humble avis.

    C’est vrai que les plats qu’elle prépare font saliver, et que c’est agréable de visiter l’Elysée (bien que l’on soit le plus souvent dans les cuisines), mais il y a quelques petites échappées dans les « ors » du château.

    Mais franchement, le film est plat, plat comme une limande, puisque nous parlons cuisine… Cependant on apprend comment le président de l’époque dépensait l’argent du contribuable.

    Il fait quérir Mme Hortense ? dans le fin fond du Périgord, et la ramène à Paris, juste pour concocter des petits (pourquoi dis-je petits ?) Puis qu’il s’agit de grande et succulente cuisine (hors des repas « présidentiels »), rien que pour lui, sa famille et ses amis !

    C’est la cuisinière perso du président des années 80…

     Et quels repas !

    Jugez-en : Truffes (que Mme Hortense va chercher au Périgord, aux frais des contribuables)

    Les meilleurs volaillers de France et de Navarre, fournissent les oies que l’on truffe grassement…

    Le foie gras, lui aussi est exceptionnel, on s’approvisionne… au Périgord !

    Les meilleurs poissonniers du pays apportent les meilleurs poissons, huîtres, coquillages, etc…

    Les légumes sont triés sur le volet…

    Enfin, côté cuisine, c’est parfait, en sortant, on n’a plus qu’une envie… Manger !

    Voilà ! J’ai résumé le film.

    J’aime énormément le « grand écrivain » qu’est Monsieur Jean d’Ormesson, mais je le supplie de ne plus « faire l’acteur » ! Il est nul, et joue comme un pied. Heureusement on ne le voit pas trop.

    Chacun son métier !

    Il doit rester l’écrivain académicien, que tous les français adôôôre, et dont la notoriété a traversée nos frontières.

    Mais où ais-je donc la tête ? Il n’y a plus de frontières !

    Heureusement il y a Catherine FROT, qui porte le film, sans elle, pas de film !

    liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    BEAUTE, MON BEAU SOUCI…
     
     
     
     
     
     
    Buison de Calendula officinalis LUn magnifique bouquet de soucis...
     
    (Image Wikipédia)
     
     
     
    A l’une des questions le plus souvent posées par les journalistes, « A quoi sert l’Académie française ? », Jean Dutourd répondait volontiers : »Elle sert à être beau. » Je crains, à vrai dire, que d’autres académies, dans les studios, sur les plateaux, dans les stades, dans les cabines des couturiers, sur les plages ou dans la rue, ne soient bien plus séduisantes que celle du quai Conti, la seule à prendre une majuscule – ce qui n’est jamais bon signe.
     
    La beauté joue un rôle immense dans la vie quotidienne de chacune et de chacun d’entre nous. D’autres Déesses, bien sûr, se penchent sur notre pauvre monde : une vie sans vérité, sans justice, sans amour ne vaudrait pas grand-chose. La beauté, à côté, fait figure de colifichet, de babiole, de danseuse légère et frivole. Cette danseuse-là, pourtant, occupe nos jours et nos nuits. Les amants, les artistes, les poètes, lui consacrent tous leurs soins. La flamme de la beauté passe sans s’éteindre jamais de la préhistoire à notre temps.
     
    Malherbe puis Larbaud la chantent avec ivresse : « Beauté, mon beau souci… »
     
    La beauté est multiple. Elle n’en finit pas de changer et de prendre des couleurs et des allures différentes. Beauté des corps. Beauté des œuvres. Beauté de l’esprit. Elle varie avec les époques, avec les cultures, avec les individus. Elle passe, elle se transforme et elle est toujours là. Elle rend supportable un monde souvent cruel.
     
    « La beauté, murmure Stendhal, est une promesse de bonheur. »
     
    La beauté est une reine capricieuse. Elle n’aime pas être harcelée. Elle déteste qu’on en fasse trop.
     
    Elle se donne volontiers par surprise et par surcroît. La simplicité est son royaume.
     
    Elle porte souvent un autre nom : le naturel.
     
    Jean d’Ormesson
     
    Extrait de : Madame Figaro.
     

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    SONATE D’AUTOMNE…
     
     
     
     
     
    numérisation0011
     
    C’est un spectacle d’une rare beauté. Presque au même instant, les feuilles des arbres de cet immense lotissement d’Overland Park, dans l’Etat américain du Kansas, se sont parés des couleurs de l’automne. Comme dans un gigantesque jeu de monopoly, ces maisons installées côte à côte offrent une splendide illustration de « l’American way of life »…
     
    Des demeures cosy au sein d’un grand parc arboré, accessibles à la circulation mais proche de la nature. De belles constructions, mais pas trop ostentatoires. De beaux volumes familiaux qui appellent un feu de cheminée l’hiver et un petit jardin bien tondu pour le barbecue l’été. Bref, un lieu idéal pour profiter des teintes chaudes de l’été indien qui, chaque année, illuminent la région.
     
    Extrait de : Figaro Magasine.
     
     
     
     
     
    Une chose qui m’a toujours épatée, que j’ai vu dans les films et dans la littérature américaine : c’est « l’ouverture » ! Pas de barrière entre les maisons, on passe de l’une à l’autre par les pelouses qui se jouxtent, leurs portes ne sont jamais fermées… Dans ce genre de  lotissement-là.
     
    C’est tout simple (toujours d’après les mêmes sources), il y a des vigiles qui font des rondes en permanence. Qui sont bien payés par tous les habitants.
     
    Dans les villes (même sources), il y a des alarmes, des digicodes, et dans les grands immeubles de haut standing il y a des portiers, armés, qui se succèdent, le jour et la nuit, pour veiller au repos des habitants !
     
    Je ne sais pas si ce genre de chose existent chez nous, mais il faudra y venir, pour éviter : cambriolages, agressions etc…
     
    Liviaaugustae
     

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    LE JOUR DES MORTS…

    (Le 02 novembre)

     

     

     

     

     

    numérisation0009

     

    « Comme disaient les Epicuriens : Pourquoi craindre la mort ?

    Quand nous sommes là, elle n’y est pas !

    Quand elle est là, nous n’y sommes plus ! »

    (Rencontré au cours d’une lecture…)

     

     

     

     

     

     

     

     


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