Un poème qui chante l'été, dédié au soleil et à l'été retrouvé...

 

 

 

La Nymphe de la source

 

Cranach

 

(image wikipédia)

 

 

 

Ecrit en latin dans le cadre en haut à gauche :

 

 

 

« Fontis Nympha sacri somnum ne rumpe oviesco. »

 

 

 

(De la nymphe de la source sacrée, ne trouble pas le sommeil)

 

 

 

 

 

 

 

Je sais, quand le midi leur fait désirer l'ombre

 

 

 

Je sais quand le midi leur fait désirer l'ombre,

 

Entrer à pas muets sous le roc frais et sombre,

 

D'où parmi le cresson et l'humide gravier

 

La naïade se fraye un oblique sentier.

 

Là j'épie à loisir la nymphe blanche et nue

 

Sur un banc de gazon mollement étendue,

 

Qui dort, et sur sa main, au murmure des eaux,

 

Laisse tomber son front couronné de roseaux.

 

 

 

 

 

Théodore de Banville

 

 

 

 

 

 

 

Le Forum de l'empereur Trajan

 

(image wikipédia)

 

 

Ne pas oublier le « Forum », qui nous vient directement du latin. un mot très employé sur internet

 

 

 

 

 

 

Un article offert par mon ami le scrutateur, lien ci-dessous :

 

http://www.lescrutateur.com/

 

 

 

Mme V. Belkacem, prétend que : « le latin ne sert à rien aujourd'hui », c'est pourquoi elle veut le supprimer et faire apprendre à nos enfants, « l'arabe sa langue maternelle » une langue gutturale beaucoup moins agréable phonétiquement que notre cher vieux françois !

 

Un professeur du lycée Janson de Sailly a répondu spirituellement aux contempteurs des études classiques, et a prononcé un discours de fin d'années, mettant en exergue tous les mots latin que nous employons encore tous les jours...

 

 

 

 

« Je regrette de ne pouvoir reprendre l'antique coutume de prononcer le discours en latin...mais, que voulez-vous, la mode est passée et il n'est personne, à l'heure actuelle, qui aurait le téméraire courage de le ressusciter.

 

• Primo, comme disait un de mes amis, cela pourrait passer pour un ultimatum aux humanités modernes...et ce serait ipso facto un véritable outrage au statuquo que de faire ex cathedra un pareil lapsus.

• Secondo, il faut s'exprimer en français, c'est la condition sine qua non pour être persona grata.

• Tertio, il ne faut pas ajourner sine die la remise de l'exeat que vous attendez comme le nec plus ultra, soit dit en a parte.

 

Finis les pensums, finis les vetos ; l'heure est aux accessits, aux exe quo et et caetera.

 

Dans un instant vous serez récompensés au prorata de vos efforts. On proclamera orbi et urbi vos résultats, non point grosso modo mais in extenso. Vous emporterez un palmarès à conserver jalousement en duplicata, comme memento...première ébauche au sein de l'alma mater... alias l'universalité de votre curriculum vitae .

 

Vous partirez ad libitum les uns par l'omnibus, les autres pedibus cum jambis ou vice et versa.

 

Aussi ne veux-je plus retarder votre sortie d'un seul alinéa ou d'un seul post-scriptum.

 

Parvenu à mon terminus, je me contente de vous dire in extremis : Chers amis, au revoir et bonnes vacances.

 

 

 

 

Voici encore quelques expressions latines très usitées :

 

 

• « Vade retro satanas ! » « Retire-tois Satan ! »

 

 

• « Tutti quanti » « Et tous les autres »

 

 

• « Bis repetita placent » « Les choses répétées, redemandées, plaisent. »

 

 

 

Mais pour satisfaire son ego, cette Belkacem veut virer manu militari deux mille ans de l'histoire de l'Occident !

 

Liviaaugustae

 

 

 

 

 

 

Ciel nuageux de mes vacances...

 

(Photo prise le 29 juin dernier)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est pourtant l'été depuis 15 jours déjà !

 

Mais le soleil reste absent de notre ciel, il l'a fuit depuis maintenant plusieurs mois !

 

Où est-il donc passé , vers quels nouveaux cieux s'en est-il allé ?

 

A-t-il été noyé par les déluges déversés par les nuages sombres qui ont envahi le ciel ?

 

Le noroît, en tourbillons rageurs court en sifflant. Et les arbres échevelés, ébouriffés, pleurent tristement quelques feuilles, et se demandent si l'automne est arrivé.

 

Les fleurs ratatinées par la pluie, ploient leurs cous gracieux.

 

Les oiseaux se cachent, peu de bruit d'ailes, peu de chants.

 

Les nuages gris, immobiles dans ce grand ciel, semblent écraser la terre !

 

L'homme se tait, baisse la tête, travaille, vit et meurt, enveloppé de gris...

 

Cependant, j'avais le soleil dans le cœur et j'ai passé de merveilleux moments !

 

Liviaaugustae