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    Pour terminer ce mois de mai, mois dédier à Marie, je vous offre un poème du Révérend Père Félix Anizan que je trouve très beau.

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

    Prière à la Vierge...

     

     

     

    Et je sens le bonheur m'inonder doucement

     


    Encore un de mes jours envolé comme une ombre…
    Mère, encore un soleil qui ne brillera plus,
    Et qu'il faut ajouter à la liste sans nombre
    Des soleils et des jours à jamais disparus.

    Je ne les compte point : Le chêne qui s'effeuille
    Et qui pressent déjà le printemps approcher
    Compte-t-il les rameaux que l'orage lui cueille
    Pour les semer, de-ci, de-là, par le sentier ?

    Sur le vaste océan la rapide hirondelle
    Compte-t-elle, en partant chercher des jours plus beaux,
    Les plumes que le vent arrache de son aile
    Et qui s'en vont flotter sur le cristal des eaux ?

    Moi je m'envole aussi vers une autre patrie,
    Et j'espère un printemps qui doit durer toujours.
    Mère, qu'importe donc que j'effeuille ma vie,
    Qu'importent le grand vent, et l'orage, et mes jours ?

    Et je viens à tes pieds finir cette journée
    Pour que son souvenir, en renaissant parfois,
    Soit un soleil d'hiver à mon âme fanée,
    Quand je ne vivrai plus que des jours d'autrefois.

    Mère, il fait bon prier devant ta douce image !
    Quand je suis à genoux, les yeux fixés sur toi,
    Tu me parles, j'entends ton suave langage,
    Puis, je me sens pleurer, et je ne sais pourquoi…

    Je suis heureux pourtant… Quand je t'ai dit : Je t'aime,
    Quand mon regard se lève et cherche ton regard ;
    A travers le vitrail lorsque la lune blême
    Nous éclaire tous deux de son rayon blafard ;

    Quand tout s'endort au loin dans la morne nature,
    Quand partout le silence avec l'ombre descend,
    Mon âme alors vers toi monte, paisible, pure,
    Et je sens le bonheur m'inonder doucement.

    Mère, à mon dernier soir, semblable à la corolle
    Qui s'incline vers toi, ce soir, sur ton autel,
    Oh ! tourner mon regard vers ta douce auréole,
    Et m'endormir… dormir… sur ton sein maternel.

    Félix Anizan,

     

    « Les Roses de mon vieux jardin » (1934)

     

     


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    J'ai lu dans une revue, que la « thérapie du toucher » apaiserait les personnes malades, physiquement et psychiquement !

     

    Cette thérapie conviendra peut-être à certains, mais pas à moi, car je n'y crois pas, n'est-ce pas la foi qui sauve ?

     

    Je vous fait part des « découvertes » sur le sujet !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Thérapie du toucher...

    (image internet)

     

     

     

     

     

    Le toucher thérapeutique est une approche qui rappelle l’antique pratique de l’imposition des mains, sans connotation religieuse toutefois.

     

    Il s’agit probablement de l’une des approches énergétiques les plus étudiées et documentées sur le plan scientifique. Diverses études tendent à montrer son efficacité pour réduire l’anxiété, la douleur et les effets indésirables postopératoires et de la chimiothérapie, par exemple.

     

    Les praticiens du toucher thérapeutique expliquent que le corps, l’esprit et les émotions font partie d’un champ énergétique complexe et dynamique, propre à chaque personne, qui serait de nature quantique. Si ce champ est en harmonie, c’est la santé; perturbé, c’est la maladie.

     

    Le toucher thérapeutique permettrait, grâce à un transfert d'énergie, de rééquilibrer le champs énergétique et de promouvoir la santé. Selon les détracteurs, (car il y a heureusement des gens sains d'esprits) de l'approche, la présence d'un « champ énergétique » n'a jamais été prouvée scientifiquement et les bienfaits du toucher ne devrait être attribués qu'à une réponse psychologique positive ou à l'effet placebo (auquel je ne crois absolument pas).

     

    Et pour ajouter à la controverse, selon les théoriciens du toucher thérapeutique, une des composantes essentielles d’un traitement de toucher thérapeutique serait la qualité de « centration », « d’intention » et de « compassion » de l’intervenant; ce qui, il faut en convenir, n'est pas facile à évaluer cliniquement...

     



     

    Le toucher thérapeutique a été élaboré au début des années 1970 par une « guérisseuse », Dora Kunz, et par Dolores Krieger, Ph.D., infirmière et professeur à l’Université de New York .

     



     

    Et là, nous nageons en plein délire ! rien de scientifique dans ce truc !

     

    Et pourtant on récuse aujourd'hui la « thaumaturgie* » (guérison des écrouelles), des Rois de France, mais l'on croit aux élucubrations de n'importe qui !

     

    Liviaaugistae

     



     

    * thaumaturge

     

    Nom masculin (du grec thaumatourgos, de thauma, -atos, prodige, et ergein, faire)

     

    • Personnage, parfois mythique, dont les actions sont considérées comme miraculeuses.

    • Littéraire, Faiseur de miracles

      (Dictionnaire Larousse)

     

     


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    29 mai 2018

     

    Aujourd'hui à Rouen, on commémore l'anniversaire de la mort de Jeanne d'Arc, là où elle fut brûlée par les Anglais, aidés il faut bien le dire par des français, les bourguignons.

     

    Je vous offre ci dessous, le discours que Jean d'Ormesson y prononça le 29 mai 1988 à l'occasion du 577e anniversaire du supplice de celle qu'on a appelée la « Pucelle d'Orléans ».

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

    « Sur l'amour ou la haine que Dieu porte aux Anglais, je n'en sais rien, mais je suis convaincue qu'ils seront boutés hors de France, exceptés ceux qui mourront sur cette terre. »

     

    Jeanne d'Arc à son procès le 15 mars 1431

     

     

     

    Statue de Jeanne d'Arc à Rouen.

     

     

     

    Sur les pas de Jeanne d'Arc avec Jean d'Ormesson.

     

     

     

    Toute collectivité, toute famille, toute nation a besoin de légendes et de mythes. C'est une grande chance quand la légende et l'histoire se recoupent, quand l'histoire est légendaire, quand la légende est historique. Nous avons beaucoup de chance de pouvoir célébrer, une fois de plus, une jeune française de Lorraine venue mourir à Rouen, il y a un peu plus de cinq siècles, à l'âge de 19 ans.

     

    La France est un drôle de pays. Plus qu'aucun autre, elle passe de la grandeur aux périls et des abîmes aux sommets. Elle s'entend à merveille à compromettre en quelques mois, en quelques semaines, le labeur de plusieurs siècles. Et puis, en quelques mois, en quelques années, elle remonte la pente descendue et se situe à nouveau au premier rang des nations. La fin radieuse du printemps et le début de l'été quarante, que chantait dans les larmes la grande voix d'Aragon, ont vu la France écrasée, détruite comme jamais, rayée de la carte du monde. En moins de cinq ans, grâce aux visions de génie, à la foi, à l'action du générale de Gaulle, elle figure à nouveau parmi les nations alliées qui sortent victorieuses de la plus terrible guerre et la plus meurtrière de l'histoire de l'humanité. (…)

     

    La France, et peut-être seule la France, est une personne plutôt qu'un état. Elle est fragile comme une jeune fille, irrésistible comme un chérubin. On l'aime comme une maîtresse, comme un amant, comme un être adoré, dont la santé parfois, laisse à désirer. On la voit décliner, elle à la veille de périr. C'est alors que, sous des formes imprévisibles et improbables, se produit le miracle : un général de génie, un politicien au rancart soudain transfiguré par l'amour de la France, se penchent sur le chevet de la moribonde, et à la stupeur de l'univers qui attend son décès, ils l'a ressuscitent et la remettent sur pied. Aucun des miracles qui, à intervalles réguliers, ont sauvé la patrie n'a autant frappé le monde d'étonnement et d'admiration que le miracle de Jeanne d'Arc.

     

    Il y a de quoi. Les bergères qui épousent des princes sont déjà surprenantes. Les bergères qui deviennent chef de guerre pour mieux sauver l'Etat sont tellement stupéfiantes que leur seule existence n'a jamais cessé d'être des énigmes. Qu'une jeune fille, une enfant, du milieu le plus simple, sans éducation ni culture, sans naissance ni relations, veuille aller sauver le roi et entraîner des troupes après avoir entendu des voix qui lui venaient du Ciel, l'affaire est si étrange que tous les éléments ont pu être contestés. (…)

     

    Ne pouvant mettre en doute sérieusement sa présence dans l'histoire, les adversaires de Jeanne ont successivement supposé qu'elle était folle, qu'elle était alliée à la maison de France, qu'elle était autre chose que ce qu'elle prétendait être : une bergère de Lorraine au secours de son roi. (…)

     

    Ce que fut cette aventure, admirable et sans pareille, aucun de nous ne l'ignore. Le roi était malheureux. La bergère était inspirée. Tout ce que nous savons d'elle, ses démarches, ses attitudes, ses réponses dans l'épreuve donnent le sentiment de l'esprit le plus droit, du caractère le mieux trempé, de l'intelligence la plus vive. A aucun moment ceux qui guettent le moindre faux pas ne parviennent à la prendre en défaut. Elle ne cesse de dominer le débat et tout ce qu'elle dit s'écrit d'avance dans le cours de l'histoire. (…)

     

    Le mot qui court tout au long de l'histoire de Jeanne d'Arc, ce n'est pas le mot de puissance, de guerre, de haine, de refus, de rejet, - c'est le mot d'amour. Elle ne divise pas, elle unit. Elle n'appartient à personne. Elle est la sainte de tous.

     

    Ne laissons Jeanne d'Arc en otage ni aux uns, ni aux autres. Si elle a été brûlée vive à l'âge de 19 ans, c'est pour que les français cessent de se diviser et qu'ils se retrouvent réunis dans l'honneur et dans la grandeur.

     

    Jean d'Ormesson

     


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    Un cadeau pour la fête des mères ?

     

     

     

    Je viens de lire cela dans une revue, une grande surface a proposé en promotion, donc à « bas prix » ce cadeau pour la fête des mères.

     

    Que diriez-vous si l'un de vos enfants vous offrait sans rire, ce charmant cadeau, « une poubelle » ?

     

    Si un de mes enfants m'offrait ce « cadeau », je pense que je le lui enverrai à la figure.

     

    Alors qu'on demande à cors et cris du respect pour les femmes, je trouve que ce magasin pour faire du profit en ce jour de fête, insulte toutes les mères !

     

    Mais peut-être que l'on ne considère pas les mères comme des femmes ?

     

    Bien sûr nous devons tenir la maison propre, bien sûr nous devons nous occuper des âmes qui vivent sous notre toit, mais de là à recevoir en remerciements de nos service une poubelle pour notre fête...

     

    J'aimerai ne rien recevoir carrément ! C'est un cadeau à empoisonner toute la journée de fête !

     

    Je trouve que de la part de ce magasin, c'est du « foutage de gueule » pour reprendre une expression (pas très élégante il est vrai) mais bien adaptée à cet état de fait !

     

    Liviaaugustae

     


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    27 mai 2018

     

    Fête des Mères

     

     

     

     

     

    J'ai écrit ce petit poème pour le jeu Café/Thé N° 91, de Brigitte alias « écureuilbleu » et aussi pour rendre hommage à maman, qui nous a quitté en mars 1992, et qui me manque tant encore depuis ce jour !

     

    Je vous l'offre en hommage à toutes les mamans, à celles qui sont encore avec nous et à celles qui sont parties.

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Fête des mères...

    J'adore cette émouvante image...

     

    (Image internet)

     

     

     

    Un mentor pour la vie

     

     

     

    Mon mentor, mon guide, ce fut elle, ma mère !

     

    Au-dessus du berceau elle se penche,

     

    Sa main caresse,

     

    Et ses mots si doux

     

    Font sourire l'enfant qui sommeille.

     

    Et tout au long de la vie

     

    Elle nous tient la main, guide nos pas,

     

    Nous apprend le bonheur, à rire et à chanter.

     

    Et quand la vie est méchante.

     

    Elle n'abdique jamais,

     

    Elle sèche nos larmes et console nos cœurs.

     

    Et au creux de ses bras nous pouvons reposer.

     

    Liviaaugustae

     

     


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