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    Lundi 21 mai 2018

     

    Fête de Marie Mère de l'église

     

     

     

    En ce lundi de Pentecôte, à la demande du pape, nous fêtons la Vierge, je vous propose une jolie histoire.

     

    Marie est entourée de trois colombes, qui ne la quittent pas durant plusieurs jours et qui l'adorent durant une messe solennelle.

     

    Et si Marie, apparaît parfois confidentiellement à quelques personnes, elle vient parfois se mêler à la foule des fidèles comme ici...

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Les colombes de la Vierge...

    Les colombes de la Madone

     

     

     

     

     

    Lorsqu’en 1946 la statue de Notre-Dame de Fatima est portée en procession de Bombarral à Lisbonne, deux amis se trouvent dans la foule qui ovationne la Madone. Ils regardent vers le ciel :

     

    Trois colombes tournent dans l’air puis plongent et se placent l’une près de l’autre sur le socle, au pied de la Madone.

     

    Et quand éclatent les cris de joie, et les salves de mortiers : les oiseaux ne s’effraient pas. Une pluie de fleurs tombe, les colombes ne s’envolent toujours pas. Roucoulant, elles se blottissent plus près de la statue et y demeureront des heures et des jours durant, accroupies, immobiles, se laissant nourrir par la foule, sans quitter leur place.

     

    Le 6 décembre 1946, lors de la messe solennelle, une colombe se place sur la couronne de la Madone, comme un symbole de l’Esprit Saint. Et pendant la distribution de la Sainte Communion à 4000 fidèles, elle se tourne vers l’autel en étendant ses ailes et reste dans cette attitude d’adoration jusqu’à la fin. La foule la regarde saisie d’admiration. 

     

     


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    Dimanche 20 Mai 2018

     

    Fête de la Pentecôte

     

     

     

    La Pentecôte...

    Le feu de l'Esprit...

     

     

     

     

     

    La Pentecôte marque la venue de l'Esprit Saint sur les Apôtres et la naissance de l'Eglise. Cet événement est survenue cinquante jours après Pâques (en grec, pentêkrostê signifie « cinquantième »).

     

    L'événement de la Pentecôte ne peut être compris qu'en lien avec Pâques, alors qu'une foule s'est rassemblée pour « Chavouot » (fête juive commémorant le don de la Loi à Moïse, qui est toujours fêtée le même jour que notre Pentecôte), les Apôtres, Marie et quelques proches entendent un bruit « pareil à celui d'un violent coup de vent » qui remplit la maison ; c'est un premier signe. Le deuxième signe ne se fait pas attendre : « une sorte de feu qui se partageait en langue se posa sur chacun d'entre eux ». Et voici le troisième prodige : « remplis de l'Esprit Saint, signifié par le vent et le feu, « ils se mirent à parler en d'autres langues ». La foule qui festoie est stupéfaite de les comprendre.

     

    C'est ainsi que se réalisa la promesse faite par le Christ aux apôtres au moment de son Ascension, une dizaine de jours plus tôt : « vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'au extrémités de la terre. » (Ac 1, 8)

     

    En effet, après que les apôtres aient reçu la force de l'Esprit Saint ils ont le courage de sortir de la salle du Cénacle où craintivement ils s'étaient enfermés....

     

    Portail de l'Eglise catholique de France

     

     


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    Regard sur l'art...

     

    Autoportrait

     

     

     

    Pompeo-Girolamo Batoni est un peintre italien, né à Lucques (Toscane) en 1708, mort à Rome en 1787. Il peignit des sujets religieux et mythologiques, des tableaux d'histoire, et fit le portrait des papes...

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Apollon la Muse et la Métrique

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Le Temps dévoilant la vérité

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Le Temps ordonne à la vieillesse de détruire la beauté

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Paix et Guerre

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Vulcain à sa forge

     

     

     

     

     

    J'ai choisi de présenter les Allégories de Pompeo Batoni, inspirées de la mythologie, avec ses dieux un peu fous calqués sur les hommes, avec toutes leurs qualités mais aussi tous leurs défauts.

     

    Ces dieux de la mythologie, sont comme nous : envieux, méchants, revanchards, menteurs, coureurs, etc..

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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    Embrun ! On aurait pu penser qu'avec un nom pareil, on trouverait cette ville sur une de nos côtes recevant les embruns de la mer...mais non, Embrun, est une ville des Alpes du Sud de la France, une ville à découvrir, chargée de passé mais aussi de présent...

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    La ville des rois...

    Vue sur la vallée de la Durance, avec Embrun s'étalant le long du fleuve...

     

     

     

    La ville des rois...

    La tour Brune

     

     

     

    La ville des rois...

    Sur le toit du petit Palais

     

    Enfants musiciens

     

    Maurice Ferray

     

     

    Embrun, ville des Alpes du Sud, a été jusqu'à la révolution française une cité prestigieuse et une métropole dont le rayonnement s'étendait bien au-delà de l'Europe, grâce à son célèbre sanctuaire dédié à Notre-Dame des Trois Rois. C'est Saint Marcellin qui dès le IVe siècle fit bâtir une première église dédiée à Notre-Dame de la Nativité, mais très vite les sanctuaire fut nommé Notre-Dame des Trois Rois en raison de la fresque du tympan représentant les rois mages venus s'agenouiller à la crèche devant l'Enfant et sa Mère.

     

    Charlemagne lui-même une somptueuse église sanctuaire où durant tout le Moyen Âge, la Vierge des Trois Rois a attiré d'innombrables pèlerins de l'Europe tout entière, d'Outre-mer et même d'Asie. Cette dévotion est presque devenue héréditaire dans la famille royale française à partir de Charles VII. De nombreux rois ont fait le pèlerinage : Louis XI, Charles VIII, Louis XII, François 1er... Si bien que ce pèlerinage reçut le titre populaire de « pèlerinage des rois de France ».

     

    Au XVIe siècle cependant les troupes de la Réforme vont dévaster et détruire la fresque de la Vierge du Réal : privée de la fresque, ville d'Embrun dépérit.

     

    Mais l'église somptueuse construite par Charlemagne fut restaurée et dès la fin des troubles de la Réforme, les pèlerins revinrent recevoir les grâces mariales, jusqu'à aujourd'hui.

     

     

     

    La ville des rois...

    La cathédrale d'Embrun

     

     

     

     

     

    Parmi les miracles de Notre-Dame des Trois Rois, on rapporte qu'en 1639, un enfant âgé de deux ans et demi s'était égaré. On le chercha pendant plusieurs jours en implorant la Vierge et en faisant à pieds un pèlerinage.

     

    Or trois jours après l'enfant fut retrouvé sain et sauf, en parfaite santé malgré ces trois jours sans manger ni boire, malgré le froid dans cet environnement peuplé d'ours et de loups, il souriait et tendait la main vers quelqu'un que lui seul voyait...

     

    (Images wikipédia)

     

     

     

     

     

     


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    Je vous ai parlé hier du livre  «La Sonate oubliée », dont une grande partie se passe à Venise au Pio ospedale della Piéta au XVIIIe siècle, j'ai fait des recherche sur cet Ospedale, je vous propose ci-dessous de découvrir cet établissement glané sur wikipédia. C'est très intéressant.

     

    Pour écouter les Quatre Saisons dont parle le livre, clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=GRxofEmo3HA

     

    Liviaaugusate

     

     

     

    Le Pio ospedalle della Piéta...

    Le Pio Ospedale della Piéta

     

    Gravure de A. Portio et A. Dalla Via

     

     

     

    Le Pio ospedalle della Piéta est un hospice, orphelinat et conservatoire de musique vénitien actif notamment aux XVIIe et XVIIIe siècles.

     

    Trois autres institutions analogues existaient à Venise :

     

     

    Cette institution, financée par la République de Venise, fut fondée en 1346 pour accueillir les nouveau-nés abandonnés, que l'on pouvait lui confier en les déposant dans un emplacement spécialement aménagé dans le mur d'enceinte : les religieuses les prenaient en charge de l'autre côté. On recueillait aussi les orphelins, les enfants illégitimes ou les enfants de familles indigentes. La Pietà n'abritait que des filles qui pouvaient y demeurer autant que nécessaire.

     

    Cloîtrées presque comme des religieuses, certaines d'entre elles recevaient une éducation musicale poussée, ce qui en faisait des chanteuses et des musiciennes de valeur : quelques-unes pouvaient chanter les parties de ténor et de basse des chœurs et jouer de tous les instruments. Une hiérarchie distinguait les jeunes filles, selon leur talent : à la base se trouvaient les figlie di coro ; plus expérimentées étaient les privilegiate di coro qui pouvaient prétendre à être demandées en mariage et pouvaient se produire à l’extérieur ; au sommet étaient les maestre di coro qui pouvaient instruire leurs compagnes. Des concerts publics et payants étaient organisés et très courus des mélomanes, aussi bien que des amateurs d’aventures galantes. Chaque ospedale avait un maître de chœur, maestro di coro, responsable de l’enseignement de la musique (le terme s’applique à la musique vocale, mais aussi instrumentale), un organiste, un professeur d’instruments, maestro di strumenti, et d’autres professeurs spécialisés.

     

    Francesco Gasparini fut maître de violon de cette institution et plus tard à partir de 1704 c'est Antonio Vivaldi qui l'occupa . Ce dernier occupa diverses fonctions dont celle de compositeur principal de 1713 à 1740, année où il quitta définitivement Venise.

     

     

     

    Le Pio ospedalle della Piéta...

    Portrait d’un violoniste vénitien du XVIIIe siècle, considéré comme étant celui de Vivaldi

     



     

    Les autres maîtres qui y enseignèrent furent Giovanni Porta, Nicola Porpora et Gaetano Latilla.

     

    À l'instar des autres hospices vénitiens, le genre musical qui prévalait à la Pietà était l'oratorio. Toutefois d'autres genres furent pratiqués dans cette institution dont le concerto, en recourant par ailleurs à des instruments inhabituels (comme la viole d'amour).

     

     

     

    Le Pio ospedalle della Piéta...

    Concert donné dans la salle des Filarmonici par les pensionnaires d'un Ospedale vénitien

     

    Francesco Guardi.

     

     

     

     


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