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    Samedi 21 décembre 2019

     

     

     

    L'hiver commence aujourd'hui sur le calendrier, mais voilà déjà quelques temps que :

     

    «Le soleil vient tard et part de bonne heure»,

     

    C'est la saison que je déteste, je me ratatine sous ce ciel noyé de gris...

     

    Heureusement il y a la parenthèse de Noël en famille pour atténuer les effets de ce mauvais temps !

     

    Livia

     

    La terre pleure ses larmes glacées...

     

    (image internet)

     

     

     

    En hiver la terre pleure

     

    En hiver la terre pleure ;
    Le soleil froid, pâle et doux,
    Vient tard, et part de bonne heure,
    Ennuyé du rendez-vous.

    Leurs idylles sont moroses.
    - Soleil ! aimons ! - Essayons.
    O terre, où donc sont tes roses ?
    - Astre, où donc sont tes rayons ?

    Il prend un prétexte, grêle,
    Vent, nuage noir ou blanc,
    Et dit : - C'est la nuit, ma belle ! -
    Et la fait en s'en allant ;

    Comme un amant qui retire
    Chaque jour son cœur du nœud
    Et, ne sachant plus que dire,
    S'en va le plus tôt qu'il peut.

     

    Victor Hugo

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Le monde végétal occupe une place de choix le 25 décembre.

     

    Quelles sont les origines des symboles de cette fête : sapin, houx, boules, gui et bûche ?

     

    Le sapin, symbole de renouveau

     

    La tradition du sapin s’est répandue progressivement au XVe siècle chez les protestants d’Allemagne et de Scandinavie. Les catholiques, eux, représentaient déjà la Nativité par une crèche. Avec son feuillage toujours vert, le conifère marque le triomphe du soleil sur l’hiver. Ses rameaux protégeaient la maison de la foudre et le bétail, des maladies. Les premières traces de vente de sapins à Noël ont été retrouvées en 1521, à Sélestat en Alsace. 

     

     

    Les symboles de Noël...

    Il faudra attendre 1738 pour qu’il trône à Versailles, sous l’impulsion de la reine Marie Leszczynska. À partir de 1870, les émigrés d’Alsace-Lorraine transmettent leur tradition aux Français et, après 1945, il est offert en gage de paix entre États. Dès 1960, il fait son entrée dans la plupart des foyers.

     

    En 2014, 5,7 millions de sapins naturels ont été achetés par les ménages. 

     

     

    Les symboles de Noël...

    La pomme, ancêtre de la boule de Noël!  

     

    Dès le XIe siècle, on accrochait des pommes rouges et brillantes aux branches du sapin. Une façon toute naturelle de le métamorphoser en arbre du jardin d’Éden. Plus tard, pour le rendre encore plus attractif, il est chargé de noix, sucreries, petits gâteaux et de personnages en chiffon.

     

     Au XVIIIe, il est paré de mille feux, avec des chandelles ou des coquilles de noix remplies d’huile. En 1858, la pénurie de pommes en Moselle donne l’idée à un verrier d’en souffler. Le succès de la boule de Noël ne s’est pas démenti depuis! 

     

     

    Les symboles de Noël...

     La bûche, source de lumière 

     

    En hêtre, chêne ou même olivier… Une grosse bûche était traditionnellement brûlée dans l’âtre durant la veillée de Noël. 

     

    La coutume remonte au XIIe siècle et change selon les régions. On priait pour qu’elle dure au moins le temps de la messe de Minuit. Sous peine de malheur. Les Lorrains profitaient de sa lumière pendant trois jours, tandis que les Ardéchois espéraient la voir se consumer jusqu’à l’Épiphanie. Ses cendres, précieusement conservées, auraient le pouvoir de protéger la maison. La disparition des foyers ouverts a remplacé la grosse bûche par sa représentation en miniature.

     

     Posée sur la table de fête, elle a d’abord été habillée de feuillage ou de mousse et piquée de bougies. Mais c'était avant l’arrivée de sa version plus gourmande: l’incontournable pâtisserie roulée ou glacée, servie traditionnellement à la table du réveillon.

     

     

    Les symboles de Noël...

    Le gui, porte-bonheur

     

    Vénéré et rituellement cueilli à la serpe d’or par les Druides, il était coupé au solstice d’hiver, six jours après la nouvelle lune, en prononçant la formule "O ghel an heu" qui signifie en celte "Que le blé germe". Le Moyen Âge l’a déformée en "Au gui, l’an neuf".

     

    La plante, toujours verte, symbolise la vigueur et l’éternité. Mais, à l’instar du muguet du 1er mai, c’est aussi un porte-bonheur… à condition de respecter un certain rituel! Il faut le récolter avant Noël, s’embrasser dessous et, dit-on, le brûler la nuit du 6 janvier! Comme ses baies sont toxiques, il est plus prudent de ne pas les laisser à la portée des enfants.

     

     

    Les symboles de Noël...

     Le blé de la Sainte-Barbe, gage de prospérité

     

    Planter du blé à la Sainte Barbe, soit vingt jours avant Noël, est une très ancienne tradition provençale qui date de l’époque romaine. 
    Le 4 décembre, début des fêtes calendales, on a coutume de semer des grains de blés dans trois coupelles, représentant La Trinité. S’ils germent bien à Noël, les moissons de l’année seront bonnes. Les enfants raffolent de cette coutume qui leur permet de patienter en attendant l’arrivée du Père Noël…

     

     

    Les symboles de Noël...

     Le houx, plante de l’immortalité

     

    La légende veut que, sur le point d’être découverts par les soldats d’Hérode, qui voulaient assassiner Jésus, la Sainte Famille fut dissimulée par un houx.

     

    Marie bénit l’arbre qui avait étendu ses branches en déclarant qu’il resterait éternellement vert. Certaines familles continuent d'en récolter pour décorer la maison.

     

     

    Les symboles de Noël...

    Mais aujourd'hui, c’est surtout sur la traditionnelle bûche du repas de Noël qu’on le retrouve, en pâte d’amandes ou en plastique. C’est plus sage, car les baies de cette plante sont très toxiques.

     



     

    Maintenant vous savez tout sur les décors des fêtes et d'où viennent toutes ces décorations, quand, comment, et pourquoi !

     

    Bonne fêtes

     

    Livia

     

     

     

     

     

     

     


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    Toutes les douceurs que nous dégustons, nous viennent du passé, et puisent leurs origines dans l'actualité de chaque époque... Avec beaucoup d'humour, Muriel Gilbert nous en nous offre un bouquet !

     

     

    Les douceurs que nous apprécions...

    Réalisation des douceurs...

     

    (image internet)

     

     

     

    Par exemple, selon la tradition, si les croissants ont cette forme, c’est pour rappeler le croissant du drapeau ottoman, et "si c’est aux boulangers que fut accordé le privilège de modeler ce symbole en pâte, c’est que, devant se lever de bonne heure, ce sont eux qui ont donné l’alerte, au moment où l’armée ottomane s’apprêtait à déferler sur la ville" de Vienne.

     



     

    Bien sûr, il existe quantité de douceurs d’origine française. Tenez, le saint-honoré, cette couronne de choux caramélisés, est un gâteau bien parisien, créé en 1846 par un pâtissier de la rue... Saint-Honoré, évidemment!

     



     

    J’aime aussi beaucoup l’histoire du Paris-Brest. C’est un pâtissier de Maisons-Lafitte, Louis Durand qui a inventé cet éclair en forme de roue de vélo en 1891, pour célébrer le passage de la course cycliste Paris-Brest devant son magasin. Et l'authentique Paris-Brest est toujours fabriqué dans la pâtisserie Durand à Maison-Lafitte, où Stéphane, l’arrière-petit-fils de Louis, reproduit exactement la recette originale et garde jalousement le secret de son pralin qui fait la différence avec tous les autres Paris-Brest puisque ce gâteau est devenu national.

     



     

    Trois ans plus tard, le célèbre cuisinier Escofier créait la délicieuse pêche melba. Il était tombé sous le charme de la voix de la cantatrice Nellie Melba, et il a décidé de lui dédier ce délice glacé. Quelques années plus tôt, ce mélomane gourmand avait déjà créé la poire Belle-Hélène, en hommage à l’opérette d’Offenbach du même nom.

     



     

    Et les profiteroles? Glace vanille, petit chou, chocolat fondu... Les profiteroles étaient au XVIe siècle littéralement de "petits profits", des boulettes de pâte cuites sous la cendre qu’on offrait parfois aux domestiques en complément de leurs gages. Le dessert du même nom est la création d’un autre grand pâtissier, Antonin Carême, au début du XIXe siècle.

     



     

    Et pour finir, avec le café, madame, monsieur, un petit mendiant au chocolat? Celui-là aussi a un nom d’origine surprenante. Ce palet de chocolat surmonté de quatre fruits secs s’appelle "mendiant " par allusion à la couleur de l’habit des quatre grands ordres mendiants: le raisin sec pour la couleur des augustins, la noisette pour les carmes, la figue sèche pour les franciscains et l’amande pour les dominicains. Amis des mots sucrés, bon appétit!

     

    Muriel Gilbert

     

     


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    Le 25 décembre est une fête païenne ou une fête chrétienne ? Là est toute la question !

     

    Tout les ans on lance une polémique sur la fête de Noël (outre les désingages de crèches) et l'on affirme que les chrétiens auraient parait-il volé aux romains leur fête païenne de « Sol Invictus » ! Pas plus tard qu'hier, je l'ai retrouvé entre les pages d'un magasine feuilleté dans la salle d'attente d'un médecin !

     

    J'ai donc été très heureuse de lire cet article qui nous rassure sur ce supposé vol.

     

    Livia

     

     

    Noël, fête païenne ou chrétienne ?...

    La crèche

     

     

     

    Préparez-vous à riposter aux souverains poncifs qu’on va vous resservir d’ici Noël...

     

    La date du 25 décembre n’aurait aucune réalité historique, et résulterait de la christianisation de la fête païenne du solstice d’hiver par le pape Libère, en 354. À vrai dire, pourquoi pas ? On peut même dire qu’un trait caractéristique de la Révélation chrétienne transparaît dans cette récupération du paganisme : la grâce, en effet, ne vient pas abolir la nature ; elle vient la parfaire.
    Tout ce que le paganisme contient de bon, de beau et de vrai – et cela fait beaucoup de choses ! – est conservé par le christianisme, pour l’emmener plus loin. D’où le caractère toujours intégrateur et non éradicateur du christianisme. On n’abat pas le menhir. On le surmonte d’une croix. On ne jette pas Aristote à la poubelle, on l’harmonise avec l’Évangile. On ne supprime pas la source sacrée, on la consacre à Marie. C’est l’essence du catholicisme ! Qui n’a jamais vu les splendeurs de la Fête-Dieu (à rétablir d’urgence !) n’a pas idée de ce que peut être la synthèse du meilleur du paganisme avec les plus hauts mystères du christianisme.

     

    En l’occurrence, on ne peut qu’admirer l’idée de faire coïncider la naissance de Jésus, « Soleil de Justice » (Malachie 3, 19) au fond de son étable, avec le solstice d’hiver, qui marque, au cœur de la nuit, le moment où les jours commencent à rallonger, annonçant le grand soleil de juin. Coup marketing de génie, dirait-on dans notre affreuse langue de boutiquiers.Nous pourrions arrêter là notre chronique. Mais non. Coup de théâtre !

     

    Ce que disent les sources archéologiques

     

    Il se pourrait bien que Jésus soit réellement né le 25 décembre. Ouvrons saint Luc (ch. 1). Il dit qu’au moment de l’Annonce faite à Marie, date de la conception miraculeuse de Jésus, Élisabeth était enceinte de Jean-Baptiste depuis six mois. En outre, l’évangéliste nous apprend que la conception de Jean-Baptiste remontait au moment où son père, Zacharie, « prêtre de la classe d’Abia », était en service au Temple. Or, des archéologues ont trouvé dans les manuscrits de Qumran le calendrier des tours de service des différentes classes de prêtres. Il s’avère que, pour la classe d’Abia, c’était le mois de septembre. Voilà qui nous donne l’enchaînement suivant : conception de Jean-Baptiste fin septembre ; conception de Jésus fin mars ; donc, naissance de Jésus neuf mois plus tard… fin décembre ! CQFD.

     

    On rappellera au passage que, dans l’Église orthodoxe, la conception de Jean-Baptiste est, comme par hasard, fêtée le 23 septembre, ce qui concorde avec la découverte des archéologues. Bien sûr, il reste une objection : les moutons ! Dans l’Évangile, on dit en effet que la nuit de la naissance de Jésus, les moutons étaient dehors. Or, diront certains, pendant les nuits d’hiver, les moutons ne sont pas dehors, ils sont à la bergerie. Je réponds que Bethléem, ce n’est pas Domrémy ! Les nuits d’hiver, il y fait au pire 10° C, pas -10° C ! Il fait même souvent très doux. Et puis, disent les historiens, certains moutons – d’une certaine race, destinée aux sacrifices du Temple – ne rentraient jamais à la bergerie. Voilà qui relativise l’argument météorologique.

     

    Cerise sur le gâteau, il se pourrait que ce soient les Romains qui aient cherché à paganiser une fête chrétienne, et non le contraire ! Quand on évoque la fête romaine du soleil, on s’imagine en effet qu’il s’agissait d’une fête immémoriale, fixée au 25 décembre depuis longtemps. Mais pas du tout. C’est une fête postérieure à la naissance du christianisme. Elle fut créée de toutes pièces par l’empereur Aurélien en 274, – sous le nom de « Jour natal du soleil invaincu » – dans le but d’unifier l’Empire sous un culte unique, issu du culte oriental de Mithra, à une époque où le christianisme menaçait déjà sérieusement le paganisme. Les Romains, jusque-là, ne fêtaient rien le 25 décembre : les Saturnales se terminaient le 20.

     

    Or, si, à cette époque, la date de Noël n’était pas encore officiellement fixée par les chrétiens, un certain nombre de communautés la célébraient déjà le 25 décembre ; en 204, Hippolyte de Rome en parlait déjà comme d’une date bien établie, dans son Commentaire de Daniel (4, 23, 3). Contrairement à toutes les tartes à la crème qu’on nous ressort chaque année, il n’est donc pas impossible que la création de la fête du Sol Invictus ait été une réaction païenne à la montée en puissance de la fête de la Nativité !

     

    Aleteia

     

     


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    Je vous offre une petite anecdote dans laquelle j'ai inséré des expressions où les vêtements sont employés pour décrire souvent des comportements déplaisants et peu avenants de la part de certaines personnes complètement hystériques !

     

     

    Les vêtements en émois...

    Toujours en colère...

     

    (image internet)

     

     

     

     

     

    C'est une femme à part, une femme très emportée qui a la tête près du bonnet, elle porte la culotte à la maison, mais au boulot n'arrête pas de cirer et lécher les bottes du patron, cependant elle ne mouille pas sa chemise, car elle retrousse rarement ses manches, elle est si autoritaire et tatillonne que les employés finissent par rendre leur tablier lassés par ses excès.

     

    Et pourtant, elle a trouvé chaussure à son pied, mais son pauvre mari, est à plaindre, car elle ne le quitte pas d'une semelle, ne prends pas de gant avec lui, elle le bouscule pour un oui ou un non, lui remonte les bretelles en lui vidant son sac inlassablement, le pauvre homme a souvent le moral dans les chaussettes, car elle lui fait toujours porter le chapeau et l'accuse même d'être un coureur de jupons et si elle est toujours bien dans ses baskets, lui n'est pas toujours à la fête, mais plutôt à côté de ses pompes, il doit en avoir ras la casquette et manger son chapeau de l'avoir épousée, elle change d'avis comme de chemise, au détriments des autres, on la voit venir de loin avec ses gros sabots, et elle retourne sa veste sans vergogne, en plus c'est une piètre maîtresse de maison, son café c'est du jus de chaussettes, elle ne sais rien faire de ses dix doigts. Elle est invivable, en un mot c'est ce que l'on appelle une virago !

     

    Il devrait lui demander de lui lâcher les basques et l'envoyer se faire cuire un œuf ailleurs !

     

    Livia

     

     

     

     

     

     

    Pour répondre aux commentaires qui m'ont été postés après lecture de ce petit récit : je précise que ce personnage n'existe pas, je l'ai créé de toutes pièces afin de placer toutes les expressions comportant des vêtements et comme elles sont tous négatives, il a bien fallut inventer cette virago !

     

     

     


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