•  

     

    Nous avons été séquestrés durant les deux confinements contre le virus, ces confinements chez certains ont été si tragiquement vécus qu'ils ont entraîné des dépressions nerveuses ou «Nervous bregdown » dixit Michel Audiard dans les Tontons flingueurs.

     

    Il paraît même que les psychiatres sont débordés depuis.

     

    Pour rester en forme, il nous faut donc sortir, voir du monde et autant que possible « rire » !

     

    De grands penseurs, d'Aristote en passant par saint Thomas d'Aquin et La Fontaine, confortent cette idée que l'homme n'est pas fait pour vivre seul, enfermé et sans joie !

     

    Livia

     

    Les vertus du rire...

     

    Rire fleuri...

     

    (image pixabay)

     

     

     

     

     

    Aristote l'avait déjà dit il y a bien longtemps :

     

    « L’homme est le seul animal qui rit  »

     

     

     

    Je suis tout à fait d'accord avec Nicolas de Chamfort qui affirme :

     

    «La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri»

     

     

     

    La Fontaine, quand à lui, nous conte l'histoire d'un pauvre lièvre et d'un ours malheureux enfermés tout deux en leur logis...

     

    Un Lièvre en son gîte songeait
    (Car que faire en un gîte, à moins que l’on ne songe ?)
    Dans un profond ennui ce Lièvre se plongeait :
    Cet animal est triste, et la crainte le ronge.  »

     

     

     

     

     

    « Certain ours montagnard, ours à demi léché »

     

    « Confiné par le sort dans un bois solitaire,
    Nouveau Bellérophon vivait seul et caché :
    Il fût devenu fou... »

     

    ... la raison d’ordinaire,
    N’habite pas longtemps chez les gens séquestrés. »

     

     

     

    Saint Thomas d'Aquin est si convaincu de la salubrité du rire qu’il dresse un véritable réquisitoire contre les rabat-joie et autres pisse-vinaigre :

     

    « Tout ce qui, dans les actions humaines s’oppose à la raison est vicieux. Or il est contraire à la raison d’être un poids pour les autres, lorsque par exemple on n’offre rien de plaisant, et qu’on empêche aussi les autres de se réjouir. Ceux qui refusent le jeu ne disent jamais de drôleries et rebutent ceux qui en disent, parce qu’ils n’acceptent pas les jeux modérés des autres. C’est pourquoi ceux-là sont vicieux, et on les appelle, avec Aristote, “pénibles et lourds”  » (II-II 168, 4).

     

    « une certaine détente de l’esprit par rapport au devoir s’obtient par les paroles et les actions de jeu. Il appartient donc au sage et au vertueux d’en faire parfois usage » (II-II 168, 2).

     

     

     

    Enfin, si l’on peut rire de tout, on ne peut pas le faire n’importe quand, ni avec n’importe qui :

     

    « Il faut encore veiller, comme dans toutes les actions humaines, à ce que le jeu convienne aux personnes, aux temps et aux lieux, et qu’il soit bien ordonné selon les autres circonstances, c’est-à-dire qu’il soit digne du moment et de l’homme.  »

     

     

     

    Est-ce à dire qu’on ne puisse pas se moquer un peu de nos amis ? Non, pas du tout. L’essentiel est de ne pas manquer à la charité :

     

    « C’est faire preuve de bonne humeur que de lancer quelques légères railleries, non pour déshonorer ou peiner son prochain, mais plutôt pour s’amuser et par plaisanterie. On peut donc le faire sans péché, pourvu que l’on observe la retenue convenable. Mais si quelqu’un n’hésite pas à faire de la peine à celui auquel il adresse ses critiques plaisantes, du moment qu’il provoque les risées de l’entourage, il y a là quelque chose de vicieux » (II-II 72, 2).

     

     

     

    Bref, nous devons cultiver cette vertu régulatrice du rire et des jeux, qu’Aristote nommait l’« eutrapélie  ». Littéralement : la bonne tournure d’esprit, qui nous porte à trouver le côté plaisant des choses, dans une ambiance d’amitié et de respect de soi.

     

     

     

     

     

    Car comme nous le dit Martins Steffens :

     

    « Le pont, c'est l'art de faire de la distance, un lien ». 

     

     


    14 commentaires
  •  

     

     

    Le jeudi 11 novembre, nous avons commémoré l'armistice de 1918, qui mit fin à quatre éprouvantes années de guerre.

     

    Cette guerre qui fut appelée la « Grande Guerre » elle mit l'Europe à feu et à sang...

     

    Elle fut aussi appelée la «Der des Der » et pourtant plus de 20 ans après les mêmes mirent  le monde encore à feu et à sang.

     

    Nous vivons dans un monde bouleversé, l'avenir est sombre et pourtant, siècle après siècle, depuis l'Antiquité, les écrivains ont alerté sur les méfaits de la guerre, mais les hommes n'en tiennent aucun compte et continuent de s'entre-tuer allègrement.

     

    De nos jours des guerres, sévissent malheureusement encore, ensanglante la planète et lancent sur les routes des peuples apeurés

     

    Chez nous tout les jours, la violence d'une guerre de religion, dont on tait le nom, tue aussi !

     

    Livia

     

     

    Sur les décombres...

     

    (image pixabay)

     



     



     

    «La paix nourrit le cultivateur, même sur des roches infertiles ; la guerre le détruit, même au milieu des plus riches campagnes.»
    Méandre IVe siècle avant J.-C.

     



     

    «La guerre, comme un torrent, balaye tout, entraîne tout.»
    Plutarque - Ier siècle après J.-C.

     



     

    «On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut.»
    Nicolas Machiavel (1513)

     



     

    «La guerre et la fureur semblent avoir établi parmi les hommes une demeure éternelle.»
    Jean-Baptiste Massillon (1742)

     



     

    «La guerre déchire le cœur des mères, des épouses, des amantes ; elle dépeuple les provinces, ravage les campagnes, réduit les villes en poudre.»
    Pigaut-Lebrun (1799)

     



     

    «Je voudrais voir les gens qui poussent à la guerre sur un champ de bataille.»
    François Ponsard (1852)

     



     

    «Il suffit d'un souffle de haine pour commencer une guerre.»
    Anatole France (1925)

     



     

     



     


    12 commentaires
  •  

     

     

    Je vous propose des citations donnant des conseils judicieux pour vaincre la tristesse, car depuis l'Antiquité, les grands philosophes et écrivains essayent de la combattre.

     

     

    La vie desséchée par la tristesse ...

    (image pixabay)

     

     

    «La raison ne défend pas la tristesse, mais elle en modère l'excès.»

    «Quand la tristesse ne se guérit pas par le temps, il n'en faut point chercher le remède ici-bas.»
    Sénèque (Les fragments - I
    er siècle).

     

     

    «Ne vous abandonnez pas à la tristesse, les larmes ne remédient à rien.»
    Fiodor Dostoïevski

     

     

    «La tristesse use, fatigue, vieillit, plus que toute lutte et tout labeur.»

    «La tristesse est un murmure muet, une protestation contre l'épreuve, une mollesse condamnable de la volonté, une défiance de Dieu, c'est le fardeau du solitaire.»
    Henri-Frédéric Amiel

     

     

    «La joie et le rire allongent la vie autant que la tristesse et les larmes l'abrègent.»
    Nicolas Massias

     

    «Mieux vaut sourire que laisser paraître sa tristesse.»
    Jean Ethier-Blais

     

     


    18 commentaires
  •  

     

     

     

    De grands auteurs ont vérifié la constance de la bêtise chez les hommes de tout les temps.

     

    Et ces auteurs n'ont pas connu la télé, «internet» «twiter», etc... avec leur flot ininterrompu de «bêtises» exprimées et écrites dans un français parfois approximatif.

     

    Internet étant le lieu où les ânes se prennent pour des chevaux de courses !

     

    Livia

     

     

    Apogthème...

    La bêtise est un puits sans fond...

     

    (image pixabay)

     

     

     

    Et comme le dit Napoléon Ier :

     

    « Le sot a un grand avantage sur l'homme d'esprit ; il est toujours content de lui-même »

     

     

     

     

     

     

     

    «Ce n'est pas en coupant les oreilles d'un âne qu'on en fera un cheval de course »

     

    Anonyme

     

     

     

    « Le drame de notre temps, c'est que la bêtise se soit mise à penser »

     

    Jean Cocteau

     

     

     

    «La bêtise humaine est la seule chose qui donne une idée de l'infini.»

     

    Ernest Renan

     

     

     

    «La bêtise est une maladie qui ne pardonne pas.»

     

    Paul Léautaud

     

     

     

    «La terre a des limites, mais la bêtise humaine est infinie.»

     

    Gustave Flaubert

     

     

     

    «La bêtise aura toujours l'avantage du nombre.»

     

    Henri-Frédéric Amiel

     

     

     

    «Le savant se tait, l'ignorant exhibe sa bêtise.»

     

    Fernando de Rojas

     

     

     

    «La bêtise insiste toujours.»

     

    «On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.»

     

    Albert Camus

     


    « Les bêtises imprimées sont plus désespérantes que les bêtises exprimées, parce qu'on y a réfléchi. »

     

    Albert Brie

     

     


    16 commentaires
  •  

     

     

    J'ai retrouvé ce livre des pensées d'André Frossard en mettant de l'ordre dans ma bibliothèque et j'ai eu envie de le relire, il y traite de la politique, de Dieu, de la guerre, du communisme, de la morale, etc...

     

    Ce bouquin a été édité en 1994, cependant ses pensées n'ont pas pris une ride et sont applicables à aujourd'hui.

     

    Et puisque tous ces Messieurs, sans oublier ces Dames, sont entrés en campagne pour 2022, je vous offre un panel des pensées sur la politique.

     

     

     

     

     

    Un mot sur l'auteur

    Pensées d'André Frossard...

     

     

    André Frossard, né le 14 janvier 1915 à Colombier-Câtelot (Doubs) et mort le 2 février 1995 à Versailles, est un journaliste, essayiste et académicien français.

     

    Élevé dans l'athéisme le plus complet, «celui où la question de l'existence de Dieu ne se pose même plus ».(Il est le fils de Ludovic-Oscar Frossard, l'un des fondateurs historiques du PCF, qui fut à 31 ans le premier secrétaire général, puis ministre dans les gouvernements du Front populaire)

     

    André Frossard adopte à l'âge de 20 ans la religion catholique le 8 juillet 1935 dans la chapelle des religieuses de l’Adoration Réparatrice rue d'Ulm, (déménagée au 39 rue Gay-Lussac, à Paris 5e), dans laquelle il était entré, insouciant, à la recherche d'un ami, André Willem.

     

    Il raconte cette conversion soudaine dans son livre à succès : Dieu existe, je L'ai rencontré. (J'ai adoré ce livre, malheureusement lors de nos nombreux déménagements nous en avons perdu beaucoup et celui-là en faisait partie.)

     

     

     

     

     

    «Nous avons généralement en France un gouvernement d'hommes qui savent ce qu'ils veulent. Ils veulent y rester.»

     

     

     

    «Les idées volent parfois si haut dans nos campagnes électorales, qu'il est impossible de les apercevoir à l'œil nu. »

     

     

     

    « Avec les hommes politiques français, il n'est que de savoir attendre. Il finissent toujours par reconnaître loyalement leurs erreurs, à la seule condition qu'il soit trop tard pour les réparer.»

     

     

     

    « En France, il ne faut jamais cesser de parler de réformes et se garder d'en faire. »

     

     

     

    « En politique, les meilleurs réponses sont celles qui laissent les questions intactes. »

     

     

     

    « Quand le dialogue est ouvert en politique, le principal est fait. Reste à savoir si la suite est écrit par Platon ou par Michel Audiard.»

     

     

     

    « Quand un gouvernement se trompe, il n'a qu'une solution : persévérer dans l'erreur. »

     

     

     

    « La maladie la plus répandue chez les politiques est l'amnésie. »

     

     

     

    « Quand on sait tous les dons exceptionnels qu'il faut pour être ministre, on comprend mieux que l'on soit presque toujours obligés de prendre les mêmes. "

     

     

     

    « La diplomatie serait sûrement moins dangereuse si on l'a confiait aux diplomates, et non aux hommes politiques. »

     

     


    14 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique