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    C'était Rome...

     

    La statue

     

    Hubert Robert

     



     

    « La ville, déchirée, ne forma plus un tout ensemble, et, comme on n’en était citoyen

     

    que par une espèce de fiction, qu’on n’avait plus les mêmes magistrats, les mêmes

     

    murailles, les mêmes dieux, les mêmes temples, les mêmes sépultures, on ne vit

     

     

    plus Rome des mêmes yeux, on n’eut plus le même amour pour la patrie, et les

     

    sentiments romains ne furent plus. Les ambitieux firent venir à Rome des villes et

     

     

    des nations entières pour troubler les suffrages ou se les faire donner ;  les

     

    assemblées furent de véritables conjurations ; on appela comices une troupe de

     

    quelques séditieux ; l’autorité du peuple, ses lois, lui-même, devinrent des choses

     

    chimériques, et l’anarchie fut telle qu’on ne put plus savoir si le peuple avait fait

     

    une ordonnance, ou s’il ne l’avait point faite. »

     

     

    Montesqieu

     

     

     

    Et c'est ainsi que la grande Rome Antique s'acheva !

     

     

    Est-ce le même sort qui attend la France et tout l'Occident aujourd'hui, sous les

     

    coups des barbares ?

     

     

    Livia

     



     

     

     

     


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    «Le temps nous enchaîne réellement par des chaînes irréelles»

     

    Simone Weil (philosophe).

     

     

    Le temps...

    Le temps passe et s'efface comme ces traces de pas sur le sable...

     

    (image internet)

     

     

     

     

     

     

     

    « Le temps passe. Il n’a rien d’autre à faire.

     

    Il y eut un soir, il y eut un matin, ce fut le premier jour.

     

    Et depuis ce jour initial ne cesse de tourner la roue des jours, des semaines, des années,

    des siècles.

     

     

    Le temps qui passe peut donner le vertige :

     

     

    le poids du passé , imprescriptible,

     

     

    la précarité du présent, aléatoire,

     

     

    l’énigme de l’avenir, imprévisible.»

     

     

    Abbé Alain Bandelier

     



     

    Alors, croisons les doigts et espérons que la nouvelle année qui a commencée hier, ne

     

    nous donnera pas de vertige et ne sera ni trop aléatoire, ni trop imprévisible, et que le

     

    poids du passé ne sera pas trop lourd à porter !

     

     

    Livia

     

     


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    Nicolas Chamfort

     

    Sébastien-Roch Nicolas, qui prit par la suite le nom de Chamfort, né probablement à Clermont-Ferrand le 6 avril 1741 et mort le 13 avril 1794 à Paris est un poète, journaliste et moraliste français.

     



     

    Les pensées de Chamfort sont toujours brûlantes d'actualité :

     

    « Quand il se fait quelque sottise publique, je songe à un petit nombre d'étrangers qui peuvent se trouver à Paris, et je suis prêt à m'affliger, car j'aime toujours ma patrie. »

     



     

    Je partage tout à fait cette conception, le rire étant indispensable à la vie :

     

    «La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on a pas ri. » 

     



     

    Ne peut être prêtre qui veut, il faut tellement d'oubli de soi :

     

    « Je ne serai jamais prêtre, j'aime trop le repos, la philosophie, les femmes, l'honneur, la vraie gloire. » 

     



     

    S'il revenait, je pense qu'il serait ahuri devant le triste spectacle qu'offrent les mœurs aujourd'hui :

     

    « L'amour, tel qu'il existe dans la société, n'est que l'échange de deux fantaisie et le contact de deux épidermes. »

     



     

    Nous avons vu cela pas mal de fois :

     

    « Pourquoi arrive-t-il qu'en France un ministre reste placé après cent mauvaises opérations ? » 

     



     

    C'est exactement à cela que l'on assiste encore, rien n'a changer ! : 

     

    « En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin. »

     



     

     Il voulait sans doute déjà parler du Fisc qui continue à nous martyriser ! :

     

    « Les économistes sont des chirurgiens qui ont un excellent scalpel et un bistouri ébréché, opérant à merveille sur le mort et martyrisant le vif. »

     


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    Il y a de la sagesse et beaucoup de richesse dans les pensées des grands auteurs, ces derniers nous ont laissés des trésors, que le politiquement correct essaye d'occulter aujourd'hui, afin d'abêtir les peuples pour pouvoir les manipuler, un peu de la même manière que l'on dresse les animaux de cirque.

     

    Je vous offre quelques unes de ces pensées, plongeons-y un instant afin d'élever un peu les nôtres...

     

    Livia

     

     

    Le temps qui passe...

     

    Image de plénitude

     

    Photo prise un après midi d'été dans les Côtes d'Armor, il faisait très beau ce jour-là !

     



     

    C'est une chose que nous constatons tout les jours à travers nos médias :

     

    « L’ignorance toujours est prête à s’admirer »

     

    Et

     

    « Souvent trop d’abondance appauvrit la matière »

     

    Boileau

     



     

    C'est après le fric que cette pauvre humanité court toujours  :

     

    « J’ai demandé la richesse, afin d’être heureux ; j’ai reçu la pauvreté afin d’être sage.

     

    J’ai demandé toutes choses afin de jouir de la vie ; j’ai reçu la vie, afin de jouir de toutes choses.»

     

    Anonyme

     



     

    Et pour l'appât du gain, l'homme oublie souvent l'essentiel ! :

     

    « L’homme naît, vit et meurt. Il ne se sent pas naître, il souffre à mourir et oublie de vivre. »

     

    Anonyme

     

     

     

    Alain, quand à lui nous rappelle :

     

    « Il n’y a jamais d’autre difficulté dans le devoir, que de le faire. »

     



     

    Il ne faut pas oublier, que malgré tout les progrès de la science aujourd'hui, et l'étirage de peau, ainsi que le botox, pour rester jeune... le temps passe inexorablement et... l'âge vient quand même !

     

    « Horloge ! Dieu sinistre, effrayant, impassible,

     

    Dont le doigt nous menace et nous dit : Souviens-toi ! »

     

    Charles Baudelaire

     

     

     

    Mais un anonyme nous indique que rien n'est perdu :

     

    « A chaque seconde, tu peux renaître. Chaque seconde peut marquer un nouveau départ… C’est un choix ».

     

    Anonyme

     

     

     

    Alors suivons les conseils de Guillaume Apollinaire, qui nous propose :

     

    « Il est grand temps de rallumer les étoiles dans le cœur. »

     

     

     

    Car lorsque nous passerons l'arme à gauche :

     

    « Il convient de n’avoir pas d’autre richesse, quand on parvient au Jugement, que d’être un enfant. »

     

    Anonyme

     

     

     

    Les jours se suivent et... heureusement ne se ressemblent pas, le soleil est revenu et le ciel est bleu depuis quelques jours, je vais donc quitter mon blog pour reprendre le programme des vacances que le mauvais temps avait interrompu. .

     

    A bientôt

     

    Livia

     

     


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    Carpe Diem

     

    (cueille le jour présent)

     

     

     

    Carpé Diem...

    Cette maxime est très fréquente sur les cadrans solaires...

     

    (image wikipédia)

     

     

     

     

     

    Carpe diem (quam minimum credula postero) est une locution latine extraite d'un poème d'Horace s'adressant à sa femme, que l'on traduit en français par : « Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain », littéralement « et sois la moins crédule possible pour le jour suivant »

    « Ne cherche pas à connaître, il est défendu de le savoir, quelle destinée nous ont faite les Dieux, à toi et à moi, ô Leuconoé ; et n’interroge pas les Nombres Babyloniens. Combien le mieux est de se résigner, quoi qu’il arrive ! Que Jupiter t’accorde plusieurs hivers, ou que celui-ci soit le dernier, qui heurte maintenant la mer Tyrrhénienne contre les rochers immuables, sois sage, filtre tes vins et mesure tes longues espérances à la brièveté de la vie. Pendant que nous parlons, le temps jaloux s’enfuit. 
    Cueille le jour, et ne crois pas au lendemain. »

     

    Leconte de Lisle (1873)

     

     

     

     

     

    C'est donc un hédonisme d'ascèse, une recherche de plaisir ordonnée, raisonnée, qui doit éviter tout déplaisir et toute suprématie du plaisir. C'est un hédonisme a minima : c'est un épicurisme (Horace faisait partie des épicuriens de l'ère romaine).

     

     

     

    La rose, fleur rapidement fanée et qu'il faut cueillir dès sa floraison, est devenue une métaphore canonique de la brièveté de l'existence humaine dans la poésie française du XVIe siècle, en particulier avec les poètes de la Pléiade. Ronsard écrit ainsi : « Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie » dans ses Sonnets pour Hélène.

     

     

     

    « Carpe diem » à vous tous !

     

     


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