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    VERSAILLES…
    SI LES JARDINS M’ETAIENT CONTES…
    (Suite)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    L’axe du soleil vu de la cour Royale : Grande horloge, bassin d’Apollon et Grand Canal…
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Le bassin d’Apollon

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Cheval en cuivre : détail du bassin d’Apollon.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Lors des grandes eaux : Apollon sur son char.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0024Détail du bassin d’apollon.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    La toilette d’Apollon par les Nymphes

    Le Bosquet des Bains d’Apollon : par Girardon et Regnaudin.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0006Bosquet des Bains d’Apollon.

    Les chevaux du soleil pansés par les Tritons.

    Des frères Marsy, (groupe au cheval cabré)

    et de Guérin (au cheval s’abreuvant).

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    VERSAILLES…
    SI LES JARDINS M’ETAIENT CONTES…
     
     
    Ce fut un jardin avant d’être un Château, une fête avant d’être un jardin, une nuit avant d’être mille soleils.
    Il faut se souvenir de ce Versailles-là, alors que le Château n’était qu’un cabanon au milieu des bois et que le ciel de mai s’illuminait des plaisirs de l’île enchantée (spectacle écrit par Molière et mis en musique par Lully). C’était en 1664, ce fut un spectacle merveilleux.
    Bientôt Louis XIV imagina faire de ces jardins le théâtre de son règne. Ce sera le Versailles que nous connaissons, ce Palais superbe, ce salon de verdure qu’une conversation quotidienne avec le plus grand des jardiniers allait, durant 35 ans, modeler.
    Versailles est né du parc, si l’on veut comprendre ce Versailles, il faut d’abord se promener dans ses jardins.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Portrait d’André Le Nôtre, architecte des jardins (1613-1700) peint par Carlo Maratta.
     
    Issus d’une famille de jardiniers, André Le Nôtre a cultivé sa science par les jardins du Luxembourg, des Tuileries, de Fontainebleau et de Vaux…
     
    Avant de manifester toute l’étendu de son génie à Versailles. D’un marécage, il a fait un enchantement à l’image du jardin d’Eden, pour le bon plaisir de son ami, le Roi.
     
     
     
     
     
    « Tant de soleils sont morts dans ces bassins augustes…
     
    Et la grâce des eaux les aide à se flétrir ;
     
    A l’heure de s’éteindre heureux, de se sourire,
     
    Heureux de se mirer à l’heure de mourir !... »
     
    Robert de Montesquiou.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Le parterre de l’Orangerie…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Détail du parterre du Midi…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Le parterre de l’Orangerie et la pièce d’eau des Suisses…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Les statues de la grande commande de 1674 sur le parterre du Nord.

    (Ici l’Eté, par Hutinot)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Le jardin des statues à l’Automne…

    Les jardins de Versailles offrent aux promeneurs un trésor de statues accumulées au fil du temps avec un boulimique appétit de collectionneur…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Le potager du Roi.

    Ce domaine, dans lequel la Quintinie était passé maître, permettait d’offrir des fraise en janvier, des poires en avril ou des figues 6 mois durant…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LES RECETTES SECRETES DES MONASTERES…

    REMEDES ANCESTRAUX.

     

     

    Avec patience et savoir-faire, les moines et moniales ont, depuis plus d’un millénaire, utilisé leurs connaissances botanique pour cultiver, au sein des cloîtres, de nombreuses plantes médicinales.

    Si certaines étaient locales comme la sauge, la verveine, l’absinthe, le thym, la camomille, la bardane ou encore l’arnica, d’autre furent importées du bout du monde par les missionnaires et voyageurs, l’acacia blanc ou la citronnelle par exemple.

    De ces jardins clos, les religieux ont mis au point des recettes souvent complexes pour soulager les maux de leur époque.

    Transmises entre initiés, de génération  en génération, certaines d’entre elles ont traversé le temps et sont aujourd’hui encore commercialisées avec un grand succès.

     

    Leur longévité s’expliquent sans doute par leurs multiples bienfaits, éprouvés de longue date par nos ancêtres, par leurs compositions exclusives à base d’ingrédients naturels mais aussi par leur authenticité, en marge du renouvellement effréné des gammes de soins contemporaines.

    Si elles ne prétendent pas rivaliser avec l’industrie pharmaceutique, ces recettes conservent tout de même une place privilégiée pour améliorer notre bien-être et soulager les petits maux du quotidien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Des potions archaïques aux bienfaits intemporels.

     

     

    EAU D’EMERAUDE.

    Son nom vient de sa belle couleur verte ! Au cours du XVIIe, c’est une de leur bonne qui livra cette recette d’apothicaire aux moniales Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire.

    Obtenue à partir de miel fermenté et de plantes médicinales macérées, cette solution alcoolisée est reconnue pour ses bienfaits, en matière d’hygiène notamment. Appliquée sur le visage, elle purifie les peaux jeunes et acnéiques. Au quotidien elle nettoie les coupures superficielles ou s’utilise en bain de bouche.

    Après l’avoir utilisée pour soigner sa jambe blessée lors d’un accident de carrosse, Madame de Sévigné en fit l’éloge dans une lettre à sa fille.

     

    ACQUA DI SANTA MARIA NOVELLA.

    En 1614, elle se nommait « eau anti-Hystérique » en raison de ses propriétés relaxantes et calmantes.

    C’est dans l’ancestrale « Officina Profumo Farmaceutica » de Florence crée par l’ordre Dominicain en 1220, que cette préparation alcoolique fut inventée.

    Elle tire ses bienfaits d’huiles essentielles, de plantes telles que la balsamita ou la menthe poivrée et d’épices comme la cannelle.

    Il est recommandé de la consommer au coucher en versant quelques gouttes dans un verre d’eau ou sur un sucre.

     

    CHARTREUSE.

    Pas moins de 130 végétaux pour composer cet élixir de longue vie dont le Maréchal d’Estrées confia la formule aux pères Chartreux un jour de 1605 !

    Déjà mystérieux, ce manuscrit attendit plus d’un siècle pour être enfin déchiffré, en 1737, par Jérôme Maubec, le frère apothicaire. Toujours respecté à la lettre, sa recette assure aujourd’hui encore la renommée de cette boisson aux vertus digestives, et régulatrices des fonctions hépatiques.

     

    BAUME DU PELERIN.

    Au cœur des Alpes de Haute-Provence, dans le prieuré de Notre-Dame de Ganagobie, ce sont des moines bénédictins qui imaginèrent ce baume pour soulager les pieds échauffés des pèlerins qui parcouraient des centaines de kilomètres pour se recueillir sur les tombes des Saints.

    S’il demeure une valeur sûre, c’est sans doute que sa composition demeure inchangée : huiles essentielles de menthe, d’eucalyptus, de girofle, de camphre et de sauge.

    Cette pommade antiseptique et stimulante s’applique en massages pour éliminer les crevasses, assouplir la peau et rafraîchir les pieds endoloris, tout en évitant les odeurs de transpiration.

    Fanny Courtiau.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LOIRE… VALLEES DES ROIS, VALLEES DES REINES.
     
     
    LE CHATEAU DE LOCHES.
    Chez la Dame de beauté…
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Le Château de Loches, vu de jour avec au fond la tour du Faucon Noir…
     
     
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0007Les logis Royaux et la tour Agnès Sorel (XVe siècle).

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Le Château de Loches illuminé…

     

     

    Campé au-dessus de l’Indre, le château de Loches est l’un des plus importants témoignages d’architecture militaire du Moyen Âge. Pourtant cette vocation guerrière n’a pas fait beaucoup pour la notoriété de l’endroit et seul brille encore dans ce rôle le vieux donjon du Faucon Noir, géant farouche bâti sur des plans rapportés de Byzance par les Croisés.

    Louis XI y passa son enfance, sous la protection de Jeanne Pourponne, sa nourrice berrichonne et de Clémence Fillonne, sa gouvernante « berceresse ». Loches est connu pour les terribles « fillettes » de Louis XI, que l’on peut encore voir aujourd’hui.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Gravure représentant Louis XI.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0010Portrait de Charles VII.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour le reste, se sont plutôt les femmes qui ont fait l’histoire de Loches :

     

    Jeanne d’Arc qui y rencontra le Dauphin en 1429.

     

    Agnès Sorel qui y abrita ses Amours avec le même personnage, devenu Charles VII.

     

    Anne de Bretagne qui y enferma son chagrin à la mort de Charles VIII.

    

    

    

    

    

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    Salle des Gardes du Logis du Roi XVe siècle, c’est dans cette salle que jeanne d’Arc rencontra le Dauphin.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LORIENT CELEBRE SES RACINES CELTES.
     
     
     
     
     
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    Une fête de famille pour Bretons et Bretonnants du monde entier.

    Le Bagad de Lann Bihoue

     
     
     
     
     
    Le festival interceltique, chaque année depuis 40 ans, et par tous les temps, investit les rues, quais, marchés et parcs de Lorient (Morbihan). Cette année du 5 au 14 août, si vous êtes dans le coin, et si vous aimez : cornemuse,  bignou et bombarde, ne le manquez pas. Les costumes sont très beaux, et l’air lui-même est en fête, le bagad de la base militaire de Lann-Bihoue y participe, comme le montre l’illustration ci-dessus.
     
    « Le Festival interceltique est plus qu’un festival musical. On y défend une identité culturelle qui a essaimé dans le monde entier », insiste Lisardo Lombardo. Un Austrien d’Espagne qui est médecin de formation mais, depuis 5 ans, c’est son amour pour la culture qui a pris le pas avec l’organisation du festival de Lorient.
     
    « J’ai découvert, il y a une vingtaine d’années, une très forte correspondance culturelle entre la Bretagne et les Asturies, à travers les instruments de musique, les costumes, un sens profond de l’imaginaire, des récits mythologiques proches, un sens de la spiritualité aussi, et les fameuses danses traditionnelles où l’on se tient par le petit doigt. Ce qui m’a intéressé alors, c’est certes le fond culturel celte commun, mais aussi l’avenir de cette culture. »
     
    Le festival propose de nombreuses animations qui dévoilent la richesse des traditions culturelles celtes : défilés en costume traditionnel, ateliers de de contes, de danses bretonnes, marché du terroir, exposition de cornemuse et jardin des luthiers, bateaux pirates pour les enfants et jeux sportifs celtes.
     
    «Nous insistons pour offrir aux festivaliers une ambiance familiale, accessible à tous les budgets, avec de nombreux concerts gratuits. »
     
    Mais cette « celtitude » défendue et prônée par le festival n’est-elle pas une manière de conserver artificiellement une culture dépassée ?
     
    « Une culture ne se conserve pas. Elle se vit. Une culture identitaire a du sens  si elle évolue avec son temps, avec les hommes. Etre ouvert à la culture, c’est le point d’ancrage, une référence qui permet à la liberté et à la créativité de se développer. A l’heure de la globalisation, les jeunes générations sont de moins en moins en contact avec leur culture identitaire, leurs racines. Or on a toujours besoin de racines pour pousser. »
     
    Le festival accueille des artistes très variés issus de la « diaspora celte». Tous viennent partager leurs racines culturelles, passées au filtre de la composition musical moderne, transbahutées dans des pays fort éloignés, comme les Bretons de New York, du Canada, de l’île de la Réunion, de la Galice avec le célèbre Luz Casal, mais aussi le bagad de Lann Bihoué, les chœurs de Saint- Malo, et les chœurs sacrés du Pays de Galles et d’Ecosse.
     
    « IL ne faut pas oublier que les Bretons sont très catholiques. La culture celte a été absorbée par la religion chrétienne assez naturellement car elle était marquée par un sens fort de la transcendance et de l’espérance dès son origine. »
     
    Durant les dix jours du festival, trois laissent une bonne part aux concerts de musiques sacrées dans la belle église Saint-Louis de Lorient.
     
    Et une messe en breton sera célébrée pour clore cette 41e édition.
     
    Famille chrétienne du 30 juillet.
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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