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    « Le Christ, une fenêtre que Dieu a ouvert sur le ciel »

    Anonyme

     

     

     

    Le mystère reste entier...

    Un détail du  Saint Suaire, tel qu’il a été exposé derrière une vitre dans la cathédrale de Turin, durant la semaine sainte  de 2015.

     

    Le 28 mai 1898, le photographe amateur Segondo Pia est penché sur une plaque de verre qui se découvre peu à peu dans l’obscurité du laboratoire. (Le roi et l’archevêque de Turin l’ont autorisé  à photographier le Linceul lors d’une ostension à la cathédrale). Criante de vérité, l’image d’un homme de douleur, les mains croisées sur le pubis, tout à la fois nu mais pudique, majestueux et serein se dessine.

    Stupeur du photographe, comment est-il possible que l’image apparaisse ainsi en positif ? Pia, c’est le nom du photographe, est pétrifié ; non seulement à cause de cette énigme qui fait voler en éclats les lois de la photographie, mais surtout parce qu’il pense être le premier à découvrir le vrai visage que la Christ avait sur terre.

    « C’est la photo la plus mystérieuse qui soit » assure le Dr Bruno Barberis, qui préside le Centre international de sindonologie (étude du Saint Suaire) à Turin. A ce jour, aucun laboratoire n’est parvenu à reproduire l’image qu’elle a révélée en 1898. Après la photo, le Suaire cesse d’être un simple objet de dévotion pour devenir un objet scientifique.

    Cette bande lin de 4,36 m sur 1,10 m sera l’un des objets les plus étudiés des XXe et XXIe siècles. Mais après la photo de Pia, le doute et la polémique s’installent, tellement cette découverte est incroyable. Car, si le linceul s’apparente à un négatif photographique, comment un négatif peut-il avoir été réalisé dans un passé si lointain ? […]

     

     

    A Dieu, rien n’est impossible !

    Cependant depuis cette photo,  les « savants » d’aujourd’hui, cherchent et veulent absolument découvrir quelque chose…

    Mais ces recherches, ont-elles vraiment un but purement scientifique, ou ne sont-elles faites juste pour démonter le « mensonge » des chrétiens et faire tomber leur « supposé dieu » ?

    Liviaaugustae

     


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    La compagne des dieux...

    Statuette de bronze destinée à un laraire 2e siècle avant J.C.

    (Musée d’archéologie méditerranéenne de Marseille)

    (Le Laraire est un autel dédié aux dieux, que l’on trouvait dans tous les foyers romains)

     

    La statuette appartient au type d’Hercule imberbe, au repos, coiffé de la Leonté (peau du lion de Némée tué au cours de ses douze travaux). La main gauche tient deux pommes d’or du jardin des Hespérides, enfin l’autre bras s’appuie sur la massue emblème du dieu.

    Le thème présente un intérêt particulier car on peut remonter à ses origines grecques et le suivre jusqu’à cette interprétation romaine. La tête s’apparenterait à un original du 4e siècle avant J.C., le corps à une œuvre du 5e siècle avant J.C.

    Cette statuette de laraire a été découverte à Nîmes dans des vestiges du 5e siècle après J.C. Cette statuette avait été importée de Rome.


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    C’est Cigalette mon aminaute, qui m’a offert cette belle photo de merle dans la neige...

    Allez voir toutes ses photos à l’adresse ci-dessous :

    http://besoindenature.eklablog.com/du-noir-sur-du-blanc-a119832316

     

     

    Le Turlus merlura...

    Le merle

    (Turlus merlura)…

     

     

    Le merle

    Un oiseau siffle dans les branches
    Et sautille gai, plein d'espoir,
    Sur les herbes, de givre blanches,
    En bottes jaunes, en frac noir.

    C'est un merle, chanteur crédule,
    Ignorant du calendrier,
    Qui rêve soleil, et module
    L'hymne d'avril en février.

    Pourtant il vente, il pleut à verse ;
    L'Arve jaunit le Rhône bleu,
    Et le salon, tendu de perse,
    Tient tous ses hôtes près du feu.

    Les monts sur l'épaule ont l'hermine,
    Comme des magistrats siégeant.
    Leur blanc tribunal examine
    Un cas d'hiver se prolongeant.

    Lustrant son aile qu'il essuie,
    L'oiseau persiste en sa chanson,
    Malgré neige, brouillard et pluie,
    Il croit à la jeune saison.

    Il gronde l'aube paresseuse
    De rester au lit si longtemps
    Et, gourmandant la fleur frileuse,
    Met en demeure le printemps.

    Il voit le jour derrière l'ombre,
    Tel un croyant, dans le saint lieu,
    L'autel désert, sous la nef sombre,
    Avec sa foi voit toujours Dieu.

    A la nature il se confie,
    Car son instinct pressent la loi.
    Qui rit de ta philosophie,
    Beau merle, est moins sage que toi !

    Théophile Gautier

     

     

    Même dans la neige des jours, chantons comme le merle, sans perdre espoir !

    Liviaaugustae

     


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    1er Février 2016

     

    « Le temps est l’image mobile, de l’éternité immobile. »

    Sénèque

     

     

     

    Le sablier du temps...

    (image internet)

     

    Le Sablier.

    L’hiver est propice à la neige.

    La neige a fait le buis charmant.

    Dites-moi, pourquoi me plaindrais-je !

    Passent les nues, passent les ans.

    La vie n’est pas un sablier

    Qu’on puisse à l’aise renverser.

    Et faut-il, parce que tout passe,

    S’obstiner à vivre au passé ?

    Maurice Carême

     

     

    Vivons donc  au présent, de toutes les façons quoique l’on fasse, le train du temps indifférent,  passera sur les rails de la vie et… on ne peut l’arrêter !

    Liviaaugusate

     


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    « Me voici Seigneur, je viens faire ta volonté ; qu’il me soit fait selon ta parole. »

    (Cantique d’après le psaume 138)

     

     

     

    Art chrétien...

    Eliézer et Rebecca,

    Giambattista Pittoni (peint vers 1725)

    Pittoni est un peintre baroque vénitien, proche du style de Piazzetta dont on voit une œuvre  sur le même thème à la Pinacothèque de Milan.

     

    Le chapitre 24 de la Genèse relate les circonstances providentielles du mariage d’Isaac et met en relief la vertu et la confiance en Dieu de Rebecca. L’intendant Eliézer ou (Eleazar), envoyé par son maître Abraham en Chaldée pour y trouver une épouse pour son fils Isaac, ne se sent pas capable de la choisir et prie Dieu de lui accorder un signe : la jeune fille élue, quand il lui demandera à boire, lui proposera d’abreuver aussi ses chameaux.

    Rebecca est représentée de bleu, comme la Vierge Marie. Eliézer lui offre les bijoux de fiançailles, pas en or comme dit dans la Bibles, mais un beau bracelet de perles. Cette scène préfigure l’Annonciation : une jeune fille adhère librement au plan divin. Rebecca quitte sa famille et son pays et suit un inconnu en pays lointain pour épouser un autre inconnu. Elle est disponible à la grâce comme Marie. Rebecca est choisie pour devenir la femme d’Isaac et la mère de Jacob, Marie se voit proposer d’être la mère du Messie.

    Dans les premiers siècles de l’art chrétien, on représentait l’Annonciation près d’un puits, en référence à Rebecca.

    Les autres jeunes femmes regardent sans comprendre, comme le firent probablement les voisines de Marie à Nazareth.

     

     

     

    Art chrétien...

    Rebecca est vêtue de bleu comme le Vierge Marie.

    Son profil, qui fait penser à une médaille, l’évoque également. Elle est éclairée par la lumière divine, les autres jeunes filles restent dans l’ombre.

     

     

     

    Art chrétien...

    Les magnifiques perles du bracelet de fiançailles symbolisent en peinture la pureté.

     

     

     

    Art chrétien...

    Le puits et le seau annoncent une autre scène du nouveau testament : le Christ et la Samaritaine au puits.

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     

     

     


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