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    Ce poème est un chant d’amour du poète à son île.

    Le colibri en est la pierre précieuse…

    Liviaaugustae

     

     

     

    Ivresse...

    Colibri madere eulampis jugularis

    (image wikipédia)

     

    Ivresse

     

    Aux lèvres de tes fleurs, comme un enfant joyeux,

    Le colibri suspend son élégance frêle ;

    Il va comme un éclair de l’une à l’autre, et mêle

    L’éclat de leurs couleurs à l’éclat de ses feux.

     

    Pour elles, ses ébats aériens, ses jeux

    Où scintille l’écrin lumineux de son aile,

    Pour tes fleurs, le rubis de sa gorge étincelle,

    Et son aigrette flambe et resplendit aux yeux !

     

    Il vole, ainsi vêtu d’or et de pierreries,

    Portant à chaque fleur sa caresse d’amant

    Et flamboie au soleil, comme un joyau vivant !

     

    Sa vie se passe en folles griseries

    Parmi les enivrants arômes de tes bois,

    Sous ton ciel bleu, limpide et sans émois !

    Dominique Guesde


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    Hier, vous avez pu admirer, la croix de Melk  conservée à l’abbaye de Melk.

    Présentée par Marie-Gabrielle Leblanc, je vous offre aujourd’hui, l’abbaye qui vaut aussi le détour.

    Liviaaugustae

     

     

     

    Sur les bords du Danube...

    Melk est l’une des plus grandes et des plus prestigieuses  abbayes d’Autriche, avec le monastère de Klosterneuburg et l’abbaye cistercienne de Heiligenkreuz, près de Vienne.

    (Image wikipédia)

     

    C’est la  plus belle abbaye bénédictine du  pays. Elle est située au-dessus d’un charmant village, sur un éperon rocheux dominant le Danube, dans un site incomparable. Elle surplombe le cours du fleuve dans un de ses plus beaux parcours, la Wachau, entre la frontière allemande et Vienne.

    La façade de l’abbatiale donne sur la Melk, un affluent du Danube. La haute abbaye dominant toute la vallée, visible à des kilomètres à la ronde, est le plus beau spectacle que l’on puisse voir du train qui roule vers Vienne.

    Ce monastère fut fondé par la dynastie des margraves d’Autriche Babenberg en 1089, sur les tombeaux de saint Coloman et du saint margrave Léopold III. Son nom signifie « rivière frontalière ». IL fut entièrement reconstruit au XVIII e siècle, après deux incendies.

    Melk est le sommet du baroque autrichien de par son architecture grandiose et sa décoration intérieure. ET son trésor est l’un des plus beaux d’Autriche, du roman au baroque, comportant des objets liturgiques, de l’orfèvrerie, des sculptures et des tableaux.

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     

     

    Sur les bords du Danube...

    La cour de l’abbaye

    Le visiteur passe sous le porche Saint Benoit (Benediktihalle) et se retrouve dans la cour du prélat à la fois élégante et majestueuse. Le regard se pose d'emblée sur la coupole de l'église et sur les deux tours qui la flanquent. La fontaine, formée au XVIIIe siècle, a été installée ici au début du XIXe.

     

     

     

    Sur les bords du Danube...

    Le Maître Autel

    Au-dessus du tabernacle se trouve une tiare. Elle renvoie au Christ, la tête de l'Église, et en même temps aux deux personnages qui se tiennent directement au-dessus du tabernacle : Saint Pierre, le chef visible de l'Église, et Saint Paul. Les statues placées à leur droite et à leur gauche représentent des prophètes de l'Ancien Testament, les annonciateurs des deux Princes de l'Église.

     

     

     

    Sur les bords du Danube...

    Le plafond de la nef

    Ils sont, avec les tribunes, l'œuvre du décorateur de théâtre Antonio Beduzzi, qui leur donna la forme de chapelles. L'ornementation de chacune des chapelles s'inspire de la vie du saint auquel l'autel est consacré.

     

     

     

    Sur les bords du Danube...

    L’escalier en colimaçon de l’abbaye

    L'escalier des empereurs conduit à l'aile d'apparat de l'abbaye et aux appartements impériaux. Un groupe d'allégorie accompagne un cartouche portant l'inscription Constantia et Fortitudine (avec persévérance et bravoure), devise de l'empereur Charles VI qui entretint des relations amicales avec la maison et sous le règne duquel eut lieu l'édification de Melk.

     

     

     

    Sur les bords du Danube...

    Vue générale de la bibliothèque de l’abbaye.

    La fresque du plafond, peinte par Paul Troger (1731-32), représente une allégorie de la Foi, elle est le pendant thématique de la salle de marbre qui met en scène la Sagesse humaine.

    La bibliothèque de l'abbaye de Melk renferme environ 85 000 volumes, 1 200 manuscrits du IXe au XVe siècle, 800 manuscrits des XVIIe et XVIIIe siècles, et 850 incunables. Les manuscrits et incunables les plus intéressants sont exposés sous verre.

    Le globe terrestre et la sphère céleste sont de Vincenzo Coronelli (1670).

    (Textes et images wikipédia)

     

     

     

     

     

     


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    La croix de Melk...

    La croix de Melk, de 1362, est une célèbre croix d’orfèvrerie figurant d    ans le trésor de la grande abbaye bénédictine de Melk en Autriche.

     

    Cette extraordinaire croix-reliquaire gothique du XIVe siècle est en argent doré, ornée de filigrane d’or très finement ouvragé, de perles et de pierres précieuses authentiques : émeraudes, saphirs, aigue-marine, améthystes, rubis, grenats, béryl, péridot et un camée antique vers le haut.

    L’autre côté de la croix représente le Christ entre les quatre évangélistes.

    La forme de la croix de Melk est latine, avec  les extrémités trilobées (symbole de la Sainte Trinité), selon le style de l’époque gothique que l’on retrouve aussi dans les vitraux et les enluminures. Le XIV e siècle est l’un des âges d’or de l’orfèvrerie. Son goût raffiné et ses techniques ont rarement été égalés.

     

     

     

    La croix de Melk...

    Un reliquaire de la croix.

    Un tel luxe n’étonne pas quand on sait que ce reliquaire contient un fragment de la vraie croix du Christ, offert à l’abbaye par le margrave Adalbert d’Autriche.

    Ce que l’on appelle « reliques du Christ » ne sont bien évidemment pas  des ossements, mais des reliques de la Passion : épines, clous, linceul, bois de la croix.

    C’est le duc d’Autriche Rodolphe le Fondateur qui offrit, en 1363, le somptueux reliquaire aux moines, pour qu’ils puissent y vénérer cette précieuse relique.

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     


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    « La couleur surtout et peut-être plus encore que le dessin est une libération »

    Henri Matisse

     

     

     

    Guy Rose, né le 3 mars 1867 à San Gabriel (Californie) et mort le 17 novembre 1925 à Passadena, est un artiste-peintre impressionniste américain. Il a surtout peint des femmes et des paysages, en France et Californie.

    Il S’installe à Paris en 1888, pour suivre à l’académie Julian, les cours de plusieurs grands peintres…

    Il revint en France en 1890, il s’installa à Giverny et devint l’ami de Claude Monet, et s’initia à l’impressionnisme…

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Le modèle

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    L’ombrelle verte

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Notre-Dame-de-Grâce à Honfleur

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Le vieux pont en France

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Le chêne

     

    (Images et texte wikipédia)

     

    J’apprécie particulièrement le tableau de la chapelle à Honfleur, tout éclaboussée par l’or de l’automne.

    Je constate  que beaucoup de peintres étrangers ont transités par Paris qui était alors une capitale d’art en tous genres car il y eut outre des peintres, des compositeurs, et des poètes…

    Paris était le rêve des artistes !

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     


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    Une fleur...

    Rose de Noël des Alpes Autrichiennes

    (Helleborus niger)

    (Image wikipédia)

     

     

    « Sauvage ou rare, une fleur est toujours mystère, beauté et déjà regret.

    Elle invite à l’émerveillement, donc à la gratitude ; elle incite à la pensée, donc à la tolérance.

    Fragile apogée, elle est un moment de bonheur et impose des gestes mesurés…

    Maurice Druon

     

     

    Un mot sur l’auteur…

     

     

     

    Une fleur...

    Maurice Druon en 2003

     

    Maurice Druon, né le 23 avril 1918 dans le 13e arrondissement de Paris et mort le 14 avril 2009, est un écrivain et homme politique français. Maurice Druon s'engage dans la Résistance et rejoint Londres en janvier 1943. Attaché au programme « Honneur et Patrie » de la BBC, il écrit alors avec son oncle Joseph Kessel les paroles du Chant des Partisans, que met en musique Anna Marly.

    Après la guerre, il devient un homme de lettres à succès avec Les Grandes Familles (Prix Goncourt 1948) et surtout la saga des Rois maudits, roman historique en sept tomes publiés entre 1955 et 1977 et que l'adaptation télévisée fera connaître à un très large public. Il est élu à l'Académie française en 1966 à quarante-huit ans, et en devient le secrétaire perpétuel de 1985 à 1999. Il a écrit d'autres œuvres, mais aussi des pièces de théâtre et des essais.

    Gaulliste et engagé dans l'action politique, Maurice Druon a été ministre des Affaires culturelles en 1973-74.

    (Image et texte wikipédia)

     

     

    Son livre : « Les mémoires de Zeus » fut pour moi, un éblouissement.

    Je le recommande à ceux qui aiment la mythologie et qui ne l’ont pas déjà lu.

    Liviaaugustae

     


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