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    Conversion...

    Le Christ et le centurion.

     

    Le Christ et le centurion est une toile caractéristique du style du peintre français Sébastien Bourdon (1616-1671). Deux dates inconnues, réapparu après des siècles de disparition en 1970, il semble avoir été peint pour un amateur lyonnais et non pour une église, il est à présent au Musée des beaux-arts de Caen.

    Suivit de trois soldats et d’un écuyer, le centurion vient trouver Jésus à Capharnaum et lui demande, alors qu’il est entouré de cinq apôtres, de guérir à distance son serviteur. Le casque posé à terre est le signe que l’officier romain, humblement agenouillé, reconnaît la puissance du Christ.

    Membre de l’église réformée, Bourdon fit néanmoins une brillante carrière à Rome puis à Paris, où il fut l’un des fondateurs et le recteur de l’Académie royale de peinture, ce qui prouve la tolérance envers les protestants sous Louis XIII et Louis XVI, malgré tout ce que l’on en dit aujourd’hui.

    Sa prédilection pour les scènes de l’Ecriture, son admiration pour l’antiquité, le rapproche de son contemporain Poussin, mais avec un style extrêmement original et personnel : jeux des formes géométriques, des obliques, des plages de couleurs savamment équilibrées glissant les unes derrière les autres. Notre tableau met en avant, au premier plan, trois couleurs élémentaires éclatantes : jaune, rouge et bleu lapis. Le vert est utilisé dans le paysage. Cela donne une harmonie classique remarquable.

     

     

     

    Conversion...

    Jésus entièrement vêtu de bleu pour signifier qu’il s’est fait homme, fait un geste d’étonnement devant la foi du centurion, appartenant à l’armée occupant le pays : « Chez personne je n’ai trouvé pareil foi en Israël».

     

     

    Conversion...

    Au centre de cette belle vue de la campagne romaine, la présence du château Saint-Ange (proche du Vatican) évoque la chrétienté et la papauté, et la cascade, le baptême et le Christ, source de la grâce.

     

     

     

    Conversion...

    Le casque du centurion posé par terre au premier plan, est mis en évidence par le peintre pour montrer que la scène se situe dans un contexte romain, même s’il est totalement fantaisiste avec ses plumes rouges.

     

     

    Marie-Gabrielle LEBLANC

     

     

     


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    Pour le tableau du samedi.

     

     

    Le charme du temps passé...

     

    Prenons notre calèche, et remontons le temps avec ce peintre américain…

     

    Edward Lamson Henry, est né le 12 janvier 1841 à Charleston en Caroline du Sud et est mort le 11 mai 1919 à Ellenville dans l’Etat de New-York. C’est un peintre américain.

    Il perd ses parents à l’âge de sept ans et est recueilli par des cousins à New-York ? C’est là qu’il s’initie à la peinture avant de poursuivre ses études à l’Académie des beaux-arts de Pennsylvanie à Philadelphie à partir de 1858.

    En 1860 il part à Paris où il étudie avec Charles Glevre et Gustave Courbet.

    De retour aux Etats-Unis en 1862, il participe à la guerre de Sécession qui inspire beaucoup ses premiers travaux.

    Après la guerre, il rejoint Winslow Homer au Tenth Street Studio Building à Greenwich Village. En 1869, il est reçu à l’Académie nationale de dessin de New-York.

    Il s’installe avec son épouse  à Cragsmoor, dans les Catskill Mounains où il participe à la fondation d’une colonie d’artiste.

     

     

     

    Le charme du temps passé...

    Le premier chemin de fer.

     

     

    Le charme du temps passé...

    Historical Capital and Labor.

     

     

     

    Le charme du temps passé...

    Préparatifs  pour la sortie.

     

     

     

    Le charme du temps passé...

    Colhendo.

     

     

    Le charme du temps passé...

    Allons en ville.

     

     

     

    Le charme du temps passé...

    Une visite d’exception

     

     

     

    Le charme du temps passé...

    Mother Hood

     

     

     

    Le charme du temps passé...

    St John’s Park  New-York.

     

     

     

    Le charme du temps passé...

    Club.

     

    Texte et images wikipédia.

     

     

    J’aime beaucoup ce peintre du détail : les rubans des chapeaux sont assortis aux robes,  le chien sur le deuxième tableau arbore un ruban rouge comme ceux de la robe de sa maîtresse, les calèches trottinent au travers d’une campagne merveilleuse et vierge des excentricités de la modernité…

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Fille préférée de Jupiter, la Déesse Minerve à surgit toute armée de la tête de son père, grâce au coup de hache libérateur de Vulcain.

    Vouée comme Diane à une totale chasteté (elle refuse en effet le statut d’épouse), cette vierge par excellence, triomphe de tous les travaux qui exigent à la fois prudence, réflexion et ingéniosité, vertus qu’elle tient de sa mère l’Océanide Métis, qui est la personnification de l’intelligence rusée, cette dernière a été fécondée puis avalée aussitôt par le roi des dieux qui souhaitait ainsi l’assimiler toute entière.

    Minerve est une grande déesse poliade, à la fois politique et industrieuse et apparaît tantôt guerrière, tantôt pacifique et sereine.

    Dans son rôle de guerrière, elle est revêtue d’un casque, et possède en outre le talisman qui lui assure la victoire sur les forces sauvages : l’Egide, qui est une peau de chèvre, que Minerve exhibe sur sa poitrine avec en son centre la tête hideuse de la Gorgone Méduse.

    Pacifique ou guerrière elle ne quitte jamais son casque !

     

     

     

    Guerrière ou pacifique ?

    Minerve guerrière. Réplique romaine d’un original grec, de la fin du Ve siècle avant J.C. attribué à Alcamène.

    (Musée du Louvre)

     

     

     

    Guerrière ou pacifique ?

    Minerve pacifique, réplique romaine d’un original grec, vers 350-340 avant J.C.

    (Musée du Louvre)

     

     

     

     

     


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    C’est la musique confidentielle et secrète de l’amour, au creux de la nuit…

     

    Envolons-nous avec les mots… sur le lac bleu  des rêves, accompagnés par l’envoûtant nocturne de Chopin…

     

    http://www.youtube.com/watch?v=WJ8RVjm49hE

     

     

     

    Musique confidentielle...

    Lac Bleu de Paul Césane, (1896)

     

    Musique confidentielle

     

    Au cartel d’or,

    Qui s’endort,

    La lyre du pendule à peine se balance.

     

    Sans avirons,

    Nous errons,

    Au vague, sur le lac enchanté du silence.

     

    L’accord dernier

    Du clavier,

    Au long des fils vibrants se prolonge et se pâme,

     

    Et d’un doux remous

    Lent et doux

    En ondes de langueur s’élargit dans notre âme.

     

    Sur les tapis

    Assoupis

    Une rose blessée et penchante agonise.

     

    Et le désir

    De mourir

    Comme une extase en nous monte et se divinise.

     

    D’ombre noyé,

    Déployé,

    Comme un dais triomphal, pour des pompes célèbres,

     

    Le lit massif,

    Dieu pensif,

    Médite obscurément nos baisers des ténèbres.

     

    L’air amolli

    S’est empli

    De ton parfum subtil, obsédant et complexe,

     

    Philtre ambigu,

    Suraigu,

    Fleur tiède épanouie au soleil de ton sexe.

     

    Tes yeux mourants,

    Transparents,

    M’ouvrent les profondeurs des verts mélancoliques.

     

    Et les charbons

    Moribonds

    Font trembler tout au fond des flammes symboliques.

     

    Je t’aime ainsi,

    Sans souci

    De l’heure disparue, et du mal et des peines,

     

    Que par nos doigts

    Plus étroits

    Notre amour se pénètre au plus fin de nos veines.

     

    Restons pendus,

    Suspendus

    Au-dessus de la terre ironique et brutale,

     

    Sans rien savoir,

    Sans rien voir,

    Révélés à la Vie Unique et Musicale…

     

    Ne parle pas,

    Ou si bas

    Que ce soit un secret vaporeux qu’on devine,

     

    Et qui se meurt

    Dans le cœur

    Comme une haleine d’ange en un duvet d’hermine.

     

    Albert Samain

     


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    Les roses de la Loire...

    Château de Bellegarde.

     

    En 1646, Roger de Saint-Lary est satisfait. Ses efforts sont couronnés de succès, et sa seigneurie de Bellegarde est enfin érigée en marquisat. Rien ne s’oppose à ce que, selon ses vœux, le bourg de Choisy-Aux-Loges prenne le nom de Bellegarde.

     

     

     

    Les roses de la Loire...

    Les tourelles au bord de l’eau…

     

    Pourtant, bien avant cette date, l’endroit portait déjà les marques d’une antique noblesse. Un donjon se dressait là depuis bien longtemps et sa reconstruction en 1353 en a conservé le plan carré caractéristique : celui d’une maison forte cantonnée de 4 tourelles.

    Mais son aspect de véritable château, Bellegarde le doit à un fils de Mme de Montespan, Louis-Antoine de Pardailhan comte d’Antin. Un nom de cape et d’épée qui est, en l’occurrence, celui d’un directeur des bâtiments du Roi, bien placé pour embellir le château qu’il acquiert alors et où un corps de logis en briques et en pierres complètent le donjon. Pour sa part il fait construire deux pavillons en longueur et réaménager les jardins où s’épanouissent des roses sur lesquelles il veille avec soin et qui deviendront la future spécialité locale.

     

     

     

    Les roses de la Loire...

    Les roses du Château…

    Lui-même et sa famille dote l’église de Bellega         rde d’œuvres d’art non négligeables que l’on ne s’attend guère à trouver dans une église en grande partie romane : elles sont signées Mignard, Carrache et Lebrun.

    Images wikipédia

     

    Merci à tous ces nobles petits et grands, qui nous ont laissé un si beau patrimoine, que le monde entier nous envie et qui tous les ans attirent nombre de touristes…

    Liviaaugustae

     

     


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