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    Pour le tableau du samedi.

     

     

    Le charme du temps passé...

     

    Prenons notre calèche, et remontons le temps avec ce peintre américain…

     

    Edward Lamson Henry, est né le 12 janvier 1841 à Charleston en Caroline du Sud et est mort le 11 mai 1919 à Ellenville dans l’Etat de New-York. C’est un peintre américain.

    Il perd ses parents à l’âge de sept ans et est recueilli par des cousins à New-York ? C’est là qu’il s’initie à la peinture avant de poursuivre ses études à l’Académie des beaux-arts de Pennsylvanie à Philadelphie à partir de 1858.

    En 1860 il part à Paris où il étudie avec Charles Glevre et Gustave Courbet.

    De retour aux Etats-Unis en 1862, il participe à la guerre de Sécession qui inspire beaucoup ses premiers travaux.

    Après la guerre, il rejoint Winslow Homer au Tenth Street Studio Building à Greenwich Village. En 1869, il est reçu à l’Académie nationale de dessin de New-York.

    Il s’installe avec son épouse  à Cragsmoor, dans les Catskill Mounains où il participe à la fondation d’une colonie d’artiste.

     

     

     

    Le charme du temps passé...

    Le premier chemin de fer.

     

     

    Le charme du temps passé...

    Historical Capital and Labor.

     

     

     

    Le charme du temps passé...

    Préparatifs  pour la sortie.

     

     

     

    Le charme du temps passé...

    Colhendo.

     

     

    Le charme du temps passé...

    Allons en ville.

     

     

     

    Le charme du temps passé...

    Une visite d’exception

     

     

     

    Le charme du temps passé...

    Mother Hood

     

     

     

    Le charme du temps passé...

    St John’s Park  New-York.

     

     

     

    Le charme du temps passé...

    Club.

     

    Texte et images wikipédia.

     

     

    J’aime beaucoup ce peintre du détail : les rubans des chapeaux sont assortis aux robes,  le chien sur le deuxième tableau arbore un ruban rouge comme ceux de la robe de sa maîtresse, les calèches trottinent au travers d’une campagne merveilleuse et vierge des excentricités de la modernité…

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Fille préférée de Jupiter, la Déesse Minerve à surgit toute armée de la tête de son père, grâce au coup de hache libérateur de Vulcain.

    Vouée comme Diane à une totale chasteté (elle refuse en effet le statut d’épouse), cette vierge par excellence, triomphe de tous les travaux qui exigent à la fois prudence, réflexion et ingéniosité, vertus qu’elle tient de sa mère l’Océanide Métis, qui est la personnification de l’intelligence rusée, cette dernière a été fécondée puis avalée aussitôt par le roi des dieux qui souhaitait ainsi l’assimiler toute entière.

    Minerve est une grande déesse poliade, à la fois politique et industrieuse et apparaît tantôt guerrière, tantôt pacifique et sereine.

    Dans son rôle de guerrière, elle est revêtue d’un casque, et possède en outre le talisman qui lui assure la victoire sur les forces sauvages : l’Egide, qui est une peau de chèvre, que Minerve exhibe sur sa poitrine avec en son centre la tête hideuse de la Gorgone Méduse.

    Pacifique ou guerrière elle ne quitte jamais son casque !

     

     

     

    Guerrière ou pacifique ?

    Minerve guerrière. Réplique romaine d’un original grec, de la fin du Ve siècle avant J.C. attribué à Alcamène.

    (Musée du Louvre)

     

     

     

    Guerrière ou pacifique ?

    Minerve pacifique, réplique romaine d’un original grec, vers 350-340 avant J.C.

    (Musée du Louvre)

     

     

     

     

     


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    C’est la musique confidentielle et secrète de l’amour, au creux de la nuit…

     

    Envolons-nous avec les mots… sur le lac bleu  des rêves, accompagnés par l’envoûtant nocturne de Chopin…

     

    http://www.youtube.com/watch?v=WJ8RVjm49hE

     

     

     

    Musique confidentielle...

    Lac Bleu de Paul Césane, (1896)

     

    Musique confidentielle

     

    Au cartel d’or,

    Qui s’endort,

    La lyre du pendule à peine se balance.

     

    Sans avirons,

    Nous errons,

    Au vague, sur le lac enchanté du silence.

     

    L’accord dernier

    Du clavier,

    Au long des fils vibrants se prolonge et se pâme,

     

    Et d’un doux remous

    Lent et doux

    En ondes de langueur s’élargit dans notre âme.

     

    Sur les tapis

    Assoupis

    Une rose blessée et penchante agonise.

     

    Et le désir

    De mourir

    Comme une extase en nous monte et se divinise.

     

    D’ombre noyé,

    Déployé,

    Comme un dais triomphal, pour des pompes célèbres,

     

    Le lit massif,

    Dieu pensif,

    Médite obscurément nos baisers des ténèbres.

     

    L’air amolli

    S’est empli

    De ton parfum subtil, obsédant et complexe,

     

    Philtre ambigu,

    Suraigu,

    Fleur tiède épanouie au soleil de ton sexe.

     

    Tes yeux mourants,

    Transparents,

    M’ouvrent les profondeurs des verts mélancoliques.

     

    Et les charbons

    Moribonds

    Font trembler tout au fond des flammes symboliques.

     

    Je t’aime ainsi,

    Sans souci

    De l’heure disparue, et du mal et des peines,

     

    Que par nos doigts

    Plus étroits

    Notre amour se pénètre au plus fin de nos veines.

     

    Restons pendus,

    Suspendus

    Au-dessus de la terre ironique et brutale,

     

    Sans rien savoir,

    Sans rien voir,

    Révélés à la Vie Unique et Musicale…

     

    Ne parle pas,

    Ou si bas

    Que ce soit un secret vaporeux qu’on devine,

     

    Et qui se meurt

    Dans le cœur

    Comme une haleine d’ange en un duvet d’hermine.

     

    Albert Samain

     


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    Les roses de la Loire...

    Château de Bellegarde.

     

    En 1646, Roger de Saint-Lary est satisfait. Ses efforts sont couronnés de succès, et sa seigneurie de Bellegarde est enfin érigée en marquisat. Rien ne s’oppose à ce que, selon ses vœux, le bourg de Choisy-Aux-Loges prenne le nom de Bellegarde.

     

     

     

    Les roses de la Loire...

    Les tourelles au bord de l’eau…

     

    Pourtant, bien avant cette date, l’endroit portait déjà les marques d’une antique noblesse. Un donjon se dressait là depuis bien longtemps et sa reconstruction en 1353 en a conservé le plan carré caractéristique : celui d’une maison forte cantonnée de 4 tourelles.

    Mais son aspect de véritable château, Bellegarde le doit à un fils de Mme de Montespan, Louis-Antoine de Pardailhan comte d’Antin. Un nom de cape et d’épée qui est, en l’occurrence, celui d’un directeur des bâtiments du Roi, bien placé pour embellir le château qu’il acquiert alors et où un corps de logis en briques et en pierres complètent le donjon. Pour sa part il fait construire deux pavillons en longueur et réaménager les jardins où s’épanouissent des roses sur lesquelles il veille avec soin et qui deviendront la future spécialité locale.

     

     

     

    Les roses de la Loire...

    Les roses du Château…

    Lui-même et sa famille dote l’église de Bellega         rde d’œuvres d’art non négligeables que l’on ne s’attend guère à trouver dans une église en grande partie romane : elles sont signées Mignard, Carrache et Lebrun.

    Images wikipédia

     

    Merci à tous ces nobles petits et grands, qui nous ont laissé un si beau patrimoine, que le monde entier nous envie et qui tous les ans attirent nombre de touristes…

    Liviaaugustae

     

     


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    Quichottine m’a invité à me joindre à ceux qui écrivent pour les anthologies éphémères, et j’ai accepté avec joie cette invitation. Vous pouvez voir son blog sur le lien suivant : http://quichottine.fr/

    Cette nouvelle anthologie est intitulée : Le Mariage.

    Le produit de la vente  du recueil ira en totalité à la fondation : Rêves.

    Pour en savoir plus cliquez sur le lien ci-dessous :

    http://les-anthologies-ephemeres.over-blog.com

     

     

     

    Le chien de la mariée...

    Pacha, mon chien.

    Je m’appelle Pacha, je suis le chien de Marie, vous savez bien Marie qui se marie aujourd’hui, je pensais que j’étais invité à assister à la noce, puisqu’on m’a toiletté, « une douche au jet, pas très chaude l’eau », on m’a séché, étrillé, et brossé pour lustrer mon poil.  Quelqu’un a même suggéré que l’on me mette une faveur bleue autour du cou pour la circonstance, non mais, je suis un homme que diable ! Et puis… sans ménagement, on m’enferma au grenier.

    Sidéré,  j’étais sidéré ! Pourquoi Marie, ma Marie ne venait pas me délivrer, comme elle l’a fait moult fois depuis que nous vivons ensembles ?

    Là, mon amour propre étant déjà bafoué, j’ai hurlé, pleuré, gratté à la porte. Plusieurs personnes m’ont grondé au travers de cette porte, et m’ont ordonné le silence. Mais j’ai continué à hurler.

    Un déclic, la porte s’est ouverte, qui l’a ouverte ? Je n’en sais rien, et sans demander mon reste,  pfutt, je me suis enfui et me suis caché, là où personne ne me trouverai, enfin je l’espérai.

    Je suis resté terré un long moment. Et brusquement le silence s’est fait, un silence lourd, plus un bruit, je n’entendais plus que le vrombissement des mouches…

    A pas de velours, je me suis avancé, j’ai sorti mon nez de dessous le jupon de la table… personne ! Où sont-ils donc passés ?

    Maintenant, je me souviens, tout le monde en parlait : « l’église ils sont à l’église, et hop, par la fenêtre, (un peu poussif le hop), m’enfin, je suis de l’autre côté ».

    Ils sont tous là, je m’approche la tête haute, les oreilles bien dressées… mais voilà que des cris résonnent : mais que vient faire ce chien ? Il ne va tout de même pas entrer dans l’église ? C’est un lieu sacré, etc… et je me suis fait jeter comme un malpropre ! Tandis que tout le monde entrait dans l’église et que la porte se refermait.

    Couché dans l’herbe, derrière une haie, je refoulais mes larmes (si, si, un chien pleure, même si personne ne s’en rend compte, sauf s’il hurle), ce que je ne voulais pas, ma Marie, se fâcherait, et je ne voulais pas lui faire de peine le jour de son mariage. Je me suis rappelé l’histoire  d’un « Saint François », qui paraît-il est l’ami des bêtes, alors je lui demandais un tout petit miracle, d’ouvrir la porte de l’église pour que j’assiste au mariage de Marie, « promis je resterai tout au fond de l’église, je ne ferai pas de bruit », à mon grand étonnement, la petite porte sur le côté s’entrouvrit, « merci l’ami ».

    Je me suis faufilé jusqu’au fond de l’église, je me suis assis sur un carrelage glacé,  « pourvu que cela ne dure pas trop longtemps, je ne voudrai pas choper des hémorroïdes » !

    Il y avait de la musique, des fleurs, et ma Marie, tout de blanc vêtue, resplendissait de bonheur, dans la lumière du soleil qui inondait le chœur, où elle était agenouillée, je le voyais à son sourire, à ses yeux qui brillaient, nous nous connaissons depuis si longtemps, nous deux, enfin bref, tout le monde était heureux.

    Elle m’avait confié très souvent combien elle aimait Clément, (il n’était pas à mon goût, mais Marie l’aimait), elle m’a confié tant de choses, mais ne comptez pas sur moi pour vous les dire, c’est un secret entre elle et moi.

    J’avais quand même un peu le cœur gros, Clément occupait tant de place dans le cœur de Marie, est-ce que de temps à autre elle penserait à moi ?

    Je suis sorti avant la fin de la cérémonie, et  suis retourné me cacher sous la table juponnée, je me suis fait tout petit, personne ne pensait plus à moi, quand la fête commencerait, je sortirai d’ici, pour y participer.

    La musique éclata en me faisant sursauter, les gens arrivaient, se congratulaient, riaient, les enfants courraient partout en criant. Je constatais une fois de plus combien les humains sont  bruyants lorsqu’ils sont heureux. A chaque fête c’était le même cinéma, j’en avais pris mon parti depuis fort longtemps, pensez, je n’avais que 2 ou 3 mois quand les parents de Marie, m’avaient acheté et mis dans un petit panier (on m’avais déjà noué  une faveur bleue autour du cou en guise de collier, ils ont de la suite dans les idées), je suis tombé amoureux de Marie et elle de moi, il n’y avait pas encore Clément à cette époque, je l’avais pour moi tout seul.

    Ce fut une vie de chien… paradisiaque !

    J’aventurai un œil, vite, il fallait faire mouvement, les extras passaient les plats de canapés, j’adore les canapés, et l’air de rien, je sorti sans bruit,  et…patatras ! Un énergumène de serveur, se prend les pieds dans mes pattes et tombe à plat ventre avec son plateau sur lequel étaient posées des coupes pleines de champagne.

    La musique stoppa net, un silence tonitruant se fit entendre, je m’aplatis le museau entre les pattes, les oreilles collées sur le cou, car le père de Marie rouge de colère s’avançait, c’était une ire violente qui allait s’abattre sur moi.

    Les invités très courroucés eux aussi me montraient la porte : « Oust ! Dehors ! Ce n’est pas la place d’un chien ! » 

    J’étais anéanti, je tremblais que l’amour de ma vie ne me rejette aussi.

    Mais, Marie retint son père par la manche, et vint vers moi, elle me prit dans ses bras, me fit un bisou sur la truffe puis me mit entre les dents un délicieux canapé.

    Ouf ! Je l’avais échappé belle, j’étais sauvé, la fête pouvait commencer…

     

    C’est une histoire presque vraie, (je l’ai un peu arrangée), car mon chien, (celui de la photo) a fait irruption dans la salle de banquet à mon mariage, et un serveur est tombé avec son plateau, papa l’a emmené manu militari et l’a enfermé ! (le chien pas le serveur)

    Liviaaugustae 

     


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