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    Le chalumeau…

    Tout le monde connaît… le chalumeau, dont le plombier se sert pour souder.

    Oui mais, je vais vous parler d’un autre chalumeau découvert hier soir,  j’ai donc été à la recherche de ce « chalumeau ».

    Pour écouter ce chalumeau,  lien ci-dessous :

    http://www.youtube.com/watch?v=AyJ3-QvZvI0

     

    Ce nom a été indistinctement appliqué à divers types d’instruments à anche, et confondu avec « chalemie ».

     

     

    Le chalumeau...

    Deux chalemies de la  Renaissance.

    (Image wikipédia)

     

    En fait, le chalumeau désigne précisément un instrument en général très court, à anche simple et perse cylindrique, en usage en Allemagne et en Italie dans la première moitié du XVIIIe siècle ? On conserve des instruments du même type, mais plus longs, montrant que le chalumeau peut-être considéré comme un ancêtre de la clarinette.

     

     

     

    Le chalumeau...

    Un chalumeau moderne à deux clefs.

    (Image wikipédia) 

     

    Le terme chalumeau peut aussi désigner le registre grave de la clarinette, et, dans la cornemuse le tube conique percé de trous qui fournit la mélodie.

     

     

     

    Le chalumeau...

    Le joueur de cornemuse (flamande doedelzake)

    Hendrik ter  Brugghen

     

    Dans le langage courant, on parle aussi de chalumeau pour désigner un pipeau pastoral fait d’un tuyau de paille ou de roseau.

     

    Et le dictionnaire Robert nous explique comment du latin « calamus/roseau » est arrivé ce chalumeau.

    Tuyau, (d’abord  de roseau, de paille) flûte champêtre, roseau percé de trous,  chalumeau des bergers, flutiau, pipeau.

    Tuyau de la musette, du biniou, de la cornemuse.
    Registre grave de la clarinette. […

    Dictionnaire de la musique (Larousse)

     

    Et voilà, vous savez tout sur ce chalumeau que j’ai entendu hier soir sur Radio Classique.

    Et ce chalumeau est sûrement l’ancêtre de ce fameux « vou vou zélé » qui fit tant bruit chez nous lors d’un match de foot il y a quelques années…

    Liviaaugustae

     

     

     


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    L'île natale...

    Le papillon géant de l’île natale…

    (Image internet)


    Vive la vie !

     Je suis las et recru comme un vieux patriarche.
    J'entends venir à moi la douce nuit qui marche,
    Docile au vœu baudelairien,
    Et, poursuivant des  yeux mon passé qui recule
    Dans les  molles vapeurs d'un brumeux crépuscule,
    Mes regards  n'y distinguent rien.


    Mes pas n'ont pas laissé de traces dans le sable
    Et, sur l'écran des jours, mon œuvre  périssable
    Hélas !  n'aura pas survécu.
    Je n'ai su ni voulu bâtir une opulence;
    Je n'ai pas offensé de faux-poids ma balance;
    J'ai toujours manqué d'un écu.


    Et pourtant, et pourtant si c'était à refaire,
    Malgré  l’expérience et les regrets,  j'infère
    Qu’empruntant le même chemin
    Je meurtrirais ma chair aux mêmes chocs sans doute
    Et serais à nouveau, sur la pierreuse route,
    Le pauvre gueux qui tend la main.

     Mais  tandis qu'en leur soir les êtres que  nous sommes
    Ne retrouvent jamais leur premier paradis,
    II n’est point d'amertume aux choses que je dis,
    Car rien ne peut troubler mes veilles ni mes sommes.

    Je souris à la vie et souris au destin
    Et la joie habite au fond de mes moelles.
    J'ai donné mon cœur à l'or des étoiles,
    A l'or du soleil qui dissout les voiles
    De la timide aurore et du pâle matin.
    Que m'importe donc ou gloire ou fortune ?
     De telles faveurs je ne brigue aucune,
    Mais j'aime voir luire un rayon de lune
    Sur le brin d'herbe proche ou sur l'arbre lointain.

    Chaque phase du jour vient parer la nature
    De la blancheur de l'aube aux flammes du couchant,
    Et l'oiseau matinal qui module son chant
    Dit à l'azur merci pour la belle aventure.

    La brise dans les blés met un mouvant frisson ;
    Au vent qui leur dit de tendres paroles
    Les coquelicots ouvrent leurs corolles.
    Les cirrus neigeux sont des banderoles
    Qui fêtent le retour de la bonne saison.
    Le rouge corset de la coccinelle
    Orne le rideau vert de la tonnelle ;
    De son tapis bleu la mer éternelle
    Rejoint partout le ciel au bout de l'horizon.

    Le papillon géant de mon île natale,
    Étendu sur le flot et dans mon souvenir,
    Enchante chaque jour mon âme occidentale
    Attendant sans souci la mort lente à venir.

    Et puis comment pourrais-je être triste ou morose
    Alors que chaque lis, alors que chaque rose
    Offrent leurs grâces au soleil,
    Et que je suis l'heureux amant de ma Chimère,
    Et que chaque bambin qui sourit à sa mère
    Reçoit un sourire pareil ?

    Si moi-même ai perdu l'ardeur de la jeunesse,
    II suffit maintenant que mon cœur reconnaisse
    Qu'elle éclate ailleurs aujourd'hui:
    Toujours des amoureux vont à deux par les rues,
    Et de jeunes beautés, chaque soir accourues,
    Narguent le temps qui s'est enfui.

    Qu'importe donc, qu'importe une ombre qui s'efface ? 
    Le monde a pour jamais son émouvante face
    Que rien ne saurait déformer,
    Et les nouveaux garçons qui hantent les charmilles,
    Buvant l'azur du ciel dans les yeux bleus des filles,
    Sont ivres du bonheur d'aimer !

    GILBERT DE CHAMBERTRAND.

     

    Un petit mot sur l’artiste…

     

     

     

    L'île natale...

    Il naquit à Pointe-à-Pitre en 1890.   

    Très tôt, dès 1905, ses poèmes parurent dans la presse locale comme par exemple : le Nouvelliste d'Adolphe Lara.
    Photographe, conférencier, écrivain et dessinateur il ne manque pas d'humour.
     

      

    Il est l’héritier d’une très ancienne famille guadeloupéenne d’origine vendéenne. 

    Il fut homme de théâtre, photographe, poète, dessinateur et journaliste. 

    Son recueil de poèmes D’azur et de sable fut couronné par l’Académie française. Conteur, et rêveur, il nous livre ici, une Guadeloupe disparue… 

    Ce poème éveille des souvenirs, pareille à une vielle carte retrouvée dans un  « galetas » (grenier), et émeut ceux qui on connue la Guadeloupe à cette époque… 

    Il mourut en 1984, en Métropole.

     

    Malheureusement,  méconnu et totalement oublié, ses œuvres ne sont plus éditées, il n’y en a même plus d’occasion... Quel dommage !

    Liviaaugustae 

     


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    Un grand merci à vous tous pour vos souhaits de bonne santé à mon ordi, voilà c’est à peu près réglé, sauf que tous ces sapristi de virus et chevaux de Troie m’ont détraqué mon imprimante.

    Que c’est casse-pied ce genre de choses, surtout quand on ne sait pas trop comment y remédier.

      Ouf ! mon fils vient le weekend prochain et je lui demanderai de se pencher sur la malade…

    Liviaaugustae


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    Setembre au jardin...

    La treille du jardin…

     

    Nous avons été à la plage, sillonné des sentiers autours du Golfe, parcouru des parcs, visité des châteaux, couru, joué au ballon… mais aujourd’hui, assise à l’ombre du cerisier, qui commence à pleurer ses feuilles, je suis seule au jardin, qui somnole sous le soleil de septembre, il n’y a plus de trottinements d’enfants,  les cris, et les de rires se sont tu, c’est la rentrée !

    Le jardin est calme, une brouette abandonnée, gît sur le gazon…

    Les tournesols pensifs se balancent au gré d’une brise légère, on entend dans le silence, le bourdonnement des abeilles afférées qui butinent la lavande que les pluies d’août  ont  ébouriffé,  sur la treille,  sous les doigts du soleil, les grappes de raisins prennent des tons cramoisis, tandis que de petits papillons blancs se posent sur les fleurs le temps d’un baiser.

    Des oiseaux volettent dans le ciel  bleu,  parfois des pies se posent sur la terrasse pour picorer les miettes du goûter, tout est calme et silencieux…

    Trop calme, trop silencieux, j’attends aves impatience le retour des enfants, afin que le jardin reprenne  vie.

    Liviaaugustae


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    L'été de tous les dangers...

    La Procession du cheval dans Troie, par Tiepolo.

    (Image wikipédia)

     

    Bonjour à vous tous.

    Je vous remercie de tous vos messages, durant ces huit jours durant lesquels je me suis absentée contrainte et forcée, par de gros problèmes d’ordinateur, qui s’est finalement « planté » !

    Le disque dur était devenu un repaire de brigands : (14) chevaux de Troie, fishing, malware et virus, avaient pris place, sans ma permission bien entendu !

    Ouf ! ils ont été tous viré, mais il faudra encore une bonne heure de travail, pour que mon ordi soit complètement remis.

    Nous allons lui et moi, nous reposer jusqu’à la mi-septembre, nous en avons besoin tous les deux.

    A bientôt,

    Liviaaugustae


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