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    numérisation0001Esther devant Assuérus de Filippino Lippi vers 1475

    (Musée du Louvre)

     

     

    L’évanouissement d’Esther devant Assuérus est la partie centrale d’un panneau sur bois.

    La Reine Esther est l’une des plus admirables des héroïnes juives avec Judith et Suzanne. Elle risque sa vie pour sauver son peuple qui va être exterminé, et se présente sans avoir été convoquée devant son époux, le Roi Assuérus, ce qui était passible de la peine de mort.

    Sa prière à Dieu, est l’un des plus beaux passages de l’ancien testament. Sa terreur est telle, que malgré son courage elle se trouve mal. Et les artistes aiment représenter le moment où Assuérus la touche de son sceptre pour la gracier.

    Ce panneau est une partie d’un ancien coffre de mariage. Ces meubles peints par les plus grands artistes, étaient en Italie des présents de noces. Ils illustraient le thème sur l’amour et le mariage emprunté à la bible et à la mythologie.

    Filippino Lippi, est le fils de Filippo Lippi, grand peintre du début du XVe siècle et ami de Botticelli. Comme il a perdu son père à 12 ans, c’est son parrain Botticelli qui a assuré sa formation picturale, et leurs styles sont proches.

    Ces trois artistes comptent parmi les meilleurs de la première Renaissance Florentine.

    Marie-Gabrielle LEBLANC 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE PORTRAIT CACHE DE LOUIS XV.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0006Portrait allégorique de Louis XV par Charles-Amédée Van Loo (1762)
     
    (Château de Versailles)
     
     
     
     
     
    Dans son tableau, Van Loo représente au centre, appuyée d’une main sur le bouclier blanc fleurdelisé, l’allégorie de la Magnanimité, entourée des allégories de la justice, de la valeur militaire, de l’intrépidité, de la vertu héroïque, de la vertu invincible représentée par Minerve et de la générosité sous les traits d’une jeune fille.
     
    Comme nous l’indique le peintre lui-même dans une description de son œuvre : « Ces vertus concourent à former la tête du Roy ».
     
    Le portrait de Louis XV est totalement invisible sans l’aide d’une lentille ; l’effet en est d’autant plus magique.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0007Reconstitution informatique du portrait de Louis XV apparaissant sur le bouclier (détail).

     

     

    La description du peintre nous renseigne également sur le double niveau symbolique du tableau puisque le choix des éléments donnés par ces allégories est signifiant : ainsi par exemple « la justice donne une des faces de la frisure de l’œil, car rien n’échappe aux regards de la justice » et, « la valeur guerrière donne une partie du nez et de la bouche, car la bouche est pour le commandement ».

    Cet œuvre a fait beaucoup de bruit. Présentée au salon de 1763 et exposée dans l’atelier du peintre au Louvre, elle suscita la plus grande curiosité. Le tableau fut ensuite amené à Versailles et présenté à la Marquise de Pompadour et au Souverain lui-même qui en « fut satisfait et très satisfait ». « Jamais Prince ne fut flatté d’une manière plus ingénieuse que Louis XV par Amédée Van Loo ».

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    APPARTEMENTS D’ETE D’ANNE D’AUTRICHE AU LOUVRE.
    (De l’Art en Chambre)
     
     
     
     
     
    En 1655, Louis XIV confie à Louis Le Vau, le soin d’aménager de nouvelles salles au rez-de-chaussée de la petite galerie. Il les destine à sa mère qui se plaint de souffrir de la chaleur dans les pièces orientées plein sud dont elle dispose. Tourné vers l’est, le nouvel espace lui assurera un plus grand confort.
     
    Pour ses nouveaux appartements Anne d’Autriche souhaite un décor prestigieux à la mesure de son titre de Régente du royaume. La réalisation des peintures est confiée à l’italien Giovanni Francesco Romanelli. L’artiste romain exécute un ensemble de scènes allégoriques et mythologiques.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0006Plafond de la salle des saisons de Giovanni Francesco Romanelli représentant Diane et Actéon (1655-1658)
     
     
     
     
     
    Michel Anguier et Pietro Sasso réalisent les stucs blancs et or. Les lambris des murs, sont l’œuvre de Jean Daret et Etienne Carel, cet ensemble décoratif à l’italienne est une véritable splendeur.
     
     
     
     
     
     

     

     

     

     

     

    numérisation0003Détail de la voûte de la salle des saisons, dans les appartements d’été d’Anne d’Autriche. Les stucs sont de Michel Anguier.

     

     

    Les anciens appartements d’Anne d’Autriche, abritent aujourd’hui, le département des antiquités grecques, étrusques, et romaines.

    Extrait de : Louvre secret et insolite.

     
    
     
     
     
     

     

     

     

     

     


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    Une fontaine en forme de navire (Musée des Thermes)Fontaine romaine en forme de navire.

    (Musée des Thermes)

     

     

     

    DES ROMAINS, DES DIEUX, DES « POULETS »…

     

    " La défaite des Romains à Drépanum est restée mémorable parce que significative de l'état d'esprit religieux qui animait les entreprises romaines.

     

    En 249, le consul Claudius Pulcher se disposait à entreprendre devant cette ville un combat naval lorsque les augures, chargés des présages, vinrent lui dire que les poulets sacrés, dont le comportement était censé les renseigner, refusaient obstinément de s'alimenter. Homme de peu de foi, le consul balança les cages à la mer, suggérant que si ces pieuses volailles ne mangeaient pas, c'était sans doute qu'elles avaient soif...

     

    Le moral des troupes se ressentit de cet horrible sacrilège, et l'on s'en fut sans conviction au combat, qui tourna à la déconfiture.

     

    L'épisode servira longtemps à prouver qu'il ne faut en aucun cas badiner avec les dieux. "

     

    L'épisode a lieu durant la 1ère guerre punique contre Carthage.  

    (Punique = Carthaginois)

     

    Extrait de : "Histoire de la Rome Antique" de Lucien Jerphagnon.

     

     

     

     Tite-Live, nous dit :

    Le Sénat le rappelle et lui ordonne d'abandonner son mandat de consul (à cause de sa grande impiété et, accessoirement, de s'être pris une claque militaire monumentale en perdant la plupart de ses navires) et de désigner un dictateur comme remplaçant. Par mépris, il désigne l'un de ses affranchis, Marcus Claudius Glicia (qui abdiquera peu après), et fut condamné pour ce fait. (condamné à quoi ?).

    Il meurt avant 244, car sa sœur la vestale Claudia regrette que par son absence, il ne puisse la débarrasser de la foule qui encombre le passage en la mobilisant sur ses navires.

     

    En bleu clair : note de liviaaugustae…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    TOMASO ALBINONI.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numerisation0005.jpgPortrait  d’Albinoni jeune homme.
     
     
     
     
     
    La république de Venise est florissante en cette fin du XVIIe siècle quand y naît Tomaso Albinoni, le 8 juin 1671 dans la famille aisée d’un marchand de papier dont les affaires se portent au mieux.
     
    Tomaso demande un jour à étudier la musique, et devient un violoniste accompli, puis renommé. Il s’affirme aussi comme maître de chant et bien sur comme tout virtuose de l’époque, il compose. Quand il atteint ses vingt, il est initié par son père aux arcanes de la commercialisation du papier. Bientôt il doit assurer des responsabilités de plus en plus importantes au sein de cette entreprise florissante. Pourtant, dès qu’il le peut, c’est vers son violon, c’est vers la musique qu’il court, qu’il se précipite avec une joie qui l’illumine : il se qualifie alors de « dilettante veneto » et ne semble en effet respirer qu’au son des violons ou à celui des voix à l’opéra qu’il fréquente avec autant d’assiduité pour le chant… que pour les chanteuses !
     
    Finalement quand son père meurt en 1709, il abandonne à 38 ans la responsabilité de l’entreprise à ses deux frères cadets et choisit de se consacrer uniquement à la musique, se qualifiant cette fois de « musico di violino ». Entre-temps il a épousé une cantatrice, la belle Margherita Raimondi, devant la voix doré de laquelle il s’est longtemps pâmé à l’opéra.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0004Portrait d’Albinoni à l’âge mûr.

     

     

    Et il compose, entre autre, près de 80 opéras, qui sont très vite applaudis non seulement à Venise mais aussi hors d’Italie. Il compose aussi une trentaine de cantates et de nombreuses œuvres instrumentales : des sonates, des sinfonias, des concertos, et parmi ces œuvres des adagios…

    L’adagio qui porte son nom, n’est peut-être pas de lui, les partitions ayant été retrouvées dans les décombres de Dresde…

    Albinoni meurt à Venise en 1751.

    Peu ou pas publié Albinoni a frôlé l’oubli.

    Extrait du Figaro Magazine.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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